ABUJA, 19 juil 2013 (AFP) - Le Sénégal n'a pas violé les droits du Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, en l'arrêtant pour enrichissement illicite, a déclaré vendredi le tribunal de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a rejeté sa demande de libération.
Karim Wade, 44 ans, ancien conseiller spécial et "super ministre" de son père sous sa présidence de 2000 à 2012, a été inculpé le 17 avril à Dakar par un juge de la commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), une juridiction sénégalaise spéciale.
Le procureur de cette Cour l'accuse d'avoir acquis de manière illicite divers biens et sociétés d'une valeur totale estimée à plus d'un milliad d'euros. Karim Wade avait fait appel auprès du tribunal de la Cédéao, estimant que ses droits avaient été violés.
"L'arrestation et la détention de M. Karim Wade reposent sur des bases légales et ne sont pas arbitraires, elles ne constituent pas une violation de l'article 6 de la charte africaine des droits de l'homme", a affirmé la juge Clotilde Medegan, au nom du tribunal.
"Le tribunal ne peut pas accepter sa demande de libération", a-t-elle ajouté. Son avocat, Ly Cire Cledor, a critiqué cette décision, mais a affirmé que le camp Wade "repecterait la décision".
M. Wade est soupçonné de posséder bombre de sociétés, voitures, biens immobiliers et comptes bancaires, une fortune évaluée par la cour spéciale sénégalaise à 694 milliards de FCFA, plus d'un milliard d'euros.
Le fils de l'ancien président affirme s'être enrichi "en toute légitimité". Les enquêtes sur l'enrichissement illicite ont été relancées par le président Macky Sall, élu en mars 2012 face à Abdoulaye Wade.
Karim Wade, 44 ans, ancien conseiller spécial et "super ministre" de son père sous sa présidence de 2000 à 2012, a été inculpé le 17 avril à Dakar par un juge de la commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), une juridiction sénégalaise spéciale.
Le procureur de cette Cour l'accuse d'avoir acquis de manière illicite divers biens et sociétés d'une valeur totale estimée à plus d'un milliad d'euros. Karim Wade avait fait appel auprès du tribunal de la Cédéao, estimant que ses droits avaient été violés.
"L'arrestation et la détention de M. Karim Wade reposent sur des bases légales et ne sont pas arbitraires, elles ne constituent pas une violation de l'article 6 de la charte africaine des droits de l'homme", a affirmé la juge Clotilde Medegan, au nom du tribunal.
"Le tribunal ne peut pas accepter sa demande de libération", a-t-elle ajouté. Son avocat, Ly Cire Cledor, a critiqué cette décision, mais a affirmé que le camp Wade "repecterait la décision".
M. Wade est soupçonné de posséder bombre de sociétés, voitures, biens immobiliers et comptes bancaires, une fortune évaluée par la cour spéciale sénégalaise à 694 milliards de FCFA, plus d'un milliard d'euros.
Le fils de l'ancien président affirme s'être enrichi "en toute légitimité". Les enquêtes sur l'enrichissement illicite ont été relancées par le président Macky Sall, élu en mars 2012 face à Abdoulaye Wade.