Le mouvement des forces vives de la nation M23 a condamné hier, mercredi 4 juin, lors d’une conférence de presse, le coût exorbitant des élections locales du 29 juin prochain, ainsi que le non respect de la parité sur les listes électorales. Selon Mamadou Mbodj, coordonnateur national du M23, l’Etat devrait prendre toutes les dispositions nécessaires pour anticiper par rapport à ces disfonctionnements.
Face à la presse hier, mercredi 4 juin, le mouvement des forces vives de la nation M23 a dénoncé avec énergie la pléthore des listes de candidatures pour les élections locales du 29 juin prochain, entrainant un coût exorbitant (15 milliards de franc Cfa), au moment où le gouvernement peine à remplir ses obligations. M23 a également déploré le non respect de la parité sur les listes électorales.«Nous avons constaté que certaines listes paritaires n’ont pas été acceptées alors que d’autres ont été retenues. Le Ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a avalisé des listes non paritaires », s’est indigné Mamadou Mbodj, coordonnateur national du M23, faisant allusion à la liste non paritaire de Touba. Selon lui, le gouvernement doit avoir une plus grande capacité à anticiper sur les réalités tout en soulignant qu’avant de voter une loi, il faut tenir compte des spécificités et de l’applicabilité de la loi en question.
Revenant sur le code électoral et le code des collectivités locales, Mamadou Mbodj et ses camarades pensent qu’il n’y a pas eu suffisamment de recherche de consensus entre l’Etat et les parties prenantes. Pour qu’il ait une démocratie qui progresse, il faut nécessairement que les gouvernements actuels écoutent les populations, dit-il.
Sur un autre registre, le mouvement des forces vives de la nation (M23) réclame son récépissé au Ministre de l’intérieur, soulignant que depuis 13 mois leur association n’a pas eu de récépissé, alors qu’il ne reste que la signature du Ministre de l’intérieur.«Depuis 13 mois nous n’avons pas reçu notre récépissé d’association, ce qui nous parait inacceptable dans un régime démocratique », lance Bassirou Sarr, président de la commission stratégie et prospective.
Toutefois les membres du M23 ont listé un certain nombre de points positifs du gouvernement, comme la bourse familiale, la couverture maladie universelle , la baisse des impôts et des loyers.
Répondant à ceux qui prétendent que le M23 soutient le pouvoir, Mamadou Mbodj, indique : « le M23 est un démembrement du peuple sénégalais. La mission qui lui est assignée est de jouer un rôle d’alerte, de sentinelle. Donc nous ne sommes ni un parti du pouvoir encore moins de l’opposition ».
Il appelle les membres et parties prenantes du M23 à renforcer la cohésion des rangs et à doter le mouvement des moyens nécessaires à son autonomie et à son indépendance. Avant d’annoncer que cette année l’anniversaire du mouvement du 23 juin 2011 sera célébré avec la publication d’un ouvrage.
Face à la presse hier, mercredi 4 juin, le mouvement des forces vives de la nation M23 a dénoncé avec énergie la pléthore des listes de candidatures pour les élections locales du 29 juin prochain, entrainant un coût exorbitant (15 milliards de franc Cfa), au moment où le gouvernement peine à remplir ses obligations. M23 a également déploré le non respect de la parité sur les listes électorales.«Nous avons constaté que certaines listes paritaires n’ont pas été acceptées alors que d’autres ont été retenues. Le Ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a avalisé des listes non paritaires », s’est indigné Mamadou Mbodj, coordonnateur national du M23, faisant allusion à la liste non paritaire de Touba. Selon lui, le gouvernement doit avoir une plus grande capacité à anticiper sur les réalités tout en soulignant qu’avant de voter une loi, il faut tenir compte des spécificités et de l’applicabilité de la loi en question.
Revenant sur le code électoral et le code des collectivités locales, Mamadou Mbodj et ses camarades pensent qu’il n’y a pas eu suffisamment de recherche de consensus entre l’Etat et les parties prenantes. Pour qu’il ait une démocratie qui progresse, il faut nécessairement que les gouvernements actuels écoutent les populations, dit-il.
Sur un autre registre, le mouvement des forces vives de la nation (M23) réclame son récépissé au Ministre de l’intérieur, soulignant que depuis 13 mois leur association n’a pas eu de récépissé, alors qu’il ne reste que la signature du Ministre de l’intérieur.«Depuis 13 mois nous n’avons pas reçu notre récépissé d’association, ce qui nous parait inacceptable dans un régime démocratique », lance Bassirou Sarr, président de la commission stratégie et prospective.
Toutefois les membres du M23 ont listé un certain nombre de points positifs du gouvernement, comme la bourse familiale, la couverture maladie universelle , la baisse des impôts et des loyers.
Répondant à ceux qui prétendent que le M23 soutient le pouvoir, Mamadou Mbodj, indique : « le M23 est un démembrement du peuple sénégalais. La mission qui lui est assignée est de jouer un rôle d’alerte, de sentinelle. Donc nous ne sommes ni un parti du pouvoir encore moins de l’opposition ».
Il appelle les membres et parties prenantes du M23 à renforcer la cohésion des rangs et à doter le mouvement des moyens nécessaires à son autonomie et à son indépendance. Avant d’annoncer que cette année l’anniversaire du mouvement du 23 juin 2011 sera célébré avec la publication d’un ouvrage.