Il s’agit d'un Missile Balistique Intercontinental (ICBM), capable d’atteindre les États-Unis. La Corée du Nord en possédait déjà , mais celui dévoilé ce samedi 10 octobre est immense, plus long et plus large que les précédents.
Selon des spécialistes, ce missible, qui a été montré sur un véhicule de transport à 11 essieux, serait l'un des plus grands au monde, s'il devenait opérationnel.
« Nous continuerons à renforcer notre armée, » a affirmé Kim Jong-un au cours d'un discours d’une bonne demi-heure, durant lequel il n'a pas une seule fois mentionné les États-Unis. Mais le message envoyé par le leader nord-coréen reste néanmoins offensif, à quelques semaines de la présidentielle américaine.
Le Hwasong-15, le missile à la plus longue portée jamais testé par la Corée du Nord, et ce qui semblait être un nouveau missile balistique lancé par des sous-marins (SLBM), étaient également exposés.
Main tendue à la Corée du Sud
En Corée du Sud, c'est plutot le discours du leader du Nord qui a retenu l'attention, rapporte notre envoyé spécial à Séoul, Nicolas Rocca. Car c’est un chef d’État ému, presque en larmes, qui s’est présenté sur la place Kim Il-sung de Pyongyang ce samedi devant des milliers de spectateurs.
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Une émotion que l’on explique ici à Séoul par les difficultés économiques que connaît le voisin du Nord, aggravées par les inondations de ces dernières semaines et par les restrictions sanitaires. Toutefois, à en croire le dirigeant nord-coréen, il n’y aurait pas moindre cas de Covid à déplorer au nord.
Mais si K Jong-un s’est concentré sur la politique interne, il s’est aussi adressé à Séoul. « Nous envoyons la chaleur de notre cœur à nos compatriotes sud-coréens bien-aimés, afin qu’ils surmontent l’épreuve du coronavirus », a-t-il affirmé.
Un pas vers le Sud après des derniers mois complexes entre les deux pays. En juin, c’était le bureau des relations intercoréennes qui explosaient à la frontière, et fin septembre un fonctionnaire sud coréen présent dans les eaux territoriales du Nord a été abattu. Un acte qui avait forcé le dirigeant de Pyongyang à formuler de rares excuses.
Pour autant, au-delà des messages symboliques, les décisions politiques seront prises en janvier prochain, à l’occasion du second congrès exceptionnel du parti, le premier depuis 2016.
Selon des spécialistes, ce missible, qui a été montré sur un véhicule de transport à 11 essieux, serait l'un des plus grands au monde, s'il devenait opérationnel.
« Nous continuerons à renforcer notre armée, » a affirmé Kim Jong-un au cours d'un discours d’une bonne demi-heure, durant lequel il n'a pas une seule fois mentionné les États-Unis. Mais le message envoyé par le leader nord-coréen reste néanmoins offensif, à quelques semaines de la présidentielle américaine.
Le Hwasong-15, le missile à la plus longue portée jamais testé par la Corée du Nord, et ce qui semblait être un nouveau missile balistique lancé par des sous-marins (SLBM), étaient également exposés.
Main tendue à la Corée du Sud
En Corée du Sud, c'est plutot le discours du leader du Nord qui a retenu l'attention, rapporte notre envoyé spécial à Séoul, Nicolas Rocca. Car c’est un chef d’État ému, presque en larmes, qui s’est présenté sur la place Kim Il-sung de Pyongyang ce samedi devant des milliers de spectateurs.
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Une émotion que l’on explique ici à Séoul par les difficultés économiques que connaît le voisin du Nord, aggravées par les inondations de ces dernières semaines et par les restrictions sanitaires. Toutefois, à en croire le dirigeant nord-coréen, il n’y aurait pas moindre cas de Covid à déplorer au nord.
Mais si K Jong-un s’est concentré sur la politique interne, il s’est aussi adressé à Séoul. « Nous envoyons la chaleur de notre cœur à nos compatriotes sud-coréens bien-aimés, afin qu’ils surmontent l’épreuve du coronavirus », a-t-il affirmé.
Un pas vers le Sud après des derniers mois complexes entre les deux pays. En juin, c’était le bureau des relations intercoréennes qui explosaient à la frontière, et fin septembre un fonctionnaire sud coréen présent dans les eaux territoriales du Nord a été abattu. Un acte qui avait forcé le dirigeant de Pyongyang à formuler de rares excuses.
Pour autant, au-delà des messages symboliques, les décisions politiques seront prises en janvier prochain, à l’occasion du second congrès exceptionnel du parti, le premier depuis 2016.