“Il y a peut être erreur de la part de Hadjibou Soumare.
Toutefois sans aucune affirmation de sa part. Mais le placer en garde à vue est une erreur. S’il n’existe aucune base sérieuse motivant ses questions qu’il s’en excuse publiquement et que cela serve de leçon”. Ainsi s’est exprimé Abdoul Mbaye, Premier ministre du Sénégal de de 2012 à 213, après l’arrestation de son lointain prédécesseur.
L’ancien Premier ministre (2007-2009) sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré a été placé jeudi en garde à vue, après avoir demandé au président Macky Sall s’il avait participé au financement présumé d’une figure politique française. M. Soumaré avait interpellé dans une lettre le président Sall sur la véracité ou non d’un don de « 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards de FCFA » à une « personnalité politique française » dont le parti se distingue « par la haine et le rejet de l’autre », sans citer de nom.
Il avait également demandé à Macky Sall s’il est « dans la logique du report » de l’élection présidentielle de 2024, dans cette lettre publiée le week-end dernier. Le gouvernement avait démenti tout don financier en faveur de la responsable du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue le 18 janvier par le président Macky Sall à Dakar, en la citant nommément dans un communiqué publié mardi. Il « rejette et condamne fermement de telles insinuations, lâches et sans fondement », dans ce communiqué.
Toutefois sans aucune affirmation de sa part. Mais le placer en garde à vue est une erreur. S’il n’existe aucune base sérieuse motivant ses questions qu’il s’en excuse publiquement et que cela serve de leçon”. Ainsi s’est exprimé Abdoul Mbaye, Premier ministre du Sénégal de de 2012 à 213, après l’arrestation de son lointain prédécesseur.
L’ancien Premier ministre (2007-2009) sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré a été placé jeudi en garde à vue, après avoir demandé au président Macky Sall s’il avait participé au financement présumé d’une figure politique française. M. Soumaré avait interpellé dans une lettre le président Sall sur la véracité ou non d’un don de « 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards de FCFA » à une « personnalité politique française » dont le parti se distingue « par la haine et le rejet de l’autre », sans citer de nom.
Il avait également demandé à Macky Sall s’il est « dans la logique du report » de l’élection présidentielle de 2024, dans cette lettre publiée le week-end dernier. Le gouvernement avait démenti tout don financier en faveur de la responsable du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue le 18 janvier par le président Macky Sall à Dakar, en la citant nommément dans un communiqué publié mardi. Il « rejette et condamne fermement de telles insinuations, lâches et sans fondement », dans ce communiqué.