[...] Le joyau de Habré est constitué d’une grande chambre, d’une cuisine, d’une salle d’attente, d’une toilette intérieure et d’un corridor... «Les matériaux sont chers. C’est une prison qui nous a coûté à peu près 130 millions de F cfa. Les conditions de sécurité sont réalisées de sorte que les pensionnaires de cette prison pourraient donc faire face à leurs juges. Nous sommes pratiquement à la fin des travaux. Nous avons déjà eu une réception provisoire et celle-ci sera définitive le plus rapidement.» renseigne le Ministre de la Justice.
Le pas lent, Sidiki Kaba franchit la porte de la prison du Cap manuel de Dakar, en compagnie de ses collaborateurs et du régisseur de ladite prison. Devant le bâtiment peint en beige foncé, quatre agents montent la garde. L’accès est interdit à la presse. Seul le ministre et ses collaborateurs ont le droit de découvrir les secrets de la nouvelle prison. Des débris de briques trainent çà et là . Des bois de coffrage sont entassés le long du mur. La visite du ministre dure moins d’une heure, mais il se garde, dit-il, pour des raisons de sécurité, de faire une description de la future «maison» de Habré. «Il y a une partie administrative, mais je ne peux pas rentrer dans les détails, parce qu’une prison est un lieu de sécurité, de dignité, on n’expose pas tout sur la place publique. Nous ne voulons pas que les prisonniers sortent comme des déchets humains et qu’ils n’aient plus la capacité de jouer un rôle dans leur pays», précise le ministre.
Gfm
Le pas lent, Sidiki Kaba franchit la porte de la prison du Cap manuel de Dakar, en compagnie de ses collaborateurs et du régisseur de ladite prison. Devant le bâtiment peint en beige foncé, quatre agents montent la garde. L’accès est interdit à la presse. Seul le ministre et ses collaborateurs ont le droit de découvrir les secrets de la nouvelle prison. Des débris de briques trainent çà et là . Des bois de coffrage sont entassés le long du mur. La visite du ministre dure moins d’une heure, mais il se garde, dit-il, pour des raisons de sécurité, de faire une description de la future «maison» de Habré. «Il y a une partie administrative, mais je ne peux pas rentrer dans les détails, parce qu’une prison est un lieu de sécurité, de dignité, on n’expose pas tout sur la place publique. Nous ne voulons pas que les prisonniers sortent comme des déchets humains et qu’ils n’aient plus la capacité de jouer un rôle dans leur pays», précise le ministre.
Gfm