« Ce qui est fâcheux dans les malheurs publics, c'est que n'importe qui s'estime assez compétent pour en parler." Emil Michel Cioran
Fâché avec les réalités, Monsieur Idrissa Seck devrait bien méditer sur cette vérité. Il n’y perdrait rien, sauf en impertinence et prétention ; il y gagnerait beaucoup, surtout en humilité, en sagesse et en rigueur.
Battu aux élections de 2012, et après avoir plongé son parti dans la léthargie, l'ex futur 4ème Président sort des salons huppés de Dakar et de Paris pour une immersion de quelques jours dans le Sénégal des profondeurs. Et revient dans les médias avec une grande découverte : les populations rencontrent des difficultés ! Voilà bien ce qui renvoie à la montagne qui accouche d’une souris. Pathétique !
Numéro 2 du Pds, Ministre dans le second gouvernement élargi du Président Diouf en 1995, directeur de campagne du Président Wade en 2000, directeur de Cabinet et premier ministre de ce dernier, deux fois candidat (malheureux) à l’élection présidentielle, c’est maintenant seulement, après juste quelques jours de surf dans quelques localités de l’intérieur du pays, que Monsieur Seck découvre les difficultés des populations !
Oui, un tour, tel un météore, dans les régions de Matam, Tamba et Kédougou ne peut permettre à un habitué de l'axe Saly-Dakar-Paris de s'imprégner du vécu quotidien de nos compatriotes loin des lambris dorés de Dakar, Saly et de Paris.
Monsieur Seck sait pourtant que le Président Macky Sall, depuis 2009 et en dehors de ses années au PDS, a fait plusieurs fois le tour du pays, non pas en quelques jours, mais en plusieurs mois, pour établir ce diagnostic en profondeur : de village en village, dans toutes les régions du Sénégal, partageant le gîte et les mets locaux de ses compatriotes.
De cette longue plongée dans le vécu de son peuple, tel un mineur patient, il a recensé les contraintes, les difficultés, les attentes et les espoirs des Sénégalais. Tel est l’arrière fond du PSE, qui obéit à un nouvel ordre de priorités ancrées dans la réalité des demandes citoyennes.
Et de façon spécifique, dans le court terme, les principaux besoins des Sénégalais de l’intérieur ont été traduits dans un Plan d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC) doté d'un budget initial de plus de 100 milliards FCFA pour sa phase prioritaire (2015-2017). Le PUDC apportera des correctifs aux disparités qui existent entre ces régions périphériques et le reste du pays par la mise en place d'infrastructures communautaires notamment : la construction de milliers de kilomètres de pistes et de forages multi-villages, l'équipement des groupements de femmes en matériel post-récolte; la construction de centrales solaires et aussi, le raccordement de plusieurs villages au réseau électrique existant. Cette approche intégrée est accompagnée d'un important volet de développement de l'entrepreneuriat rural qui permettra la création d'emploi et d'activités génératrices de revenus. Est-il besoin de rappeler la mise en œuvre effective du programme de bourses familiales, la Couverture Maladie Universelle (CMU) et la Carte d'égalité des chances ?
Par conséquent, j'invite les responsables et militants de l’APR à éviter de jouer le rôle de caisse de résonance de cette campagne de communication qui n'a aucun contenu et de s'atteler à la matérialisation de la vision du Président Macky Sall et surtout contribuer à valoriser ses réalisations. Et laisser à celui qui ne croit qu’aux effets du verbe les champs creux de la rhétorique.
Avec une prétention sans limite et sur la base d'une ignorance coupable, ou peut-être d'une mauvaise foi, il fait cas du Centre de conférence de Diamniadio pour tenter d'accréditer l'idée d'une mauvaise gouvernance de la part de son Excellence Macky Sall, Président de la République. Amnésie quand tu nous tiens. Faut-il le rappeler aux oublieux que dans le cadre du programme de modernisation des capitales régionales des dizaines de milliards ont été consacrées dans la seule ville de Thiès. Cet investissement aurait pu être plus judicieusement utilisé pour la ville de Thiès mais également pour Tivaouane, Mbour et, pourquoi pas, Mboro, Thiénaba, Ndiassane, Pékesse, Nguékokh, et j'en passe.
Opa Ndiaye
APR/ Kédougou
Fâché avec les réalités, Monsieur Idrissa Seck devrait bien méditer sur cette vérité. Il n’y perdrait rien, sauf en impertinence et prétention ; il y gagnerait beaucoup, surtout en humilité, en sagesse et en rigueur.
Battu aux élections de 2012, et après avoir plongé son parti dans la léthargie, l'ex futur 4ème Président sort des salons huppés de Dakar et de Paris pour une immersion de quelques jours dans le Sénégal des profondeurs. Et revient dans les médias avec une grande découverte : les populations rencontrent des difficultés ! Voilà bien ce qui renvoie à la montagne qui accouche d’une souris. Pathétique !
Numéro 2 du Pds, Ministre dans le second gouvernement élargi du Président Diouf en 1995, directeur de campagne du Président Wade en 2000, directeur de Cabinet et premier ministre de ce dernier, deux fois candidat (malheureux) à l’élection présidentielle, c’est maintenant seulement, après juste quelques jours de surf dans quelques localités de l’intérieur du pays, que Monsieur Seck découvre les difficultés des populations !
Oui, un tour, tel un météore, dans les régions de Matam, Tamba et Kédougou ne peut permettre à un habitué de l'axe Saly-Dakar-Paris de s'imprégner du vécu quotidien de nos compatriotes loin des lambris dorés de Dakar, Saly et de Paris.
Monsieur Seck sait pourtant que le Président Macky Sall, depuis 2009 et en dehors de ses années au PDS, a fait plusieurs fois le tour du pays, non pas en quelques jours, mais en plusieurs mois, pour établir ce diagnostic en profondeur : de village en village, dans toutes les régions du Sénégal, partageant le gîte et les mets locaux de ses compatriotes.
De cette longue plongée dans le vécu de son peuple, tel un mineur patient, il a recensé les contraintes, les difficultés, les attentes et les espoirs des Sénégalais. Tel est l’arrière fond du PSE, qui obéit à un nouvel ordre de priorités ancrées dans la réalité des demandes citoyennes.
Et de façon spécifique, dans le court terme, les principaux besoins des Sénégalais de l’intérieur ont été traduits dans un Plan d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC) doté d'un budget initial de plus de 100 milliards FCFA pour sa phase prioritaire (2015-2017). Le PUDC apportera des correctifs aux disparités qui existent entre ces régions périphériques et le reste du pays par la mise en place d'infrastructures communautaires notamment : la construction de milliers de kilomètres de pistes et de forages multi-villages, l'équipement des groupements de femmes en matériel post-récolte; la construction de centrales solaires et aussi, le raccordement de plusieurs villages au réseau électrique existant. Cette approche intégrée est accompagnée d'un important volet de développement de l'entrepreneuriat rural qui permettra la création d'emploi et d'activités génératrices de revenus. Est-il besoin de rappeler la mise en œuvre effective du programme de bourses familiales, la Couverture Maladie Universelle (CMU) et la Carte d'égalité des chances ?
Par conséquent, j'invite les responsables et militants de l’APR à éviter de jouer le rôle de caisse de résonance de cette campagne de communication qui n'a aucun contenu et de s'atteler à la matérialisation de la vision du Président Macky Sall et surtout contribuer à valoriser ses réalisations. Et laisser à celui qui ne croit qu’aux effets du verbe les champs creux de la rhétorique.
Avec une prétention sans limite et sur la base d'une ignorance coupable, ou peut-être d'une mauvaise foi, il fait cas du Centre de conférence de Diamniadio pour tenter d'accréditer l'idée d'une mauvaise gouvernance de la part de son Excellence Macky Sall, Président de la République. Amnésie quand tu nous tiens. Faut-il le rappeler aux oublieux que dans le cadre du programme de modernisation des capitales régionales des dizaines de milliards ont été consacrées dans la seule ville de Thiès. Cet investissement aurait pu être plus judicieusement utilisé pour la ville de Thiès mais également pour Tivaouane, Mbour et, pourquoi pas, Mboro, Thiénaba, Ndiassane, Pékesse, Nguékokh, et j'en passe.
Opa Ndiaye
APR/ Kédougou