Il s’agira également de s’orienter davantage vers la CEDEAO des peuples dont la consolidation nécessite "des moyens financiers conséquents", a relevé Macky Sall.
La CEDEAO "doit d’ores et déjà se positionner avec des projets régionaux à soumettre à la Chine et à l’Inde", deux pays qui ont récemment annoncé des mécanismes de financements conséquents au profit du continent africain, a indiqué Macky Sall, également président en exercice de l’organisation communautaire ouest-africaine.
"Pour rester performante, la CEDEAO des peuples a un coût et des exigences", a-t-il déclaré à l’ouverture de la 48-e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, coïncidant avec le 40-e anniversaire de cette organisation.
L’avènement de la CEDEAO des peuples nécessite, selon lui, "des moyens financiers conséquents, des méthodes d’organisation et de fonctionnement revitalisées et une meilleure rationalisation de ses travaux".
De "grands chantiers restent inachevés dans les secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie et du capital humain", a-t-il indiqué, en affirmant que la CEDEAO "doit évoluer en s’adaptant aux réalités de son temps et aux priorités qui s’y attachent".
"Quarante ans après, le moment est venu pour une introspection critique et objective qui nous permettra d’améliorer nos performances et d’envisager l’avenir avec confiance", a déclaré le Chef d’Etat sénégalais.
Pour Macky Sall, les perspectives d’un approfondissement de l’intégration régionale engagent la CEDEAO à réussir, par exemple, "une production agricole à plus grande échelle".
Cette perspective doit également amener l’organisation communautaire "à former plus de ressources humaines de qualité, à réaliser plus de routes, plus d’autoroutes, plus de chemins de fer, plus de centrales électriques, de barrages hydro-électriques et de lignes d’interconnexion".
Macky Sall s’est toutefois félicité des acquis démocratiques enregistrés dans les pays membres de la CEDEAO et "des progrès significatifs dans le sens de l’intégration économique et citoyenne".
"Avec le lancement, en janvier dernier, du Tarif extérieur commun de la CEDEAO, nous avons ajouté une nouvelle pierre angulaire à l’édifice du grand marché ouest-africain", a fait observer le Chef de l’Etat sénégalais.
"Après le passeport de la CEDEAO effectif depuis plusieurs années, l’émission prochaine de la carte d’identité biométrique de la CEDEAO viendra renforcer le sentiment d’appartenance communautaire que porte notre vision partagée de la CEDEAO des peuples".
Cette 48-e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO coïncide avec les 40 ans de l’organisation communautaire dont l’anniversaire sera commémoré jeudi dans le cadre de ce sommet.
Un film documentaire intitulé "Si la CEDEAO m’était contée" sera projetée à cette occasion, avant que le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouedraogo ne remette des cartes d’identité numérique aux Chefs d’Etat et de gouvernement.
Il sera par ailleurs procédé au dévoilement du timbre commémoratif du 40-e anniversaire par le président en exercice, suivi du timbrage et de la remise des enveloppes, sans compter les prestations culturelles prévues.
Des représentants du secteur privé, des femmes et des jeunes seront ensuite appelés à délivrer chacun des "messages d’une CEDEAO des peuples".
APS
La CEDEAO "doit d’ores et déjà se positionner avec des projets régionaux à soumettre à la Chine et à l’Inde", deux pays qui ont récemment annoncé des mécanismes de financements conséquents au profit du continent africain, a indiqué Macky Sall, également président en exercice de l’organisation communautaire ouest-africaine.
"Pour rester performante, la CEDEAO des peuples a un coût et des exigences", a-t-il déclaré à l’ouverture de la 48-e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, coïncidant avec le 40-e anniversaire de cette organisation.
L’avènement de la CEDEAO des peuples nécessite, selon lui, "des moyens financiers conséquents, des méthodes d’organisation et de fonctionnement revitalisées et une meilleure rationalisation de ses travaux".
De "grands chantiers restent inachevés dans les secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie et du capital humain", a-t-il indiqué, en affirmant que la CEDEAO "doit évoluer en s’adaptant aux réalités de son temps et aux priorités qui s’y attachent".
"Quarante ans après, le moment est venu pour une introspection critique et objective qui nous permettra d’améliorer nos performances et d’envisager l’avenir avec confiance", a déclaré le Chef d’Etat sénégalais.
Pour Macky Sall, les perspectives d’un approfondissement de l’intégration régionale engagent la CEDEAO à réussir, par exemple, "une production agricole à plus grande échelle".
Cette perspective doit également amener l’organisation communautaire "à former plus de ressources humaines de qualité, à réaliser plus de routes, plus d’autoroutes, plus de chemins de fer, plus de centrales électriques, de barrages hydro-électriques et de lignes d’interconnexion".
Macky Sall s’est toutefois félicité des acquis démocratiques enregistrés dans les pays membres de la CEDEAO et "des progrès significatifs dans le sens de l’intégration économique et citoyenne".
"Avec le lancement, en janvier dernier, du Tarif extérieur commun de la CEDEAO, nous avons ajouté une nouvelle pierre angulaire à l’édifice du grand marché ouest-africain", a fait observer le Chef de l’Etat sénégalais.
"Après le passeport de la CEDEAO effectif depuis plusieurs années, l’émission prochaine de la carte d’identité biométrique de la CEDEAO viendra renforcer le sentiment d’appartenance communautaire que porte notre vision partagée de la CEDEAO des peuples".
Cette 48-e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO coïncide avec les 40 ans de l’organisation communautaire dont l’anniversaire sera commémoré jeudi dans le cadre de ce sommet.
Un film documentaire intitulé "Si la CEDEAO m’était contée" sera projetée à cette occasion, avant que le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouedraogo ne remette des cartes d’identité numérique aux Chefs d’Etat et de gouvernement.
Il sera par ailleurs procédé au dévoilement du timbre commémoratif du 40-e anniversaire par le président en exercice, suivi du timbrage et de la remise des enveloppes, sans compter les prestations culturelles prévues.
Des représentants du secteur privé, des femmes et des jeunes seront ensuite appelés à délivrer chacun des "messages d’une CEDEAO des peuples".
APS