La proposition de loi du député Seydou Fall,fait débat, entre politiciens, religieux et défenseurs de droits de l'homme. Les députés de l'assemblée nationale ont soutenu l'initiative de leur collègue et annonce leur volonté d'appuyer cette proposition de loi.ils estiment que le retour de la peine de mort, abolie depuis 2004, va participer à une baisse sensible des homicides volontaires et de la délinquance. Même son de cloche, du coté des religieux musulmans se disent favorable à cette proposition. Ainsi, l'imam Omar Dieng de la grande mosquée de Dakar estime que la peine de mort en parfaite harmonie avec les recommandations de la charia et que l'islam préconise d'infliger la mort à un assassin."Une fois cette loi appliquée, personne n'osera plus tuer" remarque t-il.
Interrogé par la presse, un représentant de l'église catholique n'approuve pas le retour de la peine de mort dans la charte constitutionnelle du Sénégal. Il prône plutôt la prison à vie contre les coupables de meurtres, c'est à dire le statu quo.
Les organisation de droits humains s'inscrivent dans une même vision que l'église, Ils soutiennent le maintien de l'actuelle loi."Le Sénégal doit s'inscrire dans une tendance mondiale en faisant son possible pour que l'abolition de la peine de mort soit un «acquis définitif». Explique Seydi Gassama directeur Amnesty international-Sénégal.
Les organisations de droits de l'homme sont prêts à mener la bataille pour que le retour de la peine de mort n'aboutisse pas, ajoute t-il, fustigeant l'exploitation "politicienne" du problème.
Abolie en 2004, la peine de mort n'a été pratiqué que deux fois au Sénégal: Une première fois contre Moustapha Lo exécuté en 1967 pour avoir tenté d'assassiner le président du Sénégal,Léopold Sédar Senghor ;et une deuxième fois contre Abdou Ndafakh Faye, reconnu coupable du meurtre du député Demba Diop.
Interrogé par la presse, un représentant de l'église catholique n'approuve pas le retour de la peine de mort dans la charte constitutionnelle du Sénégal. Il prône plutôt la prison à vie contre les coupables de meurtres, c'est à dire le statu quo.
Les organisation de droits humains s'inscrivent dans une même vision que l'église, Ils soutiennent le maintien de l'actuelle loi."Le Sénégal doit s'inscrire dans une tendance mondiale en faisant son possible pour que l'abolition de la peine de mort soit un «acquis définitif». Explique Seydi Gassama directeur Amnesty international-Sénégal.
Les organisations de droits de l'homme sont prêts à mener la bataille pour que le retour de la peine de mort n'aboutisse pas, ajoute t-il, fustigeant l'exploitation "politicienne" du problème.
Abolie en 2004, la peine de mort n'a été pratiqué que deux fois au Sénégal: Une première fois contre Moustapha Lo exécuté en 1967 pour avoir tenté d'assassiner le président du Sénégal,Léopold Sédar Senghor ;et une deuxième fois contre Abdou Ndafakh Faye, reconnu coupable du meurtre du député Demba Diop.