Le texte relève que depuis quelques temps, la RADIODIFFUSION TELEVISION SENEGALAISE (RTS) fait l’objet d’attaques intempestives de la part de certains opérateurs de télévisions privées. En vérité, ces opérateurs considèrent que la RTS capte une importante part du marché publicitaire audiovisuel et entretiennent un faux débat sur le financement de l’audiovisuel public et sur l’acquisition des droits de retransmission des évènements sportifs.
Face à cette situation, qui ressemble à une campagne d’intoxication, les cadres de la RTS tiennent à apporter des précisions, dans le but de rétablir la réalité des faits et éclairer l’opinion sur les questions soulevées :
- Sur le statut de la RTS :
«Nous rappelons que la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) est une société publique dont le Capital est détenu à 100% par l’Etat du Sénégal, qui en est donc l’actionnaire unique. A ce titre, à l’occasion de grands d’événements nationaux et internationaux (Sommets, Coupe d’Afrique des Nations, Coupe du Monde, Campagne électorale, festival, etc.), l’Etat met à la disposition de la RTS des moyens matériels et financiers nécessaires à la réalisation de la mission de service public qui lui est assignée. Ainsi, l’Etat du Sénégal ne fait que son devoir d’actionnaire exemplaire, en mettant la RTS dans les conditions d’assurer convenablement sa mission.
En outre, conformément à l’article 2 de ses statuts, la RTS « accomplit toutes les opérations commerciales, industrielles, mobilières et financières nécessaires à la réalisation de son objet social ».
- Sur les droits de retransmission :
Sur ce point, il est important de rappeler que, conformément à ses statuts, la RTS est le seul organe de presse audiovisuelle nationale sur lequel pèse des obligations et contraintes de service public. Par conséquent, il est tout à fait normal, pour des raisons de souveraineté nationale et d’intérêt général, que l’Etat mette à la disposition de la RTS les moyens nécessaires pour satisfaire tous les citoyens, à l’occasion des grands évènements sportifs comme la Coupe du Monde et la Coupe d’Afrique des Nations, dont les droits de retransmission terrestres s’acquièrent à des coûts exorbitants. Mais, pour l’Etat, l’essentiel c’est que tous les Sénégalais suivent les matchs, sans aucune contrainte sur les chaînes de radios et de télévisions publiques de la RTS.
- Sur le marché publicitaire :
Au Sénégal, aucune disposition législative ou réglementaire ne limite, encore moins, n’interdit au service public de l’audiovisuel de prendre des parts sur le marché publicitaire. En l’espèce, il importe de souligner que l’Etat ne peut pas interdire à un opérateur audiovisuel public, d’accéder à la publicité. Tout au plus, il peut réglementer le temps d’antenne réservé à la publicité.
Au surplus les promoteurs de télévisions et de radios privées doivent rester cohérents dans leurs discours. Ils soutiennent généralement avec «sondages » à l’appui, que leurs chaînes sont plus suivies que les chaînes de télévision et de radios de la RTS.
Pourtant, ils ont fini de faire un aveu quant à leurs difficultés d’engranger des parts du marché publicitaire. Tout le monde sait que les annonceurs ne sont pas des enfants de chœur. Ils ne font confiance à la RTS ni par complaisance, ni par philanthropie, encore moins par injonction de l’Etat. Ils ont besoin de visibilité pour leurs produits et ils savent que la RTS est la Télévision des Sénégalais.
"Tout en saluant les performances de nos services commerciaux, nous comptons aller au-delà des parts de marché enregistrées. C’est justement pour cela, et au grand bénéfice des téléspectateurs, que des actions concrètes sont en train d’être réalisées, en étroite collaboration avec la Direction générale, suite au séminaire de réflexion sur les contenus radio et télé tenu en mars dernier. La consolidation des acquis et l’amélioration des contenus permettront d’asseoir une meilleure confiance entre la RTS et les annonceurs", ont soutenu les cadres de la Rts.
