Interpellé par l’Observateur, Alioune Badara Samb explique les raisons de cette décision : "À l’époque, nous avions examiné l’affaire et pris un arrêté interdisant la tenue dans le département de Dakar, de réunions (publiques ou privées) par toute organisation nationale ou internationale d’obédience maçonnique. Il faut retenir qu’à l’époque, le climat social avait été pollué par ce projet de rencontre de francs-maçons à Dakar qui constituait une réelle menace à l’ordre public, sans compter les risques d’affrontements, nés des menaces e tout genre proférés par les organisations hostiles. Pour parer à toute éventualité, nous avons pris la décision d’interdire la tenue de cette rencontre."
Poursuivant son argumentaire, le Préfet Samb d’ajouter : "lorsqu’on prend un tel arrêté d’exception d’interdiction, il faut savoir qu’il reste de rigueur pendant un temps donné. Il se trouve qu’entre-temps, les motivations qui prévalaient à l’époque et qui ont motivé l’interdiction, ont changé. Conséquence de cette nouvelle donne, il nous revenait d’apprécier, sans faire dans la stigmatisation. Plus rien ne motivant le maintien de l’arrêté d’interdiction, nous avons pris un arrêté l’abrogeant. En clair, nous avons mis un terme à un acte (l’arrêté d’interdiction) qui était toujours en vigueur".
Toutefois, précise l’autorité préfectorale, "il n’a jusque-là, jamais été question d’une nouvelle requête déposée par les concernés (francs-maçons), à laquelle nous avons donné une suite. Je précise que nous n’avons reçu aucune requête allant dans ce sens. D’ailleurs, aucune date portant l’organisation de cette rencontre n’a à e jour, été portée à notre connaissance. Mieux, ils (ndlr, les francs-maçons sont libres de déposer une nouvelle requête, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront autorisés à tenir leur rencontre à Dakar."
Poursuivant son argumentaire, le Préfet Samb d’ajouter : "lorsqu’on prend un tel arrêté d’exception d’interdiction, il faut savoir qu’il reste de rigueur pendant un temps donné. Il se trouve qu’entre-temps, les motivations qui prévalaient à l’époque et qui ont motivé l’interdiction, ont changé. Conséquence de cette nouvelle donne, il nous revenait d’apprécier, sans faire dans la stigmatisation. Plus rien ne motivant le maintien de l’arrêté d’interdiction, nous avons pris un arrêté l’abrogeant. En clair, nous avons mis un terme à un acte (l’arrêté d’interdiction) qui était toujours en vigueur".
Toutefois, précise l’autorité préfectorale, "il n’a jusque-là, jamais été question d’une nouvelle requête déposée par les concernés (francs-maçons), à laquelle nous avons donné une suite. Je précise que nous n’avons reçu aucune requête allant dans ce sens. D’ailleurs, aucune date portant l’organisation de cette rencontre n’a à e jour, été portée à notre connaissance. Mieux, ils (ndlr, les francs-maçons sont libres de déposer une nouvelle requête, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront autorisés à tenir leur rencontre à Dakar."