Loin d’une querelle de demi-frères
C’est parce que, d’après la Ligue, la création de l’Etat d’Israël à l’origine de ce conflit, date du 14 mai 1948, à la suite de la fameuse déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères, M. Arthur James Balfour le 2 novembre 1917, qui promettait au mouvement sioniste la création d’un foyer où les juifs éparpillés dans le monde trouverait refuge. Les sionistes devaient, en contrepartie, participer au financement de la guerre et exercer des pressions sur les Etats-Unis pour qu’ils apportent leur soutien aux alliés dans la première guerre mondiale.
« Ceci est évidemment loin d’une querelle de demi-frères qui daterait de plusieurs milliers d’années. Cet Etat juif devait d’ailleurs, selon le premier vœu des sionistes, être créé en Ouganda ou en Argentine », a relevé la Ligue ;
Toujours selon imam Dame Ndiaye et ses camarades, « dire que Sarata ; qui était dans la même croyance que son époux Ibrahima (PSL), est juive, constitue une négation du verset 67 de la sourate AaH Imran qui stipule : ‘Ibrahima n’était ni juif ni chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (musulman). Il était point du nombre des associateurs’ ».
Pour ces imams et prédicateurs, « dire aussi que le prophète Ibrahima (PSL) a chassé Hadjiara de la maison parce qu’il était fou amoureux de Sarata, repose également sur une ignorance abyssale de l’histoire des prophètes : le prophète Ibrahima (PSL) n’a pas chassé Hadjara, mais celle a voyagé avec lui pour aller s’installer, sur ordre d’Allah (SWT), aux lieux où ils devaient lui (Abraham) et son fils Ismael, élever les bases de la première maison d’Allah (sourate 2 verset 127) ».
« Une blasphème et un acte d’apostasie qui excluent son auteur de l’islam »
La Ligue a tenu à préciser que le rite du pèlerinage islamique et ses lieux sont clairement définis dans le Coran. « Le Prophète Mouhammed (PSL) l’a accompli avec ses compagnons à Bakka, le lieu de l’emplacement de la Kabba, à Saffa-Marwa et dans les autres lieux saints tels que Mina, Arafat et Mouzdalifa. Le pèlerinage s’accomplit depuis cette date de la même manière. Une tentative de remise en cause de ce pilier fondamental constitue, sans nul doute, un blasphème et un acte d’apostasie qui excluent son auteur de l’islam », lit-on dans le document.
Manque de considération et de respect à 2 milliards de musulmans
Par ailleurs, ces imams estiment que « le verbe et la manière arrogant utilisée par M. Idrissa Seck dans cette déclaration heurtent la conscience de tout croyant musulman ». « Utiliser des mots comme : ensemencer, chasser, traiter le prophète Ibrahima (PSL) de fou amoureux, qualifier notre prophète Mouhammad (PSl) d’Arabe bédouin, est un manque de considération et de respect pour deux milliards d’individus qui les portent dans leur cœur », a souligné la Ligue.
En outre, la Ligue a appelé le patron de Rewmi a retiré ses propos et à présenter ses excuses à l’ensemble de la communauté musulmane, pour avoir porté atteinte à leur foi et à leurs symboles, et avoir terni l’image de leurs références religieuses.
Vox Populi
C’est parce que, d’après la Ligue, la création de l’Etat d’Israël à l’origine de ce conflit, date du 14 mai 1948, à la suite de la fameuse déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères, M. Arthur James Balfour le 2 novembre 1917, qui promettait au mouvement sioniste la création d’un foyer où les juifs éparpillés dans le monde trouverait refuge. Les sionistes devaient, en contrepartie, participer au financement de la guerre et exercer des pressions sur les Etats-Unis pour qu’ils apportent leur soutien aux alliés dans la première guerre mondiale.
« Ceci est évidemment loin d’une querelle de demi-frères qui daterait de plusieurs milliers d’années. Cet Etat juif devait d’ailleurs, selon le premier vœu des sionistes, être créé en Ouganda ou en Argentine », a relevé la Ligue ;
Toujours selon imam Dame Ndiaye et ses camarades, « dire que Sarata ; qui était dans la même croyance que son époux Ibrahima (PSL), est juive, constitue une négation du verset 67 de la sourate AaH Imran qui stipule : ‘Ibrahima n’était ni juif ni chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (musulman). Il était point du nombre des associateurs’ ».
Pour ces imams et prédicateurs, « dire aussi que le prophète Ibrahima (PSL) a chassé Hadjiara de la maison parce qu’il était fou amoureux de Sarata, repose également sur une ignorance abyssale de l’histoire des prophètes : le prophète Ibrahima (PSL) n’a pas chassé Hadjara, mais celle a voyagé avec lui pour aller s’installer, sur ordre d’Allah (SWT), aux lieux où ils devaient lui (Abraham) et son fils Ismael, élever les bases de la première maison d’Allah (sourate 2 verset 127) ».
« Une blasphème et un acte d’apostasie qui excluent son auteur de l’islam »
La Ligue a tenu à préciser que le rite du pèlerinage islamique et ses lieux sont clairement définis dans le Coran. « Le Prophète Mouhammed (PSL) l’a accompli avec ses compagnons à Bakka, le lieu de l’emplacement de la Kabba, à Saffa-Marwa et dans les autres lieux saints tels que Mina, Arafat et Mouzdalifa. Le pèlerinage s’accomplit depuis cette date de la même manière. Une tentative de remise en cause de ce pilier fondamental constitue, sans nul doute, un blasphème et un acte d’apostasie qui excluent son auteur de l’islam », lit-on dans le document.
Manque de considération et de respect à 2 milliards de musulmans
Par ailleurs, ces imams estiment que « le verbe et la manière arrogant utilisée par M. Idrissa Seck dans cette déclaration heurtent la conscience de tout croyant musulman ». « Utiliser des mots comme : ensemencer, chasser, traiter le prophète Ibrahima (PSL) de fou amoureux, qualifier notre prophète Mouhammad (PSl) d’Arabe bédouin, est un manque de considération et de respect pour deux milliards d’individus qui les portent dans leur cœur », a souligné la Ligue.
En outre, la Ligue a appelé le patron de Rewmi a retiré ses propos et à présenter ses excuses à l’ensemble de la communauté musulmane, pour avoir porté atteinte à leur foi et à leurs symboles, et avoir terni l’image de leurs références religieuses.
Vox Populi