EXCLUSIVITÉ SENEGALACTU : L’institut Français du Sénégal au cœur d’une implosion annoncée!
Selon les informations exclusives de Senegalactu l’institut Français du Sénégal aujourd’hui est au cœur d’une polémique. En effet, depuis le mois de juin le dialogue est rompu avec les représentations du personnel, annonce notre source. Le motif évoqué: la décision de fermeture unilatérale de l’Institut Français du Sénégal pour le mois d’août, une décision à laquelle le collège des représentants du personnel a refusé de se soumettre, la jugeant illégale et arbitraire.
Selon la source autorisée de Senegalactu qui poursuit,
» Durant tout cet été plusieurs salariés ont été victimes de mises à pied ou de licenciement abusifs a-t-elle souligné.
Selon elle, la direction refuse tout dialogue avec les salariés en poste et a même décidé, d’augmenter la charge de travail des salariés de Campus France alors que cette même direction (Ndlr : Campus France) s’est adjugée de primes et d’augmentation de salaires.
D’après elle, cette hausse a entraîné des résultats catastrophiques sur le nombre de visas déposés et obtenus.
« Les résultats de Campus France ont été extraordinairement mauvais car en 2021, sur 28 000 demandes de candidature déposée moins de 3000 ont pu déposer le visa », s’est-il plaint. (NDLR : La procédure CAMPUS France coûte 75.000 FCFA par étudiant)
De ce fait, la source de Senegalactu nous informe de beaucoup micmacs quinsous-tendent le marché des inscriptions à Campus France.
L’ensemble des salariés n’est pas pas d’accord avec cette politique du chiffre qui vise à ’augmenter le nombre d’entretiens tout en diminuant leur durée afin d’encaisser le maximum de paiements de frais de la part des étudiants. En réponse, l’administration de l’Institut Français a suspendu les délégués syndicaux », a-t-elle révélé.
Ainsi, le collège des délégués a engagé le combat contre la direction de l’Institut Français du Sénégal.
« Aujourd’hui face aux agissements de la direction de l’Institut Français du Senegal, et face à son refus de d’appliquer le code du travail et d’organiser des élections représentatives (les dernières élections datent de 2013) l’ensemble du collège des délégués a démissionné et les salariés de l’Institut Français du Sénégal se retrouvent seuls sans représentants de personnel face a cette ogre institutionnelle française alors que, pendant ce même temps, les techniciens courent après une régularisation de leur contrat de travail car pour certains en poste depuis 2002, peuvent rester de six mois à un an sans recevoir leur justificatif de salaire ni contrat de travail, a-t-elle martelé.
Poursuivant leur combat, le collège des députés a rendu le tablier et saisit l’inspection du travail.
« Face à tous ces agissements, le collège des représentants a rendu le tablier et fait appel à l’inspection du travail », a-t-elle confié à Senegalactu.
Ça risque de chauffer au sein de l’Institut français dans les jours à venir.