Le 28 mars dernier, le président de la République procédait à l’inauguration du premier complexe hôtelier de la nouvelle station balnéaire de Pointe Sarène. Pour sa première phase, cet hôtel est composé de 522 chambres pouvant accueillir 800 clients. Le coût de la première phase est estimé à 66 milliards de francs Cfa, selon ses promoteurs. A terme, l’hôtel devrait disposer de 1024 chambres pour un investissement global de 92 milliards de francs Cfa.
Le réceptif constitue un motif de fierté légitime pour l’Etat, car il va être le plus grand réceptif de l’Afrique de l’Ouest. Selon le chef de l’Etat, la nouvelle station de Pointe Sarène devrait permettre à notre pays de réaliser de meilleures performances en matière touristique. « Notre pari, c’est que la nouvelle station touristique de Pointe-Sarène, tirant les leçons de l’expérience de Saly-Portudal, puisse réaliser de meilleures performances en termes d’aménagement, de standing, d’attractivité et d’impacts socio-économiques », a déclaré Macky Sall à l’occasion de cette inauguration.
Cette option expliquée par le président de la République, vient en tout cas confirmer les doutes d’un habitant de Saly, quant au sort qui sera réservé à la première station balnéaire d’Afrique de l’Ouest jusque-là. Ahmadou Bella Diallo, économiste de renom, candidat malheureux à la mairie de sa ville lors des dernières élections locales, dit craindre une disparition programmée de la station balnéaire.
« La station balnéaire de Saly a été bâtie sur une erreur, dans la mesure où nulle part ailleurs dans le monde, une station balnéaire ne cohabite avec des populations autochtones. Saly constitue une exception et c’est ça la première erreur », déplore Ahmadou Bella Diallo.
« Ensuite, avant que les hôtels n’aient atteint leur vitesse de croisière et commencé à faire des profits, des résidences ont été autorisées, qui sont venues les concurrencer directement. Ce qui a occasionné un manque à gagner pour les hôtels, empêchant ces derniers de rentabiliser leurs investissements, ce qui constitue la deuxième erreur », enchaîne l’économiste.
La troisième erreur, selon notre interlocuteur, est la construction du restaurant l’Espadon construit à la place de l’îlot qui protégeait Saly des vagues. Pour lui, cela « constitue une erreur substantielle. Et depuis que l’îlot a été détruit, laissant place au restaurant, l’Espadon Saly a commencé à connaître l’érosion côtière ». Et pour couronner le tout, « la commune est gérée par un maire inculte et illettré », souligne-t-il.
Pour corriger toutes ces erreurs, le Gouvernement, ne pouvant faire l’économie des retombées du tourisme, a créé une nouvelle station balnéaire à 15 km de Saly. C’est ce que soutient Bello Diallo, qui rappelle que le promoteur de Pointe Sarène n’est autre que la Sapco. A preuve, souligne l’économiste, le projet s’appelle Saly 2.
La Sapco tire ses revenus des hôtels et résidences à Saly pour aller les investir à Pointe Sarène, qui sera là pour faire disparaître la station balnéaire de Saly. « Riu Baobab tape sur Saly qui est déjà à terre », se désole Amadou Bella Diallo.
Le réceptif constitue un motif de fierté légitime pour l’Etat, car il va être le plus grand réceptif de l’Afrique de l’Ouest. Selon le chef de l’Etat, la nouvelle station de Pointe Sarène devrait permettre à notre pays de réaliser de meilleures performances en matière touristique. « Notre pari, c’est que la nouvelle station touristique de Pointe-Sarène, tirant les leçons de l’expérience de Saly-Portudal, puisse réaliser de meilleures performances en termes d’aménagement, de standing, d’attractivité et d’impacts socio-économiques », a déclaré Macky Sall à l’occasion de cette inauguration.
Cette option expliquée par le président de la République, vient en tout cas confirmer les doutes d’un habitant de Saly, quant au sort qui sera réservé à la première station balnéaire d’Afrique de l’Ouest jusque-là. Ahmadou Bella Diallo, économiste de renom, candidat malheureux à la mairie de sa ville lors des dernières élections locales, dit craindre une disparition programmée de la station balnéaire.
« La station balnéaire de Saly a été bâtie sur une erreur, dans la mesure où nulle part ailleurs dans le monde, une station balnéaire ne cohabite avec des populations autochtones. Saly constitue une exception et c’est ça la première erreur », déplore Ahmadou Bella Diallo.
« Ensuite, avant que les hôtels n’aient atteint leur vitesse de croisière et commencé à faire des profits, des résidences ont été autorisées, qui sont venues les concurrencer directement. Ce qui a occasionné un manque à gagner pour les hôtels, empêchant ces derniers de rentabiliser leurs investissements, ce qui constitue la deuxième erreur », enchaîne l’économiste.
La troisième erreur, selon notre interlocuteur, est la construction du restaurant l’Espadon construit à la place de l’îlot qui protégeait Saly des vagues. Pour lui, cela « constitue une erreur substantielle. Et depuis que l’îlot a été détruit, laissant place au restaurant, l’Espadon Saly a commencé à connaître l’érosion côtière ». Et pour couronner le tout, « la commune est gérée par un maire inculte et illettré », souligne-t-il.
Pour corriger toutes ces erreurs, le Gouvernement, ne pouvant faire l’économie des retombées du tourisme, a créé une nouvelle station balnéaire à 15 km de Saly. C’est ce que soutient Bello Diallo, qui rappelle que le promoteur de Pointe Sarène n’est autre que la Sapco. A preuve, souligne l’économiste, le projet s’appelle Saly 2.
La Sapco tire ses revenus des hôtels et résidences à Saly pour aller les investir à Pointe Sarène, qui sera là pour faire disparaître la station balnéaire de Saly. « Riu Baobab tape sur Saly qui est déjà à terre », se désole Amadou Bella Diallo.