La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, qui avait en charge le dossier de l’ancien ministre de la Justice, El Hadji Amadou Sall, a terminé son enquête. L’instruction est donc clôturée. Selon nos informations, la Chambre d’accusation vient de transmettre le dossier au Parquet général pour règlement. L’avis du procureur général est sollicité avant que la chambre ne décide du sort qui sera réservé à l’ex-Garde des Sceaux. Me Sall va-t-il bénéficier d’un non-lieu total ou sera-t-il traduit devant la Cour d’appel de Dakar en son audience spéciale pour y être jugé ? En tout cas, L’As renseigne que son sort dépendra de la Chambre d’accusation qui va rendre son ordonnance définitive après l’avis du Procureur général.
Le 19 mars dernier, la Chambre d’accusation de Dakar avait inculpé Me El Hadji Amadou Sall pour les chefs de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre la loi. Le mis en cause étant avocat, la Cour d’appel était seule compétente à connaître de l’affaire. La juridiction avait donc placé sous mandat de dépôt le responsable libéral de Thiaroye. Entendu une seule fois dans le fond du dossier, un mois après son inculpation, Me Sall ne s’était pas débiné lors de son face-à -face avec les magistrats. Même s'il a « reprécisé sa pensée », comme le soutiendra l’un de ses avocats. C’est après son audition dans le fond que le responsable libéral a introduit, via ses conseils, une demande de mise en liberté provisoire. Statuant sur requête, le 21 mai dernier, la Chambre d’accusation avait rejeté la demande, maintenant ainsi Me Sall en prison. Dès lors, les dés étaient jetés pour l’ancien ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade qui va certainement attendre l’issue de la procédure d’instruction avant d’espérer humer la liberté.
Le 19 mars dernier, la Chambre d’accusation de Dakar avait inculpé Me El Hadji Amadou Sall pour les chefs de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre la loi. Le mis en cause étant avocat, la Cour d’appel était seule compétente à connaître de l’affaire. La juridiction avait donc placé sous mandat de dépôt le responsable libéral de Thiaroye. Entendu une seule fois dans le fond du dossier, un mois après son inculpation, Me Sall ne s’était pas débiné lors de son face-à -face avec les magistrats. Même s'il a « reprécisé sa pensée », comme le soutiendra l’un de ses avocats. C’est après son audition dans le fond que le responsable libéral a introduit, via ses conseils, une demande de mise en liberté provisoire. Statuant sur requête, le 21 mai dernier, la Chambre d’accusation avait rejeté la demande, maintenant ainsi Me Sall en prison. Dès lors, les dés étaient jetés pour l’ancien ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade qui va certainement attendre l’issue de la procédure d’instruction avant d’espérer humer la liberté.