Il y a de cela quelques jours, la presse nationale et internationale pointait du doigt une sécurité douteuse à l’aéroport de Dakar avec la mort d’un passager clandestin qui s’était introduit depuis Dakar dans la soute d’un avion pour faire le vol Dakar Bruxelles. La question qui se pose est de savoir réellement si l’aéroport Léopold Sédar Senghor est suffisamment sécurisé. Dakarecho.com a tenté d’y voir clair.
Avant cela, une catastrophe aérienne a également été évitée de justesse à l’aérodrome du Cap-Skirring, en Casamance. Un Airbus de la compagnie Air Méditerranée en provenance de la France a heurté un veau qui errait sur la piste d’atterrissage, à cause d’une brèche au niveau du mur de l’aéroport. Malgré le choc, les pilotes avaient réussi à garder le contrôle de l’appareil et éviter la catastrophe.
A la Cité Avion, (un quartier populaire de Ouakam), il est facile de franchir le mur qui sépare les habitations de la piste. Des trous dans une clôture délabrée, des murs facilement accessibles sur toute la longueur et une vieille porte affaissée en rouille à même le sol, la piste est là , à seulement quelques dizaines de mètres sans surveillance ou très rarement. Les écoliers, les talibés et les adultes franchissent allègrement les barrières et le mur pour éviter de faire tout le tour.
Le mur qui clôture l’enceinte de l’aéroport est le lieu de passage des écoliers, des passants et surtout des talibés qui l’enjambent matin et soir le mur pour aller quémander et font de même au retour pour retourner dans leurs daaras. Les mécaniciens, eux sont carrément dans l’enceinte de l’aéroport. Sans compter ceux qui viennent creuser pour récupérer le sable à l’intérieur même de l’aéroport. Hallucinant
M.N un passant que nous avons interrogé nous confie qu’il emprunte tous les jours ce mur pour aller au travail sinon, il est obligé d’aller jusqu’à Ouakam et ensuite Mermoz pour aller sur la VDN. Alors qu’avec ce raccourci il met quinze minutes contre une heure. Pour lui face à toutes ces difficultés, il est obligé de passer par l’aéroport pour relier Liberté 6 en moins de quinze minutes.
Avant cela, une catastrophe aérienne a également été évitée de justesse à l’aérodrome du Cap-Skirring, en Casamance. Un Airbus de la compagnie Air Méditerranée en provenance de la France a heurté un veau qui errait sur la piste d’atterrissage, à cause d’une brèche au niveau du mur de l’aéroport. Malgré le choc, les pilotes avaient réussi à garder le contrôle de l’appareil et éviter la catastrophe.
A la Cité Avion, (un quartier populaire de Ouakam), il est facile de franchir le mur qui sépare les habitations de la piste. Des trous dans une clôture délabrée, des murs facilement accessibles sur toute la longueur et une vieille porte affaissée en rouille à même le sol, la piste est là , à seulement quelques dizaines de mètres sans surveillance ou très rarement. Les écoliers, les talibés et les adultes franchissent allègrement les barrières et le mur pour éviter de faire tout le tour.
Le mur qui clôture l’enceinte de l’aéroport est le lieu de passage des écoliers, des passants et surtout des talibés qui l’enjambent matin et soir le mur pour aller quémander et font de même au retour pour retourner dans leurs daaras. Les mécaniciens, eux sont carrément dans l’enceinte de l’aéroport. Sans compter ceux qui viennent creuser pour récupérer le sable à l’intérieur même de l’aéroport. Hallucinant
M.N un passant que nous avons interrogé nous confie qu’il emprunte tous les jours ce mur pour aller au travail sinon, il est obligé d’aller jusqu’à Ouakam et ensuite Mermoz pour aller sur la VDN. Alors qu’avec ce raccourci il met quinze minutes contre une heure. Pour lui face à toutes ces difficultés, il est obligé de passer par l’aéroport pour relier Liberté 6 en moins de quinze minutes.
Pour ce spécialiste de l’aviation, ce problème existe depuis les années 90, c’est un problème extrêmement grave et révèle « les difficultés de sécurisation des alentours de l’aéroport L.S.S, mais ce problème s’est accéléré avec l’urbanisation galopante à Dakar et principalement autour de l’aéroport».
Les surveillants de la société de sécurité chargée de gérer ce no man’s land déplorent le manque de moyens et déclarent ne rien pouvoir faire contre ces centaines de personnes qui franchissent quotidiennement les murs de l’aéroport, avec comme seule arme…un téléphone portable. « Peut être que si on avait installé des caméras de vidéo surveillance tout autour cela dissuaderait les gens de passer par les clôtures disent ils «
Pape Maël Diop se voulait rassurant dans les colonnes de nos confrères Dakaractu.com en disant qu’il n’existe pas de « difficultés » concernant la sécurité de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, ceci en marge de la neuvième assemblée générale de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest (UGAACO). « Il n’y a pas de problème sur le plan sécuritaire. L’aéroport est sécurisé. Nous sommes en train d’engager des travaux de construction d’un mur de clôture de l’aéroport », a-t-il insisté.
Il est nécessaire pour éviter une catastrophe aérienne majeure, que l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, en attendant l’ouverture de l’aéroport de Diass s’assure d’un environnement sûr et sans danger pour les aéronefs en respectant les législations internationales, notamment celles édictées par l’OACI. Sans doute le comité de sécurité de l’aéroport se penchera sur la question.
Les surveillants de la société de sécurité chargée de gérer ce no man’s land déplorent le manque de moyens et déclarent ne rien pouvoir faire contre ces centaines de personnes qui franchissent quotidiennement les murs de l’aéroport, avec comme seule arme…un téléphone portable. « Peut être que si on avait installé des caméras de vidéo surveillance tout autour cela dissuaderait les gens de passer par les clôtures disent ils «
Pape Maël Diop se voulait rassurant dans les colonnes de nos confrères Dakaractu.com en disant qu’il n’existe pas de « difficultés » concernant la sécurité de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, ceci en marge de la neuvième assemblée générale de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest (UGAACO). « Il n’y a pas de problème sur le plan sécuritaire. L’aéroport est sécurisé. Nous sommes en train d’engager des travaux de construction d’un mur de clôture de l’aéroport », a-t-il insisté.
Il est nécessaire pour éviter une catastrophe aérienne majeure, que l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, en attendant l’ouverture de l’aéroport de Diass s’assure d’un environnement sûr et sans danger pour les aéronefs en respectant les législations internationales, notamment celles édictées par l’OACI. Sans doute le comité de sécurité de l’aéroport se penchera sur la question.