La semaine dernière tous les Sénégalais ont eu droit à l’ouverture tant attendue par les automobilistes, de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio. Beaucoup diront un grand ouf de soulagement car débarrassés des terribles bouchons de circulation habitués depuis des années. Tous les commentaires ont été permis(le prix du péage, le coût de l’ouvrage, les perspectives du projet, les facilités de circulation, les initiateurs du projet etc.…) sauf celui qui, à nos yeux, reste le plus important : la sécurité des populations riveraines de la banlieue.
En effet ; le Sénégal vient de se doter d’une vraie autoroute tant sur son coût, son tracé (25 km) que sur ses équipements modernes. Cette course au superlatif ne doit en aucun cas ausculter la réalité liée au danger que cet ouvrage représente pour les populations. Cela est d’autant plus vrai ici que l’ouvrage est quasi urbain, traversant le cœur de Dakar et sa grande mégalopole. Malgré les ouvrages d’art à savoir les passerelles pour piétons, les populations restent non habituées au type d’ouvrage et forcent souvent le passage en traversant les grandes voies autoroutières avec tous les dangers que cela comporte. Une campagne de sensibilisation continue sur tous types de support est plus que jamais de mise si nous voulons éviter le lot de morts qu’elle va certainement engendrer. Les principales victimes seront les populations de la grande banlieue dont les habitations jouxtent le tracé de l’ouvrage. Dans les pays modernes, une telle autoroute serait construite par voie souterraine pour épargner des vies humaines car étant plus en sécurité.
Mais un tel projet aurait coûté le budget du Sénégal tout entier. Les prévisions en terme d’accidentés de l’autoroute sont élevées (10 tués par mois si rien n’est fait).Une étude d’impacte réelle sur la sécurité des populations est nécessaire pour évaluer les risques et préconiser des mesures de sécurités adéquates et pérennes à long terme car, faut-il le rappeler, la réussite de l’ouvrage réside plus dans sa sécurité que dans sa beauté, son coût ou encore les facilités qu’il procure aux automobilistes et aux piétonniers. Nous avons entendu le DG de l’Apix préconiser des murs comme barrière de sécurité tout au long des deux jalonnements de l’ouvrage. Cela est certes opportun, mais le plus urgent et mieux adapté reste la sensibilisation par l’information, la pédagogie et enfin la surveillance continue le long de l’ouvrage dans un premier temps pour parer à toute incidence catastrophique. Voilà le dernier défi que la SENAC (société d’exploitation de la nouvelle autoroute concédée) et le maître d’ouvrage (l’Apix) doivent relever pour sauver l’autoroute à péage. Nous y reviendrons…
En effet ; le Sénégal vient de se doter d’une vraie autoroute tant sur son coût, son tracé (25 km) que sur ses équipements modernes. Cette course au superlatif ne doit en aucun cas ausculter la réalité liée au danger que cet ouvrage représente pour les populations. Cela est d’autant plus vrai ici que l’ouvrage est quasi urbain, traversant le cœur de Dakar et sa grande mégalopole. Malgré les ouvrages d’art à savoir les passerelles pour piétons, les populations restent non habituées au type d’ouvrage et forcent souvent le passage en traversant les grandes voies autoroutières avec tous les dangers que cela comporte. Une campagne de sensibilisation continue sur tous types de support est plus que jamais de mise si nous voulons éviter le lot de morts qu’elle va certainement engendrer. Les principales victimes seront les populations de la grande banlieue dont les habitations jouxtent le tracé de l’ouvrage. Dans les pays modernes, une telle autoroute serait construite par voie souterraine pour épargner des vies humaines car étant plus en sécurité.
Mais un tel projet aurait coûté le budget du Sénégal tout entier. Les prévisions en terme d’accidentés de l’autoroute sont élevées (10 tués par mois si rien n’est fait).Une étude d’impacte réelle sur la sécurité des populations est nécessaire pour évaluer les risques et préconiser des mesures de sécurités adéquates et pérennes à long terme car, faut-il le rappeler, la réussite de l’ouvrage réside plus dans sa sécurité que dans sa beauté, son coût ou encore les facilités qu’il procure aux automobilistes et aux piétonniers. Nous avons entendu le DG de l’Apix préconiser des murs comme barrière de sécurité tout au long des deux jalonnements de l’ouvrage. Cela est certes opportun, mais le plus urgent et mieux adapté reste la sensibilisation par l’information, la pédagogie et enfin la surveillance continue le long de l’ouvrage dans un premier temps pour parer à toute incidence catastrophique. Voilà le dernier défi que la SENAC (société d’exploitation de la nouvelle autoroute concédée) et le maître d’ouvrage (l’Apix) doivent relever pour sauver l’autoroute à péage. Nous y reviendrons…