Le Fonds monétaire international (FMI), après avoir constaté un ralentissement de l’activité économique au Sénégal, dit s’attendre à des ‘’perspectives difficiles’’ pour le reste de l’année et recommande aux autorités du pays, de recourir à ‘’des mesures fortes’’, dont une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses’’.
‘’L’activité économique a ralenti au cours du premier semestre 2024, et les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l’année’’, affirme l’institution financière sur son site Internet.
Ce constat a été fait par des fonctionnaires du FMI, qui ont séjourné au Sénégal pendant une semaine.
‘’La position budgétaire devrait se détériorer en raison d’une baisse des recettes et de l’augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts’’, prédisent les membres de la mission du Fonds monétaire international, à la fin de leur séjour.
Ils recommandent au gouvernement sénégalais, de prendre des ‘’mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses’’.
De telles mesures ‘’sont nécessaires pour assurer un retour rapide à la cible de déficit de l’UEMOA et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.
Les membres de la mission ont rencontré des autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.
Les personnalités avec lesquelles ils ont discuté, ‘’ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI et se tiennent prêtes à prendre des mesures vigoureuses, pour remettre les finances publiques sur une nouvelle trajectoire de réduction du déficit et de l’endettement public’’.
La mission de l’institution financière et les autorités locales ont poursuivi les discussions entamées en juin, concernant le programme économique sénégalais, soutenu par des accords conclus par les deux parties dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit du FMI, pour un montant d’environ 1,5 milliard de dollars américains, à peu près 887,4 milliards de francs Cfa.
Le FMI rappelle qu’il entretient avec le Sénégal un programme de soutien à ‘’la résilience’’ et à ‘’la durabilité’’ de l’économie du pays, autour d’un budget d’environ 320 millions de dollars américains, quelque 189,3 milliards de francs Cfa.
‘’L’économie sénégalaise a enregistré une croissance plus lente que prévue au cours du premier semestre de 2024. La croissance du produit intérieur brut réel s’est établie à 2,3 % au premier trimestre et les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au deuxième trimestre’’, a relevé Edward Gemayel, le chef de la mission ayant séjourné au Sénégal.
M. Gemayel signale que ‘’ce ralentissement reflète une activité plus faible dans les secteurs minier, agro-industriel, de la construction et, dans une moindre mesure, du secteur primaire’’.
‘’L’inflation globale a ralenti pour atteindre une moyenne de 2,2 % en glissement annuel au premier semestre de l’année, sous l’effet de la baisse des prix internationaux des matières premières et d’une demande intérieure modérée’’, a indiqué le fonctionnaire du FMI.
Il constate que l’exécution budgétaire du Sénégal a révélé, à la fin du mois d’août, ‘’un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions’’.
‘’En conséquence, le déficit budgétaire s’est creusé et, en raison de la faiblesse des marges de liquidités, les autorités ont eu recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’, observe le Fonds monétaire international.
Aps
‘’L’activité économique a ralenti au cours du premier semestre 2024, et les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l’année’’, affirme l’institution financière sur son site Internet.
Ce constat a été fait par des fonctionnaires du FMI, qui ont séjourné au Sénégal pendant une semaine.
‘’La position budgétaire devrait se détériorer en raison d’une baisse des recettes et de l’augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts’’, prédisent les membres de la mission du Fonds monétaire international, à la fin de leur séjour.
Ils recommandent au gouvernement sénégalais, de prendre des ‘’mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses’’.
De telles mesures ‘’sont nécessaires pour assurer un retour rapide à la cible de déficit de l’UEMOA et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.
Les membres de la mission ont rencontré des autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.
Les personnalités avec lesquelles ils ont discuté, ‘’ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI et se tiennent prêtes à prendre des mesures vigoureuses, pour remettre les finances publiques sur une nouvelle trajectoire de réduction du déficit et de l’endettement public’’.
La mission de l’institution financière et les autorités locales ont poursuivi les discussions entamées en juin, concernant le programme économique sénégalais, soutenu par des accords conclus par les deux parties dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit du FMI, pour un montant d’environ 1,5 milliard de dollars américains, à peu près 887,4 milliards de francs Cfa.
Le FMI rappelle qu’il entretient avec le Sénégal un programme de soutien à ‘’la résilience’’ et à ‘’la durabilité’’ de l’économie du pays, autour d’un budget d’environ 320 millions de dollars américains, quelque 189,3 milliards de francs Cfa.
‘’L’économie sénégalaise a enregistré une croissance plus lente que prévue au cours du premier semestre de 2024. La croissance du produit intérieur brut réel s’est établie à 2,3 % au premier trimestre et les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au deuxième trimestre’’, a relevé Edward Gemayel, le chef de la mission ayant séjourné au Sénégal.
M. Gemayel signale que ‘’ce ralentissement reflète une activité plus faible dans les secteurs minier, agro-industriel, de la construction et, dans une moindre mesure, du secteur primaire’’.
‘’L’inflation globale a ralenti pour atteindre une moyenne de 2,2 % en glissement annuel au premier semestre de l’année, sous l’effet de la baisse des prix internationaux des matières premières et d’une demande intérieure modérée’’, a indiqué le fonctionnaire du FMI.
Il constate que l’exécution budgétaire du Sénégal a révélé, à la fin du mois d’août, ‘’un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions’’.
‘’En conséquence, le déficit budgétaire s’est creusé et, en raison de la faiblesse des marges de liquidités, les autorités ont eu recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’, observe le Fonds monétaire international.
Aps