Pour rappel, l’un des organisateurs, à savoir l’association sénégalaise Sengames, non encore affiliée au dit Comité avait clamé haut et fort qu’il n’adhérera jamais aux activités du Comité National de promotion du E-Sport., qui pourtant, a été officiellement créé par arrêté ministériel n°22 Déc 2021-045975 en date du 22 Décembre 2021 du Ministre des Sports de la République du Sénégal, et a, notamment, pour missions d'initier toute action de promotion et de pratique du E-Sport (le jeu vidéo compétitif) au Sénégal ; de coordonner et de développer la pratique du E-Sport sur toute l'étendue du territoire ; d’organiser des compétitions régulières dans toutes les régions ; de programmer et de réaliser des actions de formation et de coopération pour le développement du E-Sport au plan national et international ; de représenter le Sénégal au niveau des instances continentales et intercontinentales ; de veiller à la protection des pratiquants. Une violation manifeste des prérogatives de puissance publique dudit Comité National de Promotion du E-Sport !
Et pourtant, après un communiqué de presse, un courrier d’information de l’existence dudit comité adressé à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du E-Sport au Sénégal, l’association Sengames, et le seul, parmi tant d’autres, qui, a, non seulement osé organiser, sans aucune autorisation préalable, plusieurs événements à l’institut français de Dakar, mais surtout servir de couverture, à des structures étrangères notamment françaises, pour l’organisation d’événements E-Sportifs sur le sol Sénégalais, en toute impunité et violation de la force de l’autorité de l'État accréditaire.
A titre d’exemples : Les qualifications le sahel E-Sport organisées le 22 novembre 2022 au Sénégal et dans d’autres pays d’afrique francophone dans les établissements du réseau culturel français en connivence avec des organisations comme sengames. Et dernièrement, la eLigue Tour, organisée, toujours à l’institut français de Dakar, par la « LFP » ligue de football professionnel française les 25 et 26 février 2023 dernier pour la sélection des participants qualifiés à la grande finale prévue en Mai 2023 à Paris.
L’on comprend aisément que le projet Solo E-Sport dirigé par l’Association Sengames soit entièrement financé et soutenu par l’Ambassade de France au Sénégal, mais aller jusqu’à être d’intelligence avec l’étranger dans un secteur aussi névralgique et sensible est totalement condamnable.
Pour preuve, la feuille de route interministérielle française, fondatrice de la stratégie nationale « Stratégie Esport 2020-2025 », a pour objectif principal de faire de la France le leader européen du secteur à horizon 2025. Cette stratégie semble vouloir s’appuyer sur le potentiel démographique de l’E-Sport (jeu vidéo de compétition) en Afrique avec ses plus de 600 millions de Gamers. Ainsi, un focus est mis sur la zone francophone, à travers des acteurs locaux comme sengames qui, malheureusement ne mesurent pas assez le développement inclusif de ce secteur auprès de la jeunesse, avec d’énormes opportunités d’emplois non négligeables.
C’est pourquoi, en raison du marché exponentiel que constitue l’industrie du jeu vidéo, notamment l’E-Sport avec son chiffre d’affaire rocambolesque de plus 700 Milliards en Afrique, l’État du Sénégal, conscient de son fort potentiel qu’est sa jeunesse, a, à travers le ministère des Sports, pris la décision de préserver la souveraineté nationale dans ce domaine qui attire de plus en plus les acteurs de la Big Data et du Cloud, en mettant en place un comité national capable de définir un cadre légal et d’organiser la professionnalisation du secteur dans le pays. D’où l’intérêt d’interpeller davantage nos autorités pour plus de vigilance sur la collecte des données et autres centres d’intérêts comme la formation aux métiers associés que peuvent générer les jeux électroniques particulièrement l’E-Sport au Sénégal.
Il convient également de souligner qu’après la mise en place du cadre légal et des textes réglementaires pour la professionnalisation du secteur de l’E-Sport au Sénégal, c’est sous l’action du Comité National de promotion du E-Sport que notre pays est désormais État Membre de la « GEF » Global Esport Fédération depuis octobre 2022 qui regroupe plus de 125 partenaires mondiaux, marques, éditeurs, développeurs et partenaires stratégiques dont plus de 120 fédérations membres. Le Sénégal a aussi engagé une affiliation à la WESCO (World ESports Consortium).
Leral.Net
Et pourtant, après un communiqué de presse, un courrier d’information de l’existence dudit comité adressé à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du E-Sport au Sénégal, l’association Sengames, et le seul, parmi tant d’autres, qui, a, non seulement osé organiser, sans aucune autorisation préalable, plusieurs événements à l’institut français de Dakar, mais surtout servir de couverture, à des structures étrangères notamment françaises, pour l’organisation d’événements E-Sportifs sur le sol Sénégalais, en toute impunité et violation de la force de l’autorité de l'État accréditaire.
A titre d’exemples : Les qualifications le sahel E-Sport organisées le 22 novembre 2022 au Sénégal et dans d’autres pays d’afrique francophone dans les établissements du réseau culturel français en connivence avec des organisations comme sengames. Et dernièrement, la eLigue Tour, organisée, toujours à l’institut français de Dakar, par la « LFP » ligue de football professionnel française les 25 et 26 février 2023 dernier pour la sélection des participants qualifiés à la grande finale prévue en Mai 2023 à Paris.
L’on comprend aisément que le projet Solo E-Sport dirigé par l’Association Sengames soit entièrement financé et soutenu par l’Ambassade de France au Sénégal, mais aller jusqu’à être d’intelligence avec l’étranger dans un secteur aussi névralgique et sensible est totalement condamnable.
Pour preuve, la feuille de route interministérielle française, fondatrice de la stratégie nationale « Stratégie Esport 2020-2025 », a pour objectif principal de faire de la France le leader européen du secteur à horizon 2025. Cette stratégie semble vouloir s’appuyer sur le potentiel démographique de l’E-Sport (jeu vidéo de compétition) en Afrique avec ses plus de 600 millions de Gamers. Ainsi, un focus est mis sur la zone francophone, à travers des acteurs locaux comme sengames qui, malheureusement ne mesurent pas assez le développement inclusif de ce secteur auprès de la jeunesse, avec d’énormes opportunités d’emplois non négligeables.
C’est pourquoi, en raison du marché exponentiel que constitue l’industrie du jeu vidéo, notamment l’E-Sport avec son chiffre d’affaire rocambolesque de plus 700 Milliards en Afrique, l’État du Sénégal, conscient de son fort potentiel qu’est sa jeunesse, a, à travers le ministère des Sports, pris la décision de préserver la souveraineté nationale dans ce domaine qui attire de plus en plus les acteurs de la Big Data et du Cloud, en mettant en place un comité national capable de définir un cadre légal et d’organiser la professionnalisation du secteur dans le pays. D’où l’intérêt d’interpeller davantage nos autorités pour plus de vigilance sur la collecte des données et autres centres d’intérêts comme la formation aux métiers associés que peuvent générer les jeux électroniques particulièrement l’E-Sport au Sénégal.
Il convient également de souligner qu’après la mise en place du cadre légal et des textes réglementaires pour la professionnalisation du secteur de l’E-Sport au Sénégal, c’est sous l’action du Comité National de promotion du E-Sport que notre pays est désormais État Membre de la « GEF » Global Esport Fédération depuis octobre 2022 qui regroupe plus de 125 partenaires mondiaux, marques, éditeurs, développeurs et partenaires stratégiques dont plus de 120 fédérations membres. Le Sénégal a aussi engagé une affiliation à la WESCO (World ESports Consortium).
Leral.Net