L’ancien Premier ministre sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré a été placé jeudi en garde à vue, après avoir demandé au président Macky Sall s’il avait participé au financement présumé d’une figure politique française. Une mesure que déplore, Aminata Touré, qui a affiché son soutien à M. Soumaré. “J’exprime ma solidarité et compassion au Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, sa mise en garde à vue est excessive et relève d’une volonté expresse d’humiliation.
Ceci n’honore pas notre Démocratie et il doit être libéré au plus vite”, a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux. L’opposant Soumaré, ministre du Budget puis Premier ministre de 2007 à 2009 sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012), a ensuite été président de la Commission de l’union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il a été convoqué jeudi à la police.
La raison : M. Soumaré avait interpellé dans une lettre le président Sall sur la véracité ou non d’un don de « 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards de FCFA » à une « personnalité politique française » dont le parti se distingue « par la haine et le rejet de l’autre », sans citer de nom. Il avait également demandé à Macky Sall s’il est « dans la logique du report » de l’élection présidentielle de 2024, dans cette lettre publiée le week-end dernier. Le gouvernement avait démenti tout don financier en faveur de la responsable du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue le 18 janvier par le président Macky Sall à Dakar, en la citant nommément dans un communiqué publié mardi. Il « rejette et condamne fermement de telles insinuations, lâches et sans fondement », dans ce communiqué.
Ceci n’honore pas notre Démocratie et il doit être libéré au plus vite”, a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux. L’opposant Soumaré, ministre du Budget puis Premier ministre de 2007 à 2009 sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012), a ensuite été président de la Commission de l’union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il a été convoqué jeudi à la police.
La raison : M. Soumaré avait interpellé dans une lettre le président Sall sur la véracité ou non d’un don de « 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards de FCFA » à une « personnalité politique française » dont le parti se distingue « par la haine et le rejet de l’autre », sans citer de nom. Il avait également demandé à Macky Sall s’il est « dans la logique du report » de l’élection présidentielle de 2024, dans cette lettre publiée le week-end dernier. Le gouvernement avait démenti tout don financier en faveur de la responsable du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue le 18 janvier par le président Macky Sall à Dakar, en la citant nommément dans un communiqué publié mardi. Il « rejette et condamne fermement de telles insinuations, lâches et sans fondement », dans ce communiqué.