Je voudrai lancer un appel à tous les pays africains, afin de stimuler la volonté politique de renforcer le plaidoyer auprès des décideurs en vue d’élever le sous-secteur de l’assainissement au rang de priorité dans les stratégies nationales, d'accroître les ressources financières allouées à ce sous-secteur en vue d’augmenter le volume actuel des investissements’’, a dit le Premier ministre.
M. Dionne a également recommandé ‘’de renforcer les dispositifs au plan législatif, institutionnel et réglementaire, malgré les efforts importants déjà réalisés et d’œuvrer pour la mise en place d’une très forte coalition en vue d’améliorer les performances du sous-secteur’’.
Il s’exprimait lors de la clôture de la 4e conférence sur l’assainissement en Afrique. Cet atelier de trois jours avait pour thème : "Faire de l’assainissement une réalité pour tous en Afrique''.
Dans la capitale sénégalaise, les représentants des pays africains ont partagé leurs expériences dans les domaines de l’hygiène publique et de l’assainissement.
Cette conférence est la dernière rencontre du genre en Afrique, avant l’évaluation à faire cette année des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui prennent en compte l’assainissement
''Au sortir de cette rencontre, la déclaration de +Ngor+ (dignité) a été adoptée. Cette déclaration, dans ces grandes lignes, en répondant aux objectifs de développement durable post-2015, nous amène à considérer l’assainissement et l’hygiène pour tous comme une nécessité de développement durable à intégrer dans les plans et programmes des nations’’, a souligné le Premier ministre.
M. Dionne a souligné que ce sont des ''diagnostics rigoureux'' de la situation de l’assainissement en Afrique qui ont permis de ‘’larges échanges d’expériences lesquels sont traduits à travers la déclaration de +Ngor+’’.
Il s’agit, selon lui, de la ‘’définition et de l’adoption de nouveaux engagements visant l’atteinte de l’accès universel à de meilleures conditions de l’assainissement’’.
Le Premier ministre a signalé qu’en ‘’plus de la réalisation d’infrastructures adéquates, il faut aborder l’ensemble de la chaine de valeurs en matière d’assainissement comprenant les aspects liés notamment au transport, au traitement et à l’évacuation des déchets ainsi que la réutilisation des eaux usées traitées’’.
Il a assuré que le Sénégal se réjouit ‘’d’appliquer les recommandations importantes de cette rencontre et de partager son expérience et ses performances en matière d’hygiène et d’assainissement’’.
Il a cité ‘’l’exemple du programme de structuration du marché des boues de vidange aux bénéfices des populations démunies de la zone périurbaine de Dakar’’, mis en ‘’œuvre avec l’appui de la fondation Bill et Melinda Gates’’.
‘’Ce programme innovant (…) a renforcé la nouvelle approche du secteur qui vise à transformer l’assainissement en valeur marchande à travers la valorisation des boues de vidange, le renforcement du secteur privé et de ses capacités, la diversification des technologies appropriées’’, a-t-il expliqué.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a soutenu qu’à travers de telles expériences, ''les Etats africains sont dans la bonne voie et qu’ils ont redoublé d’efforts pour faire de l’assainissement une réalité pour tous’’.
Il a toutefois insisté sur la nécessité de ‘’conduire des stratégies de mobilisation de ressources et de financements pour investir, renforcer les capacités et soutenir la gouvernance et la coordination pour des politiques durables d’assainissement et d’hygiène en Afrique’’.
aps
M. Dionne a également recommandé ‘’de renforcer les dispositifs au plan législatif, institutionnel et réglementaire, malgré les efforts importants déjà réalisés et d’œuvrer pour la mise en place d’une très forte coalition en vue d’améliorer les performances du sous-secteur’’.
Il s’exprimait lors de la clôture de la 4e conférence sur l’assainissement en Afrique. Cet atelier de trois jours avait pour thème : "Faire de l’assainissement une réalité pour tous en Afrique''.
Dans la capitale sénégalaise, les représentants des pays africains ont partagé leurs expériences dans les domaines de l’hygiène publique et de l’assainissement.
Cette conférence est la dernière rencontre du genre en Afrique, avant l’évaluation à faire cette année des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui prennent en compte l’assainissement
''Au sortir de cette rencontre, la déclaration de +Ngor+ (dignité) a été adoptée. Cette déclaration, dans ces grandes lignes, en répondant aux objectifs de développement durable post-2015, nous amène à considérer l’assainissement et l’hygiène pour tous comme une nécessité de développement durable à intégrer dans les plans et programmes des nations’’, a souligné le Premier ministre.
M. Dionne a souligné que ce sont des ''diagnostics rigoureux'' de la situation de l’assainissement en Afrique qui ont permis de ‘’larges échanges d’expériences lesquels sont traduits à travers la déclaration de +Ngor+’’.
Il s’agit, selon lui, de la ‘’définition et de l’adoption de nouveaux engagements visant l’atteinte de l’accès universel à de meilleures conditions de l’assainissement’’.
Le Premier ministre a signalé qu’en ‘’plus de la réalisation d’infrastructures adéquates, il faut aborder l’ensemble de la chaine de valeurs en matière d’assainissement comprenant les aspects liés notamment au transport, au traitement et à l’évacuation des déchets ainsi que la réutilisation des eaux usées traitées’’.
Il a assuré que le Sénégal se réjouit ‘’d’appliquer les recommandations importantes de cette rencontre et de partager son expérience et ses performances en matière d’hygiène et d’assainissement’’.
Il a cité ‘’l’exemple du programme de structuration du marché des boues de vidange aux bénéfices des populations démunies de la zone périurbaine de Dakar’’, mis en ‘’œuvre avec l’appui de la fondation Bill et Melinda Gates’’.
‘’Ce programme innovant (…) a renforcé la nouvelle approche du secteur qui vise à transformer l’assainissement en valeur marchande à travers la valorisation des boues de vidange, le renforcement du secteur privé et de ses capacités, la diversification des technologies appropriées’’, a-t-il expliqué.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a soutenu qu’à travers de telles expériences, ''les Etats africains sont dans la bonne voie et qu’ils ont redoublé d’efforts pour faire de l’assainissement une réalité pour tous’’.
Il a toutefois insisté sur la nécessité de ‘’conduire des stratégies de mobilisation de ressources et de financements pour investir, renforcer les capacités et soutenir la gouvernance et la coordination pour des politiques durables d’assainissement et d’hygiène en Afrique’’.
aps