Pierres contre gaz lacrymogènes. Les affrontements étaient violents ce mercredi 16 mai à la mi-journée. De nombreux blessés sont à déplorer. La mobilisation estudiantine s’est clairement accentuée. Tout le campus est, en effet, bloqué depuis 10h ce mercredi matin, tous les accès fermés par les étudiants comme Ibrahima.
« Depuis ce matin, le campus est bloqué. On ne va jamais reculer, assure-t-il au micro de RFI. Rien ne fonctionne actuellement, tout est bloqué, tout est paralysé au sein de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. En ce moment, on n’attend rien des autorités parce que le président nous avait promis qu'on n'aurait plus de retard de bourses. Ce n’est pas n’importe qui qui a parlé. Il nous a déçus. »
Condoléances de Macky Sall
De leur côté, les autorités ont multiplié les déclarations depuis mardi pour tenter de ramener le calme. Le porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, mais aussi le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye ou encore le ministre des Forces armées Augustin Tine, qui a fait passer le message du chef de l’Etat. Macky Sall a en effet présenté ses condoléances à la famille de Fallou Sène, l’étudiant tué mardi à Saint-Louis.
« Le président de la République présente ses sincères condoléances à la famille, a déclaré Augustin Tine. Quoi qu’il arrive, nous pouvons manifester, mais aller lancer des pierres en direction de personnes qui sont chargées de votre sécurité, cela pose problème. »
La société civile monte au créneau
Les autorités ont promis une enquête sur ce drame. Les étudiants exigent la justice et la société civile a également multiplié les déclarations, notamment le mouvement « Y en a marre », représenté au Sénégal par Fadel Barro, qui estime que la violence des forces de l’ordre est devenue quotidienne : « C’est un sang de trop qui coule. C’est la deuxième fois qu’un étudiant meurt sous le régime de Macky Sall. C’est trop. Le 19 avril dernier, des jeunes de "Y'en a marre" ont été tabassés dans les commissariats de police et il ne s’est absolument rien passé. Il faut que, cette fois-ci au moins, des têtes tombent. C’est une répression de plus en plus sanglante, c’est une poussée autoritaire et c’est cela qu’il faut arrêter. »
Mais pour le moment, la tension ne cesse de grimper depuis mardi et les affrontements violents se poursuivent à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, entre les forces de l'ordre et les étudiants.
Rfi
« Depuis ce matin, le campus est bloqué. On ne va jamais reculer, assure-t-il au micro de RFI. Rien ne fonctionne actuellement, tout est bloqué, tout est paralysé au sein de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. En ce moment, on n’attend rien des autorités parce que le président nous avait promis qu'on n'aurait plus de retard de bourses. Ce n’est pas n’importe qui qui a parlé. Il nous a déçus. »
Condoléances de Macky Sall
De leur côté, les autorités ont multiplié les déclarations depuis mardi pour tenter de ramener le calme. Le porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, mais aussi le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye ou encore le ministre des Forces armées Augustin Tine, qui a fait passer le message du chef de l’Etat. Macky Sall a en effet présenté ses condoléances à la famille de Fallou Sène, l’étudiant tué mardi à Saint-Louis.
« Le président de la République présente ses sincères condoléances à la famille, a déclaré Augustin Tine. Quoi qu’il arrive, nous pouvons manifester, mais aller lancer des pierres en direction de personnes qui sont chargées de votre sécurité, cela pose problème. »
La société civile monte au créneau
Les autorités ont promis une enquête sur ce drame. Les étudiants exigent la justice et la société civile a également multiplié les déclarations, notamment le mouvement « Y en a marre », représenté au Sénégal par Fadel Barro, qui estime que la violence des forces de l’ordre est devenue quotidienne : « C’est un sang de trop qui coule. C’est la deuxième fois qu’un étudiant meurt sous le régime de Macky Sall. C’est trop. Le 19 avril dernier, des jeunes de "Y'en a marre" ont été tabassés dans les commissariats de police et il ne s’est absolument rien passé. Il faut que, cette fois-ci au moins, des têtes tombent. C’est une répression de plus en plus sanglante, c’est une poussée autoritaire et c’est cela qu’il faut arrêter. »
Mais pour le moment, la tension ne cesse de grimper depuis mardi et les affrontements violents se poursuivent à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, entre les forces de l'ordre et les étudiants.
Rfi