C'est toujours l’incertitude à Kinshasa. 48 h après l’arrestation de Fadel Barro, Alioune Sané et Fou Malade, la justice congolaise n’a pas encore retenu de charges contre ces militants pro-démocratie. Lambert Mende, ministre de l’Information et Porte-parole du gouvernement congolais laisse entrouvertes toutes les options.
Il dit : «Dans les heures qui suivent, la police judiciaire décidera de la suite à réserver à cette affaire : s’il faut, ou non, transférer les suspects au Parquet pour atteinte à la sûreté de l’État.»
En attendant, les autorités congolaises ont chargé les personnes arrêtées ce dimanche. Lors de sa conférence de presse, le ministre Lambert a mis en cause les conditions de leur entrée dans le territoire congolais :
«La police estime avoir des raisons de croire qu’il y a une manœuvre de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’Etat derrière cette activité de personnes qui se réclament de Y’en a marre et du Balai du Burkina Faso, dans la mesure où le voyage a été entaché de pas mal d’irrégularités, d’une sorte de manipulation même de nos services d’immigration. Donc, ils ont été plus ou moins sous surveillance et on est tombé sur des choses que la police se réserve de mettre à la disposition de la justice».
Le Porte-parole du gouvernement évoque sans donner de détails des méthodes d’insurrection transmises par les personnes arrêtées aux jeunes congolais. Selon lui, ils ont «organisé des bandes de jeunes pour leur demander de faire mieux que le 19 et 21 janvier où nous avons perdu 27 personnes comme si c’était quelque chose dont il faut se vanter, de faire comme au Burkina.
Nous n’avons pas l’intention de voir notre Palais du peuple être incendié. Au Burkina, que les Burkinabè s’expriment. Ils sont Sénégalais, c’est bien qu’ils s’expriment au Sénégal. Mais venir faire de la politique en Rdc, ça vraiment c’est interdit par notre législation et nous ne pouvons pas accepter qu’ils viennent intoxiquer nos jeunes», estime Lambert Mende.
Evidement, ces informations ont été rejetées en bloc par les responsables du Filimbi. «Du n’importe quoi !» rétorque Yangu Kiakwama, membre du mouvement congolais.
Pour lui, tout au long de l’atelier de «Filimbi» et lors de la conférence de presse de clôture dimanche, il a été rappelé que «la violence n’est pas la solution». «Nous nous adressons plutôt aux jeunes pour leur demander de s’engager, de devenir des citoyens», martèle-t-il, réfutant toute tentative d’étiqueter leur mouvement comme une action subversive ou contre le Président Joseph Kabila.
Et de nuancer : «Nous sommes cependant contre toute personne qui nous met en danger.»
Aujourd’hui, ils ignorent l’endroit où ils se trouvent et ils n’auraient eu jusqu’ici accès à aucun avocat. En attendant, l’issue diplomatique semble être la solution de libération.
Le Quotidien
Il dit : «Dans les heures qui suivent, la police judiciaire décidera de la suite à réserver à cette affaire : s’il faut, ou non, transférer les suspects au Parquet pour atteinte à la sûreté de l’État.»
En attendant, les autorités congolaises ont chargé les personnes arrêtées ce dimanche. Lors de sa conférence de presse, le ministre Lambert a mis en cause les conditions de leur entrée dans le territoire congolais :
«La police estime avoir des raisons de croire qu’il y a une manœuvre de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’Etat derrière cette activité de personnes qui se réclament de Y’en a marre et du Balai du Burkina Faso, dans la mesure où le voyage a été entaché de pas mal d’irrégularités, d’une sorte de manipulation même de nos services d’immigration. Donc, ils ont été plus ou moins sous surveillance et on est tombé sur des choses que la police se réserve de mettre à la disposition de la justice».
Le Porte-parole du gouvernement évoque sans donner de détails des méthodes d’insurrection transmises par les personnes arrêtées aux jeunes congolais. Selon lui, ils ont «organisé des bandes de jeunes pour leur demander de faire mieux que le 19 et 21 janvier où nous avons perdu 27 personnes comme si c’était quelque chose dont il faut se vanter, de faire comme au Burkina.
Nous n’avons pas l’intention de voir notre Palais du peuple être incendié. Au Burkina, que les Burkinabè s’expriment. Ils sont Sénégalais, c’est bien qu’ils s’expriment au Sénégal. Mais venir faire de la politique en Rdc, ça vraiment c’est interdit par notre législation et nous ne pouvons pas accepter qu’ils viennent intoxiquer nos jeunes», estime Lambert Mende.
Evidement, ces informations ont été rejetées en bloc par les responsables du Filimbi. «Du n’importe quoi !» rétorque Yangu Kiakwama, membre du mouvement congolais.
Pour lui, tout au long de l’atelier de «Filimbi» et lors de la conférence de presse de clôture dimanche, il a été rappelé que «la violence n’est pas la solution». «Nous nous adressons plutôt aux jeunes pour leur demander de s’engager, de devenir des citoyens», martèle-t-il, réfutant toute tentative d’étiqueter leur mouvement comme une action subversive ou contre le Président Joseph Kabila.
Et de nuancer : «Nous sommes cependant contre toute personne qui nous met en danger.»
Aujourd’hui, ils ignorent l’endroit où ils se trouvent et ils n’auraient eu jusqu’ici accès à aucun avocat. En attendant, l’issue diplomatique semble être la solution de libération.
Le Quotidien