L’opposition accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour museler des adversaires politiques et de forcer une troisième candidature du président Macky Sall. Ainsi, a-t-elle annoncé une série de manifestations dans les 46 départements le mercredi 29 mars, veille du procès en diffamation qui oppose le ministre, Mame Mbaye Niang au leader de l’opposition Ousmane Sonko. Des mobilisations sont également prévues la veille de la fête de l’indépendance. De son côté, le président Macky Sall, venu présider la réunion du secrétariat exécutif national (SEN), a mis en garde les fauteurs de trouble. Invité de l’émission Grand Jury, le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) estime que le mois de Ramadan devrait un prétexte pour les différents acteurs politiques de calmer la tension.
Dr Cheikh Guèye puisque c’est de lui qu’il s’agit a commencé par déplorer la surpolitisation de l’espace public avant d’indiquer que : « je pense qu’il faut suspendre les manifestations mais en même temps renvoyer de nouveau ce procès que tout le monde craint. En cette période où musulmans et chrétiens jeûnent en même temps, en plus de la fête de l’indépendance qui approche à grands pas, il s’agit d’une opportunité pour le Sénégal de se retrouver, de s’élever spirituellement, d’être dans le pardon et de travailler à plus de cohésion sociale ».
… et invite les politiques à s’asseoir autour d’une table
Par ailleurs, le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal a fait remarquer qu’il avait prédit cette situation tendue à laquelle le Sénégal fait face depuis un certain temps. C’est sur ces entrefaites qu’il dit être permanence dans la médiation, surtout quand une manifestation se prépare. A l’en croire, la meilleure façon de mettre un terme à cette situation c’est de se retrouver autour de la table et de dialoguer. « Et parmi les points pouvant être abordés durant ce dialogue, il y’a, entre autres, la libération des détenus « politiques » qui, pense-t-il, est un élément dans la démarche de décrispation.
Parce que la radicalisation est liée à des affaires juridiques, politiques mais aussi socio-économiques », a déclaré le Dr Cheikh Guèye. Toutefois, il invite l’Etat à tendre la main à l’opposition pour éviter le pire. « Qu’ils (les politiques) comprennent qu’il est bien possible d’avoir une décrispation à condition que chacun accepte de laisser quelque chose, qu’il y ait un compromis. Je continue à croire que c’est très possible et que cela doit être arbitré par les religieux et les médias », a laissé entendre le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal.
Dr Cheikh Guèye puisque c’est de lui qu’il s’agit a commencé par déplorer la surpolitisation de l’espace public avant d’indiquer que : « je pense qu’il faut suspendre les manifestations mais en même temps renvoyer de nouveau ce procès que tout le monde craint. En cette période où musulmans et chrétiens jeûnent en même temps, en plus de la fête de l’indépendance qui approche à grands pas, il s’agit d’une opportunité pour le Sénégal de se retrouver, de s’élever spirituellement, d’être dans le pardon et de travailler à plus de cohésion sociale ».
… et invite les politiques à s’asseoir autour d’une table
Par ailleurs, le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal a fait remarquer qu’il avait prédit cette situation tendue à laquelle le Sénégal fait face depuis un certain temps. C’est sur ces entrefaites qu’il dit être permanence dans la médiation, surtout quand une manifestation se prépare. A l’en croire, la meilleure façon de mettre un terme à cette situation c’est de se retrouver autour de la table et de dialoguer. « Et parmi les points pouvant être abordés durant ce dialogue, il y’a, entre autres, la libération des détenus « politiques » qui, pense-t-il, est un élément dans la démarche de décrispation.
Parce que la radicalisation est liée à des affaires juridiques, politiques mais aussi socio-économiques », a déclaré le Dr Cheikh Guèye. Toutefois, il invite l’Etat à tendre la main à l’opposition pour éviter le pire. « Qu’ils (les politiques) comprennent qu’il est bien possible d’avoir une décrispation à condition que chacun accepte de laisser quelque chose, qu’il y ait un compromis. Je continue à croire que c’est très possible et que cela doit être arbitré par les religieux et les médias », a laissé entendre le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal.