« Nous sommes ouverts, avec le président de la République, à une réforme ambitieuse de la zone franc », a affirmé le ministre lors d’une conférence de presse à Paris, au terme d’une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des pays membres du franc CFA.
« Nous sommes disponibles et nous sommes prêts », a-t-il ajouté. « Ensuite, c’est aux États membres de décider ce qu’ils souhaitent. C’est à eux et à eux seuls », a prévenu le ministre français qui a dit entendre « les attentes des États et des peuples » sur la réforme du franc CFA, en vigueur dans 15 pays africains répartis en trois zones.
La stabilité des taux de change
Il a toutefois longuement énuméré les mérites de cette devise, alors que les pays d’Afrique de l’Ouest ont l’intention de se doter d’une monnaie l’année prochaine.
« La zone franc est un espace de stabilité et de prospérité », a assuré Bruno Le Maire. « Elle permet à tous les États membres de travailler ensemble, d’être solidaires, de faire converger davantage les économies », a-t-il déclaré. « Être ensemble, ça protège ! C’est vrai pour les États de la zone franc et c’est vrai pour les États de la zone euro », a-t-il souligné.
Il a aussi qualifié d’acquis « fondamental » la stabilité des taux de change pour la zone franc « à un moment où l’on voit resurgir le risque d’une guerre des monnaies et des changes », rappelant aussi qu’il n’y avait pas d’inflation dans les pays membres.
Adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique
Début juillet, le président Emmanuel Macron avait assuré que le sujet délicat de l’avenir du franc CFA pouvait être discuté « de manière apaisée » et « sans tabou ».
Les quinze membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) - dont le Ghana - se sont mis d’accord fin juin pour l’adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique - l’eco - qui sonnerait le glas du franc CFA dans cette région.
Ouest France
« Nous sommes disponibles et nous sommes prêts », a-t-il ajouté. « Ensuite, c’est aux États membres de décider ce qu’ils souhaitent. C’est à eux et à eux seuls », a prévenu le ministre français qui a dit entendre « les attentes des États et des peuples » sur la réforme du franc CFA, en vigueur dans 15 pays africains répartis en trois zones.
La stabilité des taux de change
Il a toutefois longuement énuméré les mérites de cette devise, alors que les pays d’Afrique de l’Ouest ont l’intention de se doter d’une monnaie l’année prochaine.
« La zone franc est un espace de stabilité et de prospérité », a assuré Bruno Le Maire. « Elle permet à tous les États membres de travailler ensemble, d’être solidaires, de faire converger davantage les économies », a-t-il déclaré. « Être ensemble, ça protège ! C’est vrai pour les États de la zone franc et c’est vrai pour les États de la zone euro », a-t-il souligné.
Il a aussi qualifié d’acquis « fondamental » la stabilité des taux de change pour la zone franc « à un moment où l’on voit resurgir le risque d’une guerre des monnaies et des changes », rappelant aussi qu’il n’y avait pas d’inflation dans les pays membres.
Adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique
Début juillet, le président Emmanuel Macron avait assuré que le sujet délicat de l’avenir du franc CFA pouvait être discuté « de manière apaisée » et « sans tabou ».
Les quinze membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) - dont le Ghana - se sont mis d’accord fin juin pour l’adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique - l’eco - qui sonnerait le glas du franc CFA dans cette région.
Ouest France