"J'étais tellement gêné et humilié", s'est offusqué le sieur Mbaye qui renseigne qu'il avait rendez-vous avec une employée potentielle pour une entrevue d'embauche, jeudi dernier, dans un Tim Horton de Laval. Alors que l'entretien tirait à sa fin, un duo de policiers s'est approché du jeune homme d'affaires et lui a demandé s'il était possible d'aller lui parler dans le vestibule. Bien qu'extrêmement surpris par l'intervention, il a suivi les agents. Aussitôt, deux autres policiers ont débarqué et sont allés questionner la dame, du nom de Marie-Pier Tremblay, 31 ans, alors qu'il lui était proposé un poste d'estimatrice. Pourquoi donc les limiers se sont pointés au restaurant ? Parce que tout simplement, renseigne le journal, quelques minutes auparavant, une cliente avait contacté le 911 pour dénoncer le fait qu'un "homme noir soit en train de recruter une jeune fille".
"D'entrée de jeu, les policiers m'ont dit qu'ils étaient ici uniquement parce que j'étais un Noir et que si j'étais un Blanc, une telle situation ne se serait jamais produite", a dit le jeune Mactar. Il précise toutefois que les quatre flics ont été tout à fait respectueux et n'ont fait que leur travail en répondant à un appel. Ce que déplore le jeune homme, par contre, c'est le réflexe de la cliente. Bien que conscient que les récents cas des fugueuses au Centre jeunesse de Laval ont été liés à des gangs de rue, il juge inadmissible ce type d'association. "Donc, je suis un proxénète parce que j'ai la peau noire ?", s'interroge-t-il avant d'ajouter : "Je suis en couple depuis quatre an avec une femme blanche. Est-ce que je vais être un proxénète chaque fois qu'on va se montrer en public ensemble ?", se demande-t-il encore. Il estime que, dans la société actuelle, c'est loin d'être la dernière fois que cette cliente verra un homme noir et une femme blanche attablés dans un restaurant.
L'incident a également été gênant pour Marie-Per Tremblay. Si M. Mbaye ne lui avait pas été hautement recommandée par son enseignant, elle estime qu'elle n'aurait probablement pas accepté l'emploi après la visite des policiers. "Je me demandais qui il était, ce qu'il avait fait de mal, c'est sûr", a dit la jeune femme qui a finalement eu le job.
"D'entrée de jeu, les policiers m'ont dit qu'ils étaient ici uniquement parce que j'étais un Noir et que si j'étais un Blanc, une telle situation ne se serait jamais produite", a dit le jeune Mactar. Il précise toutefois que les quatre flics ont été tout à fait respectueux et n'ont fait que leur travail en répondant à un appel. Ce que déplore le jeune homme, par contre, c'est le réflexe de la cliente. Bien que conscient que les récents cas des fugueuses au Centre jeunesse de Laval ont été liés à des gangs de rue, il juge inadmissible ce type d'association. "Donc, je suis un proxénète parce que j'ai la peau noire ?", s'interroge-t-il avant d'ajouter : "Je suis en couple depuis quatre an avec une femme blanche. Est-ce que je vais être un proxénète chaque fois qu'on va se montrer en public ensemble ?", se demande-t-il encore. Il estime que, dans la société actuelle, c'est loin d'être la dernière fois que cette cliente verra un homme noir et une femme blanche attablés dans un restaurant.
L'incident a également été gênant pour Marie-Per Tremblay. Si M. Mbaye ne lui avait pas été hautement recommandée par son enseignant, elle estime qu'elle n'aurait probablement pas accepté l'emploi après la visite des policiers. "Je me demandais qui il était, ce qu'il avait fait de mal, c'est sûr", a dit la jeune femme qui a finalement eu le job.