La Corée du Nord poursuit les provocations, avec un premier test en cette nouvelle année. Le pays a procédé au tir de ce qui serait un missile balistique mercredi 5 janvier vers 8 h 10 (0 h 10 à Paris), ont déclaré les garde-côtes japonais dans un communiqué.
S'exprimant devant les journalistes à Tokyo, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré qu'il était "très regrettable" que la Corée du Nord ait multiplié depuis l'an dernier les tirs de missiles. Il a déclaré à la presse que le gouvernement japonais analysait les détails, notamment le nombre de missiles qui ont pu être lancés.
L'agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté, pour sa part, que Pyongyang avait effectué le tir d'un projectile non identifié au large de sa côte Est.
Le projectile a été tiré dans la mer à l'est de la péninsule (mer du Japon, ou mer de l'Est selon l'appellation coréenne), ont précisé les chefs d'état-major interarmées de la Corée du Sud dans un communiqué, sans donner plus de détails dans l'immédiat. "Notre armée demeure préparée à de possibles lancements supplémentaires, en surveillant de près la situation en coopération étroite avec les États-Unis", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité nationale à Séoul a tenu une réunion d'urgence, exprimant sa préoccupation que l'essai nord-coréen soit survenu "lors d'une période durant laquelle la stabilité interne et externe est extrêmement importante".