Par ailleurs, si un opérateur décide d’investir, à des fins purement économiques, dans un groupe de médias à 100% privé, il doit se doter d’un business plan digne de ce nom, pour éviter de faire, plus tard, un pied d’appel à l’Etat en attaquant la RTS, soutient le communiqué.
Face à cette situation, qui ressemble à une campagne d’intoxication, les cadres de la RTS tiennent à apporter des précisions, dans le but de rétablir la réalité des faits et éclairer l’opinion sur les questions soulevées :
- Sur le statut de la RTS :
«Nous rappelons que la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) est une société publique dont le Capital est détenu à 100% par l’Etat du Sénégal, qui en est donc l’actionnaire unique. A ce titre, à l’occasion de grands d’événements nationaux et internationaux (Sommets, Coupe d’Afrique des Nations, Coupe du Monde, Campagne électorale, festival, etc.), l’Etat met à la disposition de la RTS des moyens matériels et financiers nécessaires à la réalisation de la mission de service public qui lui est assignée. Ainsi, l’Etat du Sénégal ne fait que son devoir d’actionnaire exemplaire, en mettant la RTS dans les conditions d’assurer convenablement sa mission.
En outre, conformément à l’article 2 de ses statuts, la RTS « accomplit toutes les opérations commerciales, industrielles, mobilières et financières nécessaires à la réalisation de son objet social ».
- Sur les droits de retransmission :
Sur ce point, il est important de rappeler que, conformément à ses statuts, la RTS est le seul organe de presse audiovisuelle nationale sur lequel pèse des obligations et contraintes de service public. Par conséquent, il est tout à fait normal, pour des raisons de souveraineté nationale et d’intérêt général, que l’Etat mette à la disposition de la RTS les moyens nécessaires pour satisfaire tous les citoyens, à l’occasion des grands évènements sportifs comme la Coupe du Monde et la Coupe d’Afrique des Nations, dont les droits de retransmission terrestres s’acquièrent à des coûts exorbitants. Mais, pour l’Etat, l’essentiel c’est que tous les Sénégalais suivent les matchs, sans aucune contrainte sur les chaînes de radios et de télévisions publiques de la RTS.
- Sur le marché publicitaire :
Au Sénégal, aucune disposition législative ou réglementaire ne limite, encore moins, n’interdit au service public de l’audiovisuel de prendre des parts sur le marché publicitaire. En l’espèce, il importe de souligner que l’Etat ne peut pas interdire à un opérateur audiovisuel public, d’accéder à la publicité. Tout au plus, il peut réglementer le temps d’antenne réservé à la publicité.
Au surplus les promoteurs de télévisions et de radios privées doivent rester cohérents dans leurs discours. Ils soutiennent généralement avec «sondages » à l’appui, que leurs chaînes sont plus suivies que les chaînes de télévision et de radios de la RTS.
Pourtant, ils ont fini de faire un aveu quant à leurs difficultés d’engranger des parts du marché publicitaire. Tout le monde sait que les annonceurs ne sont pas des enfants de chœur. Ils ne font confiance à la RTS ni par complaisance, ni par philanthropie, encore moins par injonction de l’Etat. Ils ont besoin de visibilité pour leurs produits et ils savent que la RTS est la Télévision des Sénégalais.
"Tout en saluant les performances de nos services commerciaux, nous comptons aller au-delà des parts de marché enregistrées. C’est justement pour cela, et au grand bénéfice des téléspectateurs, que des actions concrètes sont en train d’être réalisées, en étroite collaboration avec la Direction générale, suite au séminaire de réflexion sur les contenus radio et télé tenu en mars dernier. La consolidation des acquis et l’amélioration des contenus permettront d’asseoir une meilleure confiance entre la RTS et les annonceurs", ont soutenu les cadres de la Rts.
Par ailleurs, si un opérateur décide d’investir, à des fins purement économiques, dans un groupe de médias à 100% privé, il doit se doter d’un business plan digne de ce nom, pour éviter de faire, plus tard, un pied d’appel à l’Etat en attaquant la RTS, soutient le communiqué.