La Russie a refusé de comparaître lundi lors de l'ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l'Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l'ONU d'ordonner à Moscou d'arrêter son invasion.
La délégation ukrainienne s'est retrouvée devant des bancs vides au moment de plaider sa cause au nom d'une population victime selon elle d'attaques mortelles, contrainte de se mettre à l'abri à cause du danger incessant.
"Des bébés naissent sous terre", a affirmé Anton Korynevich, membre de la délégation ukrainienne devant la cour.
La CIJ "déplore la non-comparution de la Fédération de Russie lors de cette procédure orale", a déclaré Joan Donoghue, juge présidente.
Alexander Shulgin, l'ambassadeur russe aux Pays-Bas, où siège la cour, a indiqué que le gouvernement russe n'entendait pas participer à la procédure orale, a-t-elle précisé.
"Le fait que les sièges que la Russie devait occuper sont vides en dit long", a lancé Anton Korynevich.
"Ils ne sont pas ici devant cette cour, ils sont sur les champs de bataille, menant une guerre agressive contre mon pays", a ajouté M. Korynevich. "C'est ainsi que la Russie règle ses différends".
Kiev a déposé le 26 février une requête devant la CIJ, qui siège à La Haye (Pays-Bas), quelques jours après le début de l'offensive russe en Ukraine. Ce pays demande au plus haut tribunal de l'ONU des mesures urgentes ordonnant à la Russie d'arrêter son invasion en Ukraine, avant de se prononcer sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre des années. La CIJ, qui a prévu des audiences mardi pour entendre les arguments de la Russie, a une "responsabilité d'agir", a soulevé Anton Korynevich. "La Russie doit être arrêtée, et la cour a un rôle à jouer pour arrêter cela", a-t-il déclaré.
La CIJ a été créée en 1946 pour régler les disputes entre les Etats. Ses jugements sont contraignants et sans appel, mais la cour n'a aucun moyen de les faire respecter. Le principal organe judiciaire de l'ONU fonde ses conclusions principalement sur les traités et les conventions. L'Ukraine et la Russie sont toutes deux parties à la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948.
La délégation ukrainienne s'est retrouvée devant des bancs vides au moment de plaider sa cause au nom d'une population victime selon elle d'attaques mortelles, contrainte de se mettre à l'abri à cause du danger incessant.
"Des bébés naissent sous terre", a affirmé Anton Korynevich, membre de la délégation ukrainienne devant la cour.
La CIJ "déplore la non-comparution de la Fédération de Russie lors de cette procédure orale", a déclaré Joan Donoghue, juge présidente.
Alexander Shulgin, l'ambassadeur russe aux Pays-Bas, où siège la cour, a indiqué que le gouvernement russe n'entendait pas participer à la procédure orale, a-t-elle précisé.
"Le fait que les sièges que la Russie devait occuper sont vides en dit long", a lancé Anton Korynevich.
"Ils ne sont pas ici devant cette cour, ils sont sur les champs de bataille, menant une guerre agressive contre mon pays", a ajouté M. Korynevich. "C'est ainsi que la Russie règle ses différends".
Kiev a déposé le 26 février une requête devant la CIJ, qui siège à La Haye (Pays-Bas), quelques jours après le début de l'offensive russe en Ukraine. Ce pays demande au plus haut tribunal de l'ONU des mesures urgentes ordonnant à la Russie d'arrêter son invasion en Ukraine, avant de se prononcer sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre des années. La CIJ, qui a prévu des audiences mardi pour entendre les arguments de la Russie, a une "responsabilité d'agir", a soulevé Anton Korynevich. "La Russie doit être arrêtée, et la cour a un rôle à jouer pour arrêter cela", a-t-il déclaré.
La CIJ a été créée en 1946 pour régler les disputes entre les Etats. Ses jugements sont contraignants et sans appel, mais la cour n'a aucun moyen de les faire respecter. Le principal organe judiciaire de l'ONU fonde ses conclusions principalement sur les traités et les conventions. L'Ukraine et la Russie sont toutes deux parties à la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948.