Le policier Sidy Mohamed Boughaleb est encore le seul présumé coupable de la mort de l’étudiant Bassirou Faye à garder prison après que le juge d’instruction a donné un non-lieu à Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Convaincu de l’innocence de M. Boughaleb, Me Bocar Thiam a introduit ce jeudi une demande d’information complémentaire devant la Chambre d’accusation afin qu’elle reprenne l’enquête «qui a été bâclée». Il fonde sa conviction sur trois points : D’abord, souligne-t-il, «mon client était blessé le jour des faits. Il a été évacué à l’hôpital entre 11 heures et 13 heures. Les infirmiers qui l’avaient accueilli à l’infirmerie de l’école de police ont confirmé qu’il était dans les locaux de la police au moment du décès de l’étudiant Bassirou Faye. Mais ces témoins n’ont jamais été entendus par le juge d’instruction». Dans sa plaidoirie, il soutient que la géolocalisation du téléphone faite avec les balises de la Sonatel a montré que Mohamed Boughaleb était vers 13 heures 30 mn à l’Ecole nationale de police. A en croire l’avocat, le tir fatal à l’étudiant Bassirou Faye est venu du Pavillon E où s’était regroupé un groupe de 5 policiers dont font partie Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Mais aucun des cinq n’a été interrogé sur la présence de Boughaleb à leurs côtés par le juge d’instruction, remarque-t-il. L’avocat ajoute : «Le chef de Boughaleb, l’adjudant Pape Sarr Guèye, était sur les lieux ce jour-là jusqu’aux environs de 23 heures, et qu’il aurait déclaré à la police que Boughaleb n’est jamais revenu sur le théâtre des opérations après son évacuation.» Ces éléments permettent à la robe noire d’en déduire que son client n’était pas à l’Ucad au moment de l’incident. Selon toujours ses révélations, «même l’adjudant n’a pas aussi été entendu. C’est pour toutes ces raisons qu’il a demandé que le dossier soit réexaminé dans la mesure où l’enquête, dit-il, a révélé des carences et des légèretés très graves qui conduisent vers une erreur judiciaire». Le Parquet qui n’a pas contesté les faits exposés par l’avocat de la défense ne s’est pas opposé à sa demande. Il s’en est rapporté à la sagesse de la Chambre d’accusation qui a mis cette affaire en délibéré au 7 janvier prochain.
Le policier Sidy Mohamed Boughaleb est encore le seul présumé coupable de la mort de l’étudiant Bassirou Faye à garder prison après que le juge d’instruction a donné un non-lieu à Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Convaincu de l’innocence de M. Boughaleb, Me Bocar Thiam a introduit ce jeudi une demande d’information complémentaire devant la Chambre d’accusation afin qu’elle reprenne l’enquête «qui a été bâclée». Il fonde sa conviction sur trois points : D’abord, souligne-t-il, «mon client était blessé le jour des faits. Il a été évacué à l’hôpital entre 11 heures et 13 heures. Les infirmiers qui l’avaient accueilli à l’infirmerie de l’école de police ont confirmé qu’il était dans les locaux de la police au moment du décès de l’étudiant Bassirou Faye. Mais ces témoins n’ont jamais été entendus par le juge d’instruction». Dans sa plaidoirie, il soutient que la géolocalisation du téléphone faite avec les balises de la Sonatel a montré que Mohamed Boughaleb était vers 13 heures 30 mn à l’Ecole nationale de police. A en croire l’avocat, le tir fatal à l’étudiant Bassirou Faye est venu du Pavillon E où s’était regroupé un groupe de 5 policiers dont font partie Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Mais aucun des cinq n’a été interrogé sur la présence de Boughaleb à leurs côtés par le juge d’instruction, remarque-t-il. L’avocat ajoute : «Le chef de Boughaleb, l’adjudant Pape Sarr Guèye, était sur les lieux ce jour-là jusqu’aux environs de 23 heures, et qu’il aurait déclaré à la police que Boughaleb n’est jamais revenu sur le théâtre des opérations après son évacuation.» Ces éléments permettent à la robe noire d’en déduire que son client n’était pas à l’Ucad au moment de l’incident. Selon toujours ses révélations, «même l’adjudant n’a pas aussi été entendu. C’est pour toutes ces raisons qu’il a demandé que le dossier soit réexaminé dans la mesure où l’enquête, dit-il, a révélé des carences et des légèretés très graves qui conduisent vers une erreur judiciaire». Le Parquet qui n’a pas contesté les faits exposés par l’avocat de la défense ne s’est pas opposé à sa demande. Il s’en est rapporté à la sagesse de la Chambre d’accusation qui a mis cette affaire en délibéré au 7 janvier prochain.
Le Quotidien
Le policier Sidy Mohamed Boughaleb est encore le seul présumé coupable de la mort de l’étudiant Bassirou Faye à garder prison après que le juge d’instruction a donné un non-lieu à Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Convaincu de l’innocence de M. Boughaleb, Me Bocar Thiam a introduit ce jeudi une demande d’information complémentaire devant la Chambre d’accusation afin qu’elle reprenne l’enquête «qui a été bâclée». Il fonde sa conviction sur trois points : D’abord, souligne-t-il, «mon client était blessé le jour des faits. Il a été évacué à l’hôpital entre 11 heures et 13 heures. Les infirmiers qui l’avaient accueilli à l’infirmerie de l’école de police ont confirmé qu’il était dans les locaux de la police au moment du décès de l’étudiant Bassirou Faye. Mais ces témoins n’ont jamais été entendus par le juge d’instruction». Dans sa plaidoirie, il soutient que la géolocalisation du téléphone faite avec les balises de la Sonatel a montré que Mohamed Boughaleb était vers 13 heures 30 mn à l’Ecole nationale de police. A en croire l’avocat, le tir fatal à l’étudiant Bassirou Faye est venu du Pavillon E où s’était regroupé un groupe de 5 policiers dont font partie Tombong Oualy et Saliou Ndaw. Mais aucun des cinq n’a été interrogé sur la présence de Boughaleb à leurs côtés par le juge d’instruction, remarque-t-il. L’avocat ajoute : «Le chef de Boughaleb, l’adjudant Pape Sarr Guèye, était sur les lieux ce jour-là jusqu’aux environs de 23 heures, et qu’il aurait déclaré à la police que Boughaleb n’est jamais revenu sur le théâtre des opérations après son évacuation.» Ces éléments permettent à la robe noire d’en déduire que son client n’était pas à l’Ucad au moment de l’incident. Selon toujours ses révélations, «même l’adjudant n’a pas aussi été entendu. C’est pour toutes ces raisons qu’il a demandé que le dossier soit réexaminé dans la mesure où l’enquête, dit-il, a révélé des carences et des légèretés très graves qui conduisent vers une erreur judiciaire». Le Parquet qui n’a pas contesté les faits exposés par l’avocat de la défense ne s’est pas opposé à sa demande. Il s’en est rapporté à la sagesse de la Chambre d’accusation qui a mis cette affaire en délibéré au 7 janvier prochain.
Le Quotidien