Cela doit être fait «au même titre» que pour «un malade ordinaire gardé à vue entre les mains de l’officier de police judiciaire, pris en compte médicalement et référé vers une structure de santé qui le prend en charge correctement», rapporte l’Agence de presse sénégalaise. Idrissa Cissé prenait part à l’ouverture d’une formation organisée par l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs) au profit des médiateurs des usagers des drogues injectables, des forces de sécurité et de Ajd/Pasteef.
Selon Idrissa Cissé, directeur de l’Ocrtis, lorsqu’il s’agit d’un usager de drogue, compte tenu des effets de la drogue sur l’organisme humain, on est obligé de privilégier les considérations sanitaires et lui faire un diagnostic avant tout envoi en prison.
A l’en croire, l’envoi systématique des consommateurs de drogue en prison doit être revu, parce que le Code des droits n’a pas attendu le contexte actuel pour prendre en charge les considérations sanitaires les concernant. Il a rappelé que, «dans le dispositif du Code des droits, il est prévu l’injonction thérapeutique».
Même le juge pénal qui a devant lui un usager, a la possibilité d’appliquer une sanction pénale ou d’enjoindre l’usager à se faire traiter médicalement, en vue de le sortir de ce piège qu’est la drogue. Si cela marche, il n’y a pas de raison d’envoyer systématiquement les usagers de drogue en prison, où ils pourraient faire face à des situations beaucoup plus pernicieuses, qui pourraient compromettre leur santé, a-t-il expliqué.
Selon Idrissa Cissé, directeur de l’Ocrtis, lorsqu’il s’agit d’un usager de drogue, compte tenu des effets de la drogue sur l’organisme humain, on est obligé de privilégier les considérations sanitaires et lui faire un diagnostic avant tout envoi en prison.
A l’en croire, l’envoi systématique des consommateurs de drogue en prison doit être revu, parce que le Code des droits n’a pas attendu le contexte actuel pour prendre en charge les considérations sanitaires les concernant. Il a rappelé que, «dans le dispositif du Code des droits, il est prévu l’injonction thérapeutique».
Même le juge pénal qui a devant lui un usager, a la possibilité d’appliquer une sanction pénale ou d’enjoindre l’usager à se faire traiter médicalement, en vue de le sortir de ce piège qu’est la drogue. Si cela marche, il n’y a pas de raison d’envoyer systématiquement les usagers de drogue en prison, où ils pourraient faire face à des situations beaucoup plus pernicieuses, qui pourraient compromettre leur santé, a-t-il expliqué.