"L’appropriation nationale du combat contre le terrorisme n’est pas synonyme d’embrigadement, d’instrumentalisation, ni de militarisation rampante de la société mais plutôt une