Le scandale financier qui a secoué le monde de l’athlétisme a mis au grand jour les subterfuges utilisés par notre compatriote Monsieur Lamine DIACK Président de ladite institution pour apporter sa pierre à l’édifice de la démocratie sénégalaise durement bafouée par le Régime de Abdoulaye WADE.
Cette histoire malheureuse aussi blâmable soit-elle n’est pas sans rappeler la célèbre légende de Robin des Bois : « un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale, habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés. Il détroussait à sa manière les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l'argent des impôts prélevés ».
A la différence près que le désormais ex-président de l’instance suprême de l’Athlétisme mondial est loin d’être un brigand à la whyatt EARP ou autres Billy the Kid du far-west américain qui eux, n’hésitaient pas à sacrifier des vies innocentes pour arriver à leurs fins.
En effet, faut-il rappeler que « l’ancien idylle de Dakar (1978-1980) puis vice-président de l’assemblée nationale sénégalaise (1988-1993) » a été pendant 16 années Président de l’une des institutions sportives les plus importantes du monde du sport. C’est vous dire la grandeur de cet ancien sportif qui fut un athlète complet : sauteur en longueur, footballeur.
Une telle carrière auréolée de distinctions dont celle de Grand Commandeur de l’Ordre National du Lion du Sénégal ne saurait être rangée aux calendes grecques à cause d’un acte dont l’unique but était de participer à la libération du peuple sénégalais en participant à la restauration d’une démocratie piétinée et bafouée.
Je ne connais pas personnellement Monsieur DIACK mais ces propos repris par le journal « Le Monde » dans son numéro du vendredi 18 décembre 2015, je cite « il fallait à cette période gagner la “bataille de Dakar”, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal… Il fallait pour cela financer notamment le déplacement des jeunes afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté… » en disent long sur à la fois l’engagement et le désespoir de ce grand Monsieur qui qui refuse d’assister les bras ballant à la déchéance de son propre pays.
Tout récemment lors de l’édition de la semaine nationale de la jeunesse Lamine DIACK avait encore été honoré à la hauteur de son action pour le Sénégal. Le choix porté sur lui comme parrain de l’évènement aux côtés du Dr Marie-Louise CORREA est une preuve qu’il incarne à merveille et avec sincérité les valeurs qu’il n’a de cesse défendues durant tout le long de son service à la nation sénégalaise.
Pour l’heure Monsieur Lamine DIACK est mis en examen pour « corruption passive » et « blanchiment aggravé », ce qui veut dire qu’il existe des indices graves et concordants prouvant son implication dans les faits instruits par le juge d’instruction.
Tout autant, il bénéficie d’un droit à la présomption d’innocence, l’enquête étant en cours, nous devons à ce haut personnage de l’histoire de la vie politique et sportive du Sénégal tous les égards qui sied. Eloignons-nous de ces querelles fomentées par les démons du wadisme tapis dans l’ombre et prompts à entretenir la confusion et à semer la haine entre les sénégalais.
Touradou SOW
touradou23@yahoo.fr
Cette histoire malheureuse aussi blâmable soit-elle n’est pas sans rappeler la célèbre légende de Robin des Bois : « un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale, habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés. Il détroussait à sa manière les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l'argent des impôts prélevés ».
A la différence près que le désormais ex-président de l’instance suprême de l’Athlétisme mondial est loin d’être un brigand à la whyatt EARP ou autres Billy the Kid du far-west américain qui eux, n’hésitaient pas à sacrifier des vies innocentes pour arriver à leurs fins.
En effet, faut-il rappeler que « l’ancien idylle de Dakar (1978-1980) puis vice-président de l’assemblée nationale sénégalaise (1988-1993) » a été pendant 16 années Président de l’une des institutions sportives les plus importantes du monde du sport. C’est vous dire la grandeur de cet ancien sportif qui fut un athlète complet : sauteur en longueur, footballeur.
Une telle carrière auréolée de distinctions dont celle de Grand Commandeur de l’Ordre National du Lion du Sénégal ne saurait être rangée aux calendes grecques à cause d’un acte dont l’unique but était de participer à la libération du peuple sénégalais en participant à la restauration d’une démocratie piétinée et bafouée.
Je ne connais pas personnellement Monsieur DIACK mais ces propos repris par le journal « Le Monde » dans son numéro du vendredi 18 décembre 2015, je cite « il fallait à cette période gagner la “bataille de Dakar”, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal… Il fallait pour cela financer notamment le déplacement des jeunes afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté… » en disent long sur à la fois l’engagement et le désespoir de ce grand Monsieur qui qui refuse d’assister les bras ballant à la déchéance de son propre pays.
Tout récemment lors de l’édition de la semaine nationale de la jeunesse Lamine DIACK avait encore été honoré à la hauteur de son action pour le Sénégal. Le choix porté sur lui comme parrain de l’évènement aux côtés du Dr Marie-Louise CORREA est une preuve qu’il incarne à merveille et avec sincérité les valeurs qu’il n’a de cesse défendues durant tout le long de son service à la nation sénégalaise.
Pour l’heure Monsieur Lamine DIACK est mis en examen pour « corruption passive » et « blanchiment aggravé », ce qui veut dire qu’il existe des indices graves et concordants prouvant son implication dans les faits instruits par le juge d’instruction.
Tout autant, il bénéficie d’un droit à la présomption d’innocence, l’enquête étant en cours, nous devons à ce haut personnage de l’histoire de la vie politique et sportive du Sénégal tous les égards qui sied. Eloignons-nous de ces querelles fomentées par les démons du wadisme tapis dans l’ombre et prompts à entretenir la confusion et à semer la haine entre les sénégalais.
Touradou SOW
touradou23@yahoo.fr