Dix-huit mois de prison dont 14 avec sursis. Deux jours après sa gifle contre Emmanuel Macron, lors d'un déplacement de ce dernier dans la Drôme, Damien T. a été condamné, jeudi 10 juin en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme.
Le parquet avait requis 18 mois de prison ferme. Cette gifle, "parfaitement inadmissible", est un "acte de violence délibérée", a soutenu le représentant du ministère public, face à l'homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, jugé en comparution immédiate. Son acte a suscité l'indignation unanime de la classe politique française.
Interpellé avec lui, son camarade "Arthur C. sera convoqué en justice pour la fin du second semestre 2022 afin de répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement" trouvées à son domicile, a précisé le procureur de la République, Alex Perrin.
Exprimer son "mécontentement".
Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont "tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements". Ils sont membres d'associations de leur commune "en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l'univers mangas", a rappelé le magistrat.
Lors de son audition, Damien T., "en couple, sans enfant, sans profession", a reconnu "avoir porté un coup au chef de l'État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique".
Proche, selon lui, de "la mouvance des Gilets jaunes" et partageant des "convictions politiques traditionnelles de droite ou d'ultra-droite" sans être "d'aucun parti ni militantisme exprimé", il a affirmé avoir "agi d'instinct et 'sans réfléchir' pour exprimer son mécontentement", a encore expliqué Alex Perrin.
Avec Afp
Le parquet avait requis 18 mois de prison ferme. Cette gifle, "parfaitement inadmissible", est un "acte de violence délibérée", a soutenu le représentant du ministère public, face à l'homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, jugé en comparution immédiate. Son acte a suscité l'indignation unanime de la classe politique française.
Interpellé avec lui, son camarade "Arthur C. sera convoqué en justice pour la fin du second semestre 2022 afin de répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement" trouvées à son domicile, a précisé le procureur de la République, Alex Perrin.
Exprimer son "mécontentement".
Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont "tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements". Ils sont membres d'associations de leur commune "en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l'univers mangas", a rappelé le magistrat.
Lors de son audition, Damien T., "en couple, sans enfant, sans profession", a reconnu "avoir porté un coup au chef de l'État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique".
Proche, selon lui, de "la mouvance des Gilets jaunes" et partageant des "convictions politiques traditionnelles de droite ou d'ultra-droite" sans être "d'aucun parti ni militantisme exprimé", il a affirmé avoir "agi d'instinct et 'sans réfléchir' pour exprimer son mécontentement", a encore expliqué Alex Perrin.
Avec Afp