A en croire Fatou Thiam, élève en classe de terminale, un jour, alors qu’elle était au salon de beauté, elle reçoit un message d’un numéro inconnu. Pour connaître l’expéditeur, elle le joint avec le numéro de sa sœur.
L’homme à l’autre bout du fil se présente comme une vieille connaissance et l’invite à aller consulter Instagram, car ils avaient l’habitude de chatter via ce réseau social. Mais la photo d’Ameth Ndir ne lui disait rien. Ce qui n’a pour autant pas empêché la demoiselle, réticente au début, de continuer à discuter avec lui.
Le jeune homme, pour mieux appâter la jeune fille, s’est présenté comme un agent des impôts et domaines établi en France, qui était à Dakar depuis trois mois. Au fil du temps, la confiance s’est installée et les amoureux virtuels décident de se rencontrer.
Leur passion ayant pris le dessus sur la raison, ils finissent par entretenir des relations sexuelles. Mais Fatou Thiam, qui a flairé que son petit ami était en train de la mener en bateau, décide de mettre fin à cette relation. Rupture que n’a pas digérée Ameth Ndir qui a essayé de la courtiser une nouvelle fois. Mais il s’est heurté à la détermination de Fatou Thiam qui ne voulait plus entendre parler de lui.
L’étudiant en génie civil a alors utilisé la méthode radicale pour récupérer sa copine. “Je te donne un ultimatum de sept jours. Soit tu viens me voir, soit je publie tes vidéos obscènes. Je t’avais filmée à ton insu’’, lui a-t-il ordonné à travers un sms.
Paniquée à cause de cette menace qui risque de bouleverser toute sa vie, Fatou Thiam se confie à sa soeur qui lui conseille de déposer plainte.
De connivence avec les limiers, elle piège son maître-chanteur, en répondant à son invitation en compagnie de ceux-ci. Arrêté, il a été placé sous mandat de dépôt.
Son affaire évoquée vendredi à la barre du tribunal d’instance de Dakar, il a reconnu une partie des faits. “Je ne me suis jamais fait passer pour un agent des impôts et domaines. Je n’ai aucune vidéo obscène d’elle. Je voulais juste lui faire peur’’, lance-til.
Outrée par cette confession, la partie civile réplique : “Faux ! J’ai remonté mes fils d’actualité, mais on ne s’était jamais parlé auparavant. Je pense qu’il y a quelque chose qui cloche dans tout ça.’’
Le délégué du procureur de la République ayant requis l’application de la loi, Ameth Ndir, qui n’a pas de conseil, sera édifié sur son sort le 3 novembre prochain.
Enquête
L’homme à l’autre bout du fil se présente comme une vieille connaissance et l’invite à aller consulter Instagram, car ils avaient l’habitude de chatter via ce réseau social. Mais la photo d’Ameth Ndir ne lui disait rien. Ce qui n’a pour autant pas empêché la demoiselle, réticente au début, de continuer à discuter avec lui.
Le jeune homme, pour mieux appâter la jeune fille, s’est présenté comme un agent des impôts et domaines établi en France, qui était à Dakar depuis trois mois. Au fil du temps, la confiance s’est installée et les amoureux virtuels décident de se rencontrer.
Leur passion ayant pris le dessus sur la raison, ils finissent par entretenir des relations sexuelles. Mais Fatou Thiam, qui a flairé que son petit ami était en train de la mener en bateau, décide de mettre fin à cette relation. Rupture que n’a pas digérée Ameth Ndir qui a essayé de la courtiser une nouvelle fois. Mais il s’est heurté à la détermination de Fatou Thiam qui ne voulait plus entendre parler de lui.
L’étudiant en génie civil a alors utilisé la méthode radicale pour récupérer sa copine. “Je te donne un ultimatum de sept jours. Soit tu viens me voir, soit je publie tes vidéos obscènes. Je t’avais filmée à ton insu’’, lui a-t-il ordonné à travers un sms.
Paniquée à cause de cette menace qui risque de bouleverser toute sa vie, Fatou Thiam se confie à sa soeur qui lui conseille de déposer plainte.
De connivence avec les limiers, elle piège son maître-chanteur, en répondant à son invitation en compagnie de ceux-ci. Arrêté, il a été placé sous mandat de dépôt.
Son affaire évoquée vendredi à la barre du tribunal d’instance de Dakar, il a reconnu une partie des faits. “Je ne me suis jamais fait passer pour un agent des impôts et domaines. Je n’ai aucune vidéo obscène d’elle. Je voulais juste lui faire peur’’, lance-til.
Outrée par cette confession, la partie civile réplique : “Faux ! J’ai remonté mes fils d’actualité, mais on ne s’était jamais parlé auparavant. Je pense qu’il y a quelque chose qui cloche dans tout ça.’’
Le délégué du procureur de la République ayant requis l’application de la loi, Ameth Ndir, qui n’a pas de conseil, sera édifié sur son sort le 3 novembre prochain.
Enquête