Avec la hausse du coût de la vie et, subséquemment, la baisse de leur pouvoir d’achat, les pensionnaires militaires et civils du Fnr demandent la matérialisation du projet de décret portant revalorisation de leurs pensions de retraite.
« Ce, au même titre que les allocataires de l’Ipres qui «ont déjà obtenu 55 % d’augmentation de leur pension en 10 ans », selon les dires du président de l’Association nationale des retraités militaires et civils du Fnr. El Hadj Amadou Ndiaye souligne que c’est un engagement du président de la République exprimé par le Premier ministre d’alors M. Boun Abdallah Dionne qui leur avait promis une augmentation de 40 % étalée sur quatre ans à compter du 1er janvier 2018. Mais des années après cette promesse, c’est encore le statu quo concernant leurs pensions.
«Nous attendons toujours là où les allocataires de l’Ipres ont déjà obtenu 55 % d’augmentation en 10 ans c’est-à -dire de 2012 à 2022. C’est pourquoi, nous réclamons toujours une hausse de 55% des pensions du Fnr pour une question d’équité »
Une réclamation faite au cours d’un point de presse pour attirer l’attention du chef de l’Etat au sujet des pensions de retraite des anciens fonctionnaires. Des pensions que ces vieux serviteurs de l’Etat jugent «dérisoires». Pour ces pensionnaires du Fnr, la doléance actuelle la plus importante et dont le règlement ne peut plus attendre porte sur le relèvement du montant dérisoire des pensions. Un montant qui «stagne depuis le 31 octobre 2011, presque plus de 10 ans et demi», et qui, au fil des années «ne cesse de baisser». Pour cela, ils interpellent directement le président de la République pour défaut d’interlocuteur depuis une décennie. M. Ndiaye ne mâche pas ses mots. «Depuis 2012, année ou Macky Sall a accédé à la magistrature suprême, nous avons des interlocuteurs qui ne le sont que de nom». C’est pourquoi, dit-il, l’endurance ayant des limites,
«l’association se voit obligée de changer de fusil d’épaule en se manifestant publiquement pour exprimer le ras-le-bol de ses membres négligés voire oubliés en tout »
L’Association annonce un sitin mardi prochain devant les locaux de la Direction générale des pensions pour amener l’Autorité à agir. Les fonctionnaires retraités réclament en effet plus de justice et d’équité au même titre que leurs camarades allocataires de l’Ipres. Ils invitent surtout le chef de l’Etat à valider le projet de décret de revalorisation des pensions du Fnr. Macky Sall qui, au cours d’une conférence sociale sur la réforme des retraites, avait demandé que les cotisations soient revues selon les niveaux de salaires des agents de la Fonction publique.
«Ceux qui gagnent un salaire inférieur à 100 000 ou 150 000 francs, que leur niveau de cotisation soit faible et dire à ceux qui gagnent des millions qu’ils doivent prendre les dispositions pour augmenter leur niveau de cotisation afin que demain, à la retraite, ils puissent mériter une retraite confortable» avait dit le président de la République.
Au sujet de la doléance relative à l’augmentation des pensions des retraités affiliés au Fnr, le président Sall avait demandé «une étude de sa faisabilité d’ici le 31 décembre avec une augmentation de 10 % supplémentaires. Soit un montant additionnel estimé à 10 milliards francs Cfa. Ce qui suppose l’augmentation des cotisations pour ceux qui travaillent encore.
Pour les retraités, c’est trop tard. C’est à nous travailleurs de cotiser plus déjà pour les retraités et ceux qui viendront après». Macky Sall s’était montré formel en soutenant qu’»on ne peut pas vouloir avoir une retraite décente quand on ne cotise pas de façon décente».
Sauf que, entretemps, il a oublié de matérialiser sa promesse de revaloriser les retraites des vieux serviteurs de l’Etat !
Le Témoin
« Ce, au même titre que les allocataires de l’Ipres qui «ont déjà obtenu 55 % d’augmentation de leur pension en 10 ans », selon les dires du président de l’Association nationale des retraités militaires et civils du Fnr. El Hadj Amadou Ndiaye souligne que c’est un engagement du président de la République exprimé par le Premier ministre d’alors M. Boun Abdallah Dionne qui leur avait promis une augmentation de 40 % étalée sur quatre ans à compter du 1er janvier 2018. Mais des années après cette promesse, c’est encore le statu quo concernant leurs pensions.
«Nous attendons toujours là où les allocataires de l’Ipres ont déjà obtenu 55 % d’augmentation en 10 ans c’est-à -dire de 2012 à 2022. C’est pourquoi, nous réclamons toujours une hausse de 55% des pensions du Fnr pour une question d’équité »
Une réclamation faite au cours d’un point de presse pour attirer l’attention du chef de l’Etat au sujet des pensions de retraite des anciens fonctionnaires. Des pensions que ces vieux serviteurs de l’Etat jugent «dérisoires». Pour ces pensionnaires du Fnr, la doléance actuelle la plus importante et dont le règlement ne peut plus attendre porte sur le relèvement du montant dérisoire des pensions. Un montant qui «stagne depuis le 31 octobre 2011, presque plus de 10 ans et demi», et qui, au fil des années «ne cesse de baisser». Pour cela, ils interpellent directement le président de la République pour défaut d’interlocuteur depuis une décennie. M. Ndiaye ne mâche pas ses mots. «Depuis 2012, année ou Macky Sall a accédé à la magistrature suprême, nous avons des interlocuteurs qui ne le sont que de nom». C’est pourquoi, dit-il, l’endurance ayant des limites,
«l’association se voit obligée de changer de fusil d’épaule en se manifestant publiquement pour exprimer le ras-le-bol de ses membres négligés voire oubliés en tout »
L’Association annonce un sitin mardi prochain devant les locaux de la Direction générale des pensions pour amener l’Autorité à agir. Les fonctionnaires retraités réclament en effet plus de justice et d’équité au même titre que leurs camarades allocataires de l’Ipres. Ils invitent surtout le chef de l’Etat à valider le projet de décret de revalorisation des pensions du Fnr. Macky Sall qui, au cours d’une conférence sociale sur la réforme des retraites, avait demandé que les cotisations soient revues selon les niveaux de salaires des agents de la Fonction publique.
«Ceux qui gagnent un salaire inférieur à 100 000 ou 150 000 francs, que leur niveau de cotisation soit faible et dire à ceux qui gagnent des millions qu’ils doivent prendre les dispositions pour augmenter leur niveau de cotisation afin que demain, à la retraite, ils puissent mériter une retraite confortable» avait dit le président de la République.
Au sujet de la doléance relative à l’augmentation des pensions des retraités affiliés au Fnr, le président Sall avait demandé «une étude de sa faisabilité d’ici le 31 décembre avec une augmentation de 10 % supplémentaires. Soit un montant additionnel estimé à 10 milliards francs Cfa. Ce qui suppose l’augmentation des cotisations pour ceux qui travaillent encore.
Pour les retraités, c’est trop tard. C’est à nous travailleurs de cotiser plus déjà pour les retraités et ceux qui viendront après». Macky Sall s’était montré formel en soutenant qu’»on ne peut pas vouloir avoir une retraite décente quand on ne cotise pas de façon décente».
Sauf que, entretemps, il a oublié de matérialiser sa promesse de revaloriser les retraites des vieux serviteurs de l’Etat !
Le Témoin