A 33 ans, ce jeune Malien est déjà à la tête d'une société d'importation de produits alimentaires, dont
le chiffre d'affaire annuel est estimé à 16 milliards de FCFA. Ayant 15 ans d'expérience dans le
secteur agroalimentaire, Mamadou Niangadou a commencé à travailler à l'age de 16 ans dans
l'entreprise familiale appelée SONIAF. Après la mort de son père en 2001, il devient le Directeur
Général de la société. Les produits alimentaires de base qu'il importe en Europe, en Amérique et en
Asie sont principalement le riz, l'huile de palme, la farine, la tomate etc.
Même si le chiffre d'affaire de sa société est en hausse, le jeune opérateur malien affirme très
souvent que les Africains doivent arrêter d'importer ce qu'ils peuvent produire sur place. Il souhaite
donc se lancer dans l'agrobusiness. « Le continent noir doit diversifier son économie en
transformant sur son sol, ses matières premières et créer ainsi des emplois pour la jeunesse. En
Afrique, pour lutter contre la pauvreté, les riches préfèrent malheureusement investir dans
l'immobilier plutôt que dans l'agriculture. Ceux-là se retrouvent aujourd'hui avec plusieurs maisons.
Ces investissements immobiliers ont-il fait reculer le taux de chômage ? Non ! L'industrialisation
est pourtant capitale pour le développement de l'Afrique ! »
le chiffre d'affaire annuel est estimé à 16 milliards de FCFA. Ayant 15 ans d'expérience dans le
secteur agroalimentaire, Mamadou Niangadou a commencé à travailler à l'age de 16 ans dans
l'entreprise familiale appelée SONIAF. Après la mort de son père en 2001, il devient le Directeur
Général de la société. Les produits alimentaires de base qu'il importe en Europe, en Amérique et en
Asie sont principalement le riz, l'huile de palme, la farine, la tomate etc.
Même si le chiffre d'affaire de sa société est en hausse, le jeune opérateur malien affirme très
souvent que les Africains doivent arrêter d'importer ce qu'ils peuvent produire sur place. Il souhaite
donc se lancer dans l'agrobusiness. « Le continent noir doit diversifier son économie en
transformant sur son sol, ses matières premières et créer ainsi des emplois pour la jeunesse. En
Afrique, pour lutter contre la pauvreté, les riches préfèrent malheureusement investir dans
l'immobilier plutôt que dans l'agriculture. Ceux-là se retrouvent aujourd'hui avec plusieurs maisons.
Ces investissements immobiliers ont-il fait reculer le taux de chômage ? Non ! L'industrialisation
est pourtant capitale pour le développement de l'Afrique ! »