Avant sa prise de fonction comme chef de l’Etat, le président Macky Sall avait fait état d’un patrimoine de 8 milliards composés de biens divers qui a avait suscité la polémique dans le pays. Mais le chef de l’Etat comme d’autres dignitaires de l’ancien régime de Wade, justifie sa fortune comme étant des dons de l’ancien président sénégalais. Un argument qui ne convainc nullement le chef de file du Parti pour la liberté et la citoyenneté (PLC).
«Le président Wade n’a jamais donné un milliard à Macky Sall. Je suis scandalisé de savoir que certains collègues ont engrangé 2 ou 3 milliards», a récusé Lamine Bâ expliquant que lui-même a été ministre pendant presque 10 ans, mais n’a pas amassé autant de richesses.
Interrogé sur le cas Karim Wade avec notamment le PDS qui veut manifester pour la libération de ce dernier, emprisonné pour enrichissement illicite, M. Bâ a indiqué que ce débat le "met mal à l’aise". Le plus urgent à son avis, c’est moins la marche du PDS pour la libération de Karim que la marche pour que « le peuple sénégalais soit libéré » de sa souffrance.
«Les Sénégalais ne se portent pas mieux (aujourd’hui) que pendant les 12 ans de Wade », relève-t-il. Concernant le débat sur l’impact de la traque des biens mal acquis, Lamine Bâ dément Diène Farba Sarr, Directeur Général APIX SA qui soutenait récemment que cette purge attire les investisseurs étrangers vers le Sénégal. «La traque des biens mal acquis est une traque des investisseurs», a-t-il laissé entendre.
Selon lui, les investisseurs dont fait référence M. Sarr, sont des investisseur qui s’étaient déjà engagé depuis 2010 sous le règne de Me Wade. «C’était des anciennes signatures de partenariats. « Depuis 6 ou 7 mois quel investisseur est venu « déposer ses baluchons au Sénégal» ? s’interroge-t-il.
Excluant toute forme de transhumance, il conseille la mise en place des politique socio libérales. «J’exclu toute forme de transhumance ».
S’agissant de la réforme des institutions, Lamine Bâ, propose un régime parlementaire calqué sur le modèle anglo-saxon où le Premier ministre est élu tous les quatre ans. «Ce qui devra une alternance régulière au pouvoir et permettre au maximum de personnes d’exercer cette fonction. Il faut changer ce système présidentialiste par un système parlementaire ».
Avec une telle réforme, on peut, selon lui, fixer même le nombre de ministre à 25, étudier la moralité de ces ministres avant leur prise de fonction. Lamine Ba qui dit avoir «des ambitions nationales», prépare son parti à aller aux Locales en coalition en 2014.
«Le président Wade n’a jamais donné un milliard à Macky Sall. Je suis scandalisé de savoir que certains collègues ont engrangé 2 ou 3 milliards», a récusé Lamine Bâ expliquant que lui-même a été ministre pendant presque 10 ans, mais n’a pas amassé autant de richesses.
Interrogé sur le cas Karim Wade avec notamment le PDS qui veut manifester pour la libération de ce dernier, emprisonné pour enrichissement illicite, M. Bâ a indiqué que ce débat le "met mal à l’aise". Le plus urgent à son avis, c’est moins la marche du PDS pour la libération de Karim que la marche pour que « le peuple sénégalais soit libéré » de sa souffrance.
«Les Sénégalais ne se portent pas mieux (aujourd’hui) que pendant les 12 ans de Wade », relève-t-il. Concernant le débat sur l’impact de la traque des biens mal acquis, Lamine Bâ dément Diène Farba Sarr, Directeur Général APIX SA qui soutenait récemment que cette purge attire les investisseurs étrangers vers le Sénégal. «La traque des biens mal acquis est une traque des investisseurs», a-t-il laissé entendre.
Selon lui, les investisseurs dont fait référence M. Sarr, sont des investisseur qui s’étaient déjà engagé depuis 2010 sous le règne de Me Wade. «C’était des anciennes signatures de partenariats. « Depuis 6 ou 7 mois quel investisseur est venu « déposer ses baluchons au Sénégal» ? s’interroge-t-il.
Excluant toute forme de transhumance, il conseille la mise en place des politique socio libérales. «J’exclu toute forme de transhumance ».
S’agissant de la réforme des institutions, Lamine Bâ, propose un régime parlementaire calqué sur le modèle anglo-saxon où le Premier ministre est élu tous les quatre ans. «Ce qui devra une alternance régulière au pouvoir et permettre au maximum de personnes d’exercer cette fonction. Il faut changer ce système présidentialiste par un système parlementaire ».
Avec une telle réforme, on peut, selon lui, fixer même le nombre de ministre à 25, étudier la moralité de ces ministres avant leur prise de fonction. Lamine Ba qui dit avoir «des ambitions nationales», prépare son parti à aller aux Locales en coalition en 2014.