Le marché corrompu des « influenceurs » dans les réseaux sociaux
Ce type de fraude devient de plus en plus facile à commettre sur les réseaux sociaux. Ce sont des profils créés sur Facebook, Instagram ou une autre plateforme sociale, lesquels prétendent avoir des centaines de milliers d’abonnés (followers), fans, « j’aime » et commentaires pour attirer l’attention des agences de marketing et obtenir des avantages économiques provenant des campagnes publicitaires, des financements pour des voyages, des invitations à des restaurants, des événements ou recevoir des cadeaux juteux. Mais la réalité est que les agences et les marques sont victimes de fraude, avec des influenceurs qui se multiplient rapidement et artificiellement à travers l’achat massif d’abonnés inexistants. Beaucoup d’entre eux sont des « bots », des faux profils automatisés qui simulent être des vraies personnes avec des noms inventés et des photos volées, d’autres sont même le produit de l’usurpation d’identité d’utilisateurs réels.
C’est ce qu’a voulu démontrer l’agence espagnole spécialisée en marketing d’influence, H2H Human to Human. Elle a créé un nouveau profil sur Instagram en embauchant une actrice, elle a fait grandir artificiellement sa « nouvelle communauté » en achetant des paquets massifs de faux abonnés, j’aime et commentaires pour seulement 500 euros. La troisième semaine du projet, la fausse influenceuse, qui avec 30.000 faux abonnés achetés d’une manière planifiée pour éviter de lever des soupçons, a commencé à recevoir des offres commerciales et à être contactée directement par les agences et marques pour lui offrir des campagnes payées et d’autres types de collaborations. Ces dernières – les agences – n’ont vérifié aucune mesure de l’aptitude de la prétendue influenceuse. Un photographe professionnel et une styliste de mode ont rejoint ce projet de quatre mois de l’agence H2H, pour générer tout le contenu de haute qualité nécessaire et, de cette façon, passer inaperçus sur le réseau social, sans éveiller le moindre type de soupçon.
Avec cent mille abonnés fantômes et un million de faux « j’aime », cette influenceuse parvient à se faire offrir des vêtements, avoir des nuits gratuites dans des hôtels, des taxis à disposition, des déjeuners et dîners sans frais pour elle et ses amis, des invitations à de grands événements de mode et s’infiltrer dans le monde des influenceurs. Seulement quatre mois ont été nécessaires pour créer une fausse « influenceuse » et faire tomber plusieurs agences dans le piège. Luis Díaz, Directeur Général de l’agence H2H, leader de ce projet, souligne que « l’objectif de cette expérience est simplement de découvrir ce qui existe réellement dans le monde de l’influenceur, et que personne ne semble voir ».
Les agences et les marques : victimes ou complices
Un fort pourcentage des marques utilise des influenceurs pour leurs stratégies de marketing, sur différentes plateformes de réseaux sociaux. Le marketing des influenceurs est cependant en train de devenir un cauchemar, en grande partie à cause les influenceurs imposteurs. Mais, qui est responsable de toute cette farce ? Luis Díaz indique à cet égard : « la responsabilité vient de nous tous, des marques, des agences… nous devons lutter contre ce type de fraude pour la professionnalisation du marketing de l’influence ».
Les conclusions du projet de l’agence H2H, qui démantèle le réseau des faux influenceurs, se résument, en premier lieu, au libre accès à une multitude de produits et services que les influenceurs peuvent obtenir ; deuxièmement, à la facilité d’acheter des abonnés, des fans, des commentaires, des j’aime, pour n’importe quel réseau social avec seulement un investissement minimal et ainsi obtenir une communauté qui parait importante et une fausse renommée sur internet. Enfin, le manque de régulation et de contrôle dans une industrie qui déplace des milliards de dollars dans le monde, sans que les agences se donnent la peine d’analyser la qualité ou l’authenticité du soi-disant indicateur de popularité, de ceux qui prétendent influencer leurs campagnes publicitaires.
Propagation massive de désinformation
D’autre part, la grande fraude des réseaux sociaux s’étend également à la vente de faux abonnés à des célébrités, des mannequins, des politiciens du monde entier et à toute personne qui ambitionne de devenir facilement un influenceur. Pour le vérifier par vous-même, faites une simple recherche sur Google en tapant « achat d’abonnés » sur Facebook, Instagram ou Twitter.
Ces profils frauduleux ou bots ont réussi à influencer les utilisateurs ordinaires à travers des messages viraux trompeurs qui se propagent dans les réseaux, qui sont en même temps partagés par des millions d’utilisateurs, qui ne réalisent pas la fausseté des nouvelles, contaminant ainsi les réseaux sociaux. L’impact généré a été le chaos et la confusion, et a même interféré dans le domaine politique, comme c’est arrivé à l’occasion des dernières élections présidentielles américaines.
Des faux influenceurs, la filtration de données, comme le cas récent de Facebook et Cambridge Analytica, et la manipulation irrégulière de l’information, ont été les plus grands scandales qui ont frappé les réseaux sociaux dernièrement, dont les mesures prises pour les combattre n’ont pas suffi à arrêter la propagation de mensonges, tromperies, comptes frauduleux et la diffusion massive de la désinformation.
Ce type de fraude devient de plus en plus facile à commettre sur les réseaux sociaux. Ce sont des profils créés sur Facebook, Instagram ou une autre plateforme sociale, lesquels prétendent avoir des centaines de milliers d’abonnés (followers), fans, « j’aime » et commentaires pour attirer l’attention des agences de marketing et obtenir des avantages économiques provenant des campagnes publicitaires, des financements pour des voyages, des invitations à des restaurants, des événements ou recevoir des cadeaux juteux. Mais la réalité est que les agences et les marques sont victimes de fraude, avec des influenceurs qui se multiplient rapidement et artificiellement à travers l’achat massif d’abonnés inexistants. Beaucoup d’entre eux sont des « bots », des faux profils automatisés qui simulent être des vraies personnes avec des noms inventés et des photos volées, d’autres sont même le produit de l’usurpation d’identité d’utilisateurs réels.
C’est ce qu’a voulu démontrer l’agence espagnole spécialisée en marketing d’influence, H2H Human to Human. Elle a créé un nouveau profil sur Instagram en embauchant une actrice, elle a fait grandir artificiellement sa « nouvelle communauté » en achetant des paquets massifs de faux abonnés, j’aime et commentaires pour seulement 500 euros. La troisième semaine du projet, la fausse influenceuse, qui avec 30.000 faux abonnés achetés d’une manière planifiée pour éviter de lever des soupçons, a commencé à recevoir des offres commerciales et à être contactée directement par les agences et marques pour lui offrir des campagnes payées et d’autres types de collaborations. Ces dernières – les agences – n’ont vérifié aucune mesure de l’aptitude de la prétendue influenceuse. Un photographe professionnel et une styliste de mode ont rejoint ce projet de quatre mois de l’agence H2H, pour générer tout le contenu de haute qualité nécessaire et, de cette façon, passer inaperçus sur le réseau social, sans éveiller le moindre type de soupçon.
Avec cent mille abonnés fantômes et un million de faux « j’aime », cette influenceuse parvient à se faire offrir des vêtements, avoir des nuits gratuites dans des hôtels, des taxis à disposition, des déjeuners et dîners sans frais pour elle et ses amis, des invitations à de grands événements de mode et s’infiltrer dans le monde des influenceurs. Seulement quatre mois ont été nécessaires pour créer une fausse « influenceuse » et faire tomber plusieurs agences dans le piège. Luis Díaz, Directeur Général de l’agence H2H, leader de ce projet, souligne que « l’objectif de cette expérience est simplement de découvrir ce qui existe réellement dans le monde de l’influenceur, et que personne ne semble voir ».
Les agences et les marques : victimes ou complices
Un fort pourcentage des marques utilise des influenceurs pour leurs stratégies de marketing, sur différentes plateformes de réseaux sociaux. Le marketing des influenceurs est cependant en train de devenir un cauchemar, en grande partie à cause les influenceurs imposteurs. Mais, qui est responsable de toute cette farce ? Luis Díaz indique à cet égard : « la responsabilité vient de nous tous, des marques, des agences… nous devons lutter contre ce type de fraude pour la professionnalisation du marketing de l’influence ».
Les conclusions du projet de l’agence H2H, qui démantèle le réseau des faux influenceurs, se résument, en premier lieu, au libre accès à une multitude de produits et services que les influenceurs peuvent obtenir ; deuxièmement, à la facilité d’acheter des abonnés, des fans, des commentaires, des j’aime, pour n’importe quel réseau social avec seulement un investissement minimal et ainsi obtenir une communauté qui parait importante et une fausse renommée sur internet. Enfin, le manque de régulation et de contrôle dans une industrie qui déplace des milliards de dollars dans le monde, sans que les agences se donnent la peine d’analyser la qualité ou l’authenticité du soi-disant indicateur de popularité, de ceux qui prétendent influencer leurs campagnes publicitaires.
Propagation massive de désinformation
D’autre part, la grande fraude des réseaux sociaux s’étend également à la vente de faux abonnés à des célébrités, des mannequins, des politiciens du monde entier et à toute personne qui ambitionne de devenir facilement un influenceur. Pour le vérifier par vous-même, faites une simple recherche sur Google en tapant « achat d’abonnés » sur Facebook, Instagram ou Twitter.
Ces profils frauduleux ou bots ont réussi à influencer les utilisateurs ordinaires à travers des messages viraux trompeurs qui se propagent dans les réseaux, qui sont en même temps partagés par des millions d’utilisateurs, qui ne réalisent pas la fausseté des nouvelles, contaminant ainsi les réseaux sociaux. L’impact généré a été le chaos et la confusion, et a même interféré dans le domaine politique, comme c’est arrivé à l’occasion des dernières élections présidentielles américaines.
Des faux influenceurs, la filtration de données, comme le cas récent de Facebook et Cambridge Analytica, et la manipulation irrégulière de l’information, ont été les plus grands scandales qui ont frappé les réseaux sociaux dernièrement, dont les mesures prises pour les combattre n’ont pas suffi à arrêter la propagation de mensonges, tromperies, comptes frauduleux et la diffusion massive de la désinformation.