Nous votons depuis 1848, avec l'institution de l'élection d'un député représentant la colonie du Sénégal à l'Assemblée nationale française. Avant la 2e guerre mondiale, le seul territoire africain constituant notre actuelle République, avait ce privilège.
Des soubresauts politiques et des campagnes électorales sertis de bruyantes, sourdes, voire violentes intrigues et autres querelles byzantines, ont souvent marqué ces joutes sénégalaises.
Il en a presque toujours été ainsi, de la première en 1948, où fut élu Barthélémy Durand Valentin à l'élection du premier député noir Blaise Diagne en 1914, jusqu'aux choix portés sur Ngalandou Diouf, Lamine Guèye, Senghor, Mamadou Dia, des années 1945 à 1956.
Les campagnes et post-crises électorales des années 1988, 1993, 2000, 2012, portent aussi à peu près les mêmes stigmates. Toutefois, le peuple sénégalais a toujours su faire preuve d'une résilience à la hauteur des enjeux stratégiques, que sont la cohésion sociale et la concorde nationale.
La vitalité d'une démocratie se jauge aussi et surtout, par l'existence d'alternances politiques au pouvoir. 2000, 2012, 2024 et 1951, sont des repères historiques majeurs dans ce sens. Dieu merci, nous disposons de "suffisamment de ressorts", comme le répète un célèbre chroniqueur politique, pour nous sortir des impasses difficiles.
C'est ce que l'on encore de revivre ces derniers mois, voire ces dernières années, avec ce long et tumultueux épisode dont le dénouement heureux est l'élection triomphale, des le 1er tour de scrutin, de M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au poste de président de la République du Sénégal.
Ainsi, la vitrine démocratique sénégalaise exposée aux cyclones, est loin d'être craquelée comme le redoutaient bien des médias et observateurs internationaux, qui ont afflué ces derniers mois à Dakar.
Au contraire, elle est encore portée au pinacle et chantée à travers le monde. C'est cela, la marque des grands peuples. De ce point de vue, le petit Sénégal avec ses 196 000 km² et ses 18 millions d'âmes, n'a rien à envier aux grands de ce monde.
Cheikh Lamane Diop
Des soubresauts politiques et des campagnes électorales sertis de bruyantes, sourdes, voire violentes intrigues et autres querelles byzantines, ont souvent marqué ces joutes sénégalaises.
Il en a presque toujours été ainsi, de la première en 1948, où fut élu Barthélémy Durand Valentin à l'élection du premier député noir Blaise Diagne en 1914, jusqu'aux choix portés sur Ngalandou Diouf, Lamine Guèye, Senghor, Mamadou Dia, des années 1945 à 1956.
Les campagnes et post-crises électorales des années 1988, 1993, 2000, 2012, portent aussi à peu près les mêmes stigmates. Toutefois, le peuple sénégalais a toujours su faire preuve d'une résilience à la hauteur des enjeux stratégiques, que sont la cohésion sociale et la concorde nationale.
La vitalité d'une démocratie se jauge aussi et surtout, par l'existence d'alternances politiques au pouvoir. 2000, 2012, 2024 et 1951, sont des repères historiques majeurs dans ce sens. Dieu merci, nous disposons de "suffisamment de ressorts", comme le répète un célèbre chroniqueur politique, pour nous sortir des impasses difficiles.
C'est ce que l'on encore de revivre ces derniers mois, voire ces dernières années, avec ce long et tumultueux épisode dont le dénouement heureux est l'élection triomphale, des le 1er tour de scrutin, de M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au poste de président de la République du Sénégal.
Ainsi, la vitrine démocratique sénégalaise exposée aux cyclones, est loin d'être craquelée comme le redoutaient bien des médias et observateurs internationaux, qui ont afflué ces derniers mois à Dakar.
Au contraire, elle est encore portée au pinacle et chantée à travers le monde. C'est cela, la marque des grands peuples. De ce point de vue, le petit Sénégal avec ses 196 000 km² et ses 18 millions d'âmes, n'a rien à envier aux grands de ce monde.
Cheikh Lamane Diop