En octobre 2015, les premiers cas de virus Zika sont enregistrés au Cap-Vert. Ce virus qui se transmet à l'homme majoritairement par piqûre de moustiques infectés serait arrivé dans le pays par le biais d'un voyageur venu d'Amérique du Sud. Le Cap-Vert a alors pris toutes les mesures pour éviter sa propagation, avec des campagnes de sensibilisation et de prévention contre les moustiques et la désinsectisation de tous les avions avant de quitter le pays.
Parce que le virus Zika est discret. Dans sept cas sur dix, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Dans le cas contraire, cela ressemble à une grippe. Le virus est surtout dangereux pour les femmes enceintes. Il provoquerait une malformation du fœtus appelée microcéphalie.
Ces trois nouveaux cas en Guinée-Bissau sont préoccupants, mais pas alarmants. D'autres analyses seront faites, confirme Placido Cardoso, directeur de l'Institut supérieur de la santé publique. « Nous continuons les recherches en laboratoire. Selon l’institut Pasteur, il reste encore des analyses à faire, ce que nous appelons dans notre jargon le séquençage de l’ADN du virus afin de pouvoir connaître le sérotypes et toutes les caractéristiques de ce virus. Nous avons donc envoyé à Dakar de nouveaux échantillons prélevés sur ces trois cas pour combler les examens manquants », explique-t-il.
Le pays a quand même mis en place de mesures préventives. Le virus ne doit pas atteindre le continent et provoquer une nouvelle épidémie.
RFI
Parce que le virus Zika est discret. Dans sept cas sur dix, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Dans le cas contraire, cela ressemble à une grippe. Le virus est surtout dangereux pour les femmes enceintes. Il provoquerait une malformation du fœtus appelée microcéphalie.
Ces trois nouveaux cas en Guinée-Bissau sont préoccupants, mais pas alarmants. D'autres analyses seront faites, confirme Placido Cardoso, directeur de l'Institut supérieur de la santé publique. « Nous continuons les recherches en laboratoire. Selon l’institut Pasteur, il reste encore des analyses à faire, ce que nous appelons dans notre jargon le séquençage de l’ADN du virus afin de pouvoir connaître le sérotypes et toutes les caractéristiques de ce virus. Nous avons donc envoyé à Dakar de nouveaux échantillons prélevés sur ces trois cas pour combler les examens manquants », explique-t-il.
Le pays a quand même mis en place de mesures préventives. Le virus ne doit pas atteindre le continent et provoquer une nouvelle épidémie.
RFI