Lundi dernier, Abdoulaye Bibi Baldé passait le témoin au nouveau Dg de La Poste nationale, Mohamadou Diaïté. Le nouveau patron de La Poste est venu avec un plan stratégique d’expansion (Pse), mais ce ne sera pas facile pour une société qui est au bord du gouffre. Si La Poste a perdu son rayonnement, c’est à cause de deux facteurs. D’une part, la perte de certains marchés comme celui de la téléphonie, des transferts et paiements par mandat, télégramme ; d’autre part, à cause d’une très mauvaise gestion et d’un recrutement politique préjudiciable aux ressources de l’entreprise.
Aucun responsable désigné…
Pour la situation dans laquelle se trouve cette entreprise, qui risque la fermeture ou la privatisation, personne n’est désigné. Avant La Poste, Sénégal Airlines a connu le sort que l’on sait. Créée en 2009, après la rupture du partenariat entre l’État du Sénégal et la compagnie Royal Air Maroc, Sénégal Airlines finira par crouler sous une dette de plus de 65 milliards FCfa. À cause d’une gestion inadéquate de la flotte et du personnel, la société finira par un dépôt de bilan. Et dire que le sort de Senegal Airlines guette la nouvelle compagnie Air Sénégal internationale SA !
Entre mauvaise gestion et népotisme
Ce qui est arrivé à Sénégal Airlines est quasi identique à la situation qui a prévalu à la Régie des chemins de fer du Sénégal. Pillée comme pas possible, la Rcfs qui a été créée en 1924, avec des lignes infranationales et une ligne internationale Dakar-Bamako, a commencé à sombrer dans le coma sous le régime d’Abdou Diouf, avant de succomber sous Me Abdoulaye Wade
L’utilisation des milliards en question ?
Les Ics, jadis un des plus grands fleurons de l’industrie sénégalaise, ont fini entre les mains de capitaux étrangers. Non seulement les Ics apportaient une part consistante dans le budget de l’État, mais elles étaient une grande pourvoyeuse d’emplois avec les usines de Darou Khoudoss 1, Darou Khoudoss 2, les ateliers mécaniques et la carrière minière.
La privation ou le depot de bilan
On ne sait pas trop comment cette société est tombée dans la morosité, mais les ouvriers ont commencé à avoir des problèmes à partir du contrat signé avec les Indiens, qui seront accusés plus tard, de ne pas respecter les clauses et de n’être mus que par le profit. Que ce soit La Poste, Senegal Airlines, la Régie des chemins de fer du Sénégal, les Industries chimiques du Sénégal…. Ces sociétés d’État partagent le sort d’avoir été coulées, avant d’être considérées comme des gouffres à milliards. Et jusqu’à présent, aucune responsabilité n’est située, a fortiori des poursuites engagées contre leurs auteurs délinquants financiers.
Aucun responsable désigné…
Pour la situation dans laquelle se trouve cette entreprise, qui risque la fermeture ou la privatisation, personne n’est désigné. Avant La Poste, Sénégal Airlines a connu le sort que l’on sait. Créée en 2009, après la rupture du partenariat entre l’État du Sénégal et la compagnie Royal Air Maroc, Sénégal Airlines finira par crouler sous une dette de plus de 65 milliards FCfa. À cause d’une gestion inadéquate de la flotte et du personnel, la société finira par un dépôt de bilan. Et dire que le sort de Senegal Airlines guette la nouvelle compagnie Air Sénégal internationale SA !
Entre mauvaise gestion et népotisme
Ce qui est arrivé à Sénégal Airlines est quasi identique à la situation qui a prévalu à la Régie des chemins de fer du Sénégal. Pillée comme pas possible, la Rcfs qui a été créée en 1924, avec des lignes infranationales et une ligne internationale Dakar-Bamako, a commencé à sombrer dans le coma sous le régime d’Abdou Diouf, avant de succomber sous Me Abdoulaye Wade
L’utilisation des milliards en question ?
Les Ics, jadis un des plus grands fleurons de l’industrie sénégalaise, ont fini entre les mains de capitaux étrangers. Non seulement les Ics apportaient une part consistante dans le budget de l’État, mais elles étaient une grande pourvoyeuse d’emplois avec les usines de Darou Khoudoss 1, Darou Khoudoss 2, les ateliers mécaniques et la carrière minière.
La privation ou le depot de bilan
On ne sait pas trop comment cette société est tombée dans la morosité, mais les ouvriers ont commencé à avoir des problèmes à partir du contrat signé avec les Indiens, qui seront accusés plus tard, de ne pas respecter les clauses et de n’être mus que par le profit. Que ce soit La Poste, Senegal Airlines, la Régie des chemins de fer du Sénégal, les Industries chimiques du Sénégal…. Ces sociétés d’État partagent le sort d’avoir été coulées, avant d’être considérées comme des gouffres à milliards. Et jusqu’à présent, aucune responsabilité n’est située, a fortiori des poursuites engagées contre leurs auteurs délinquants financiers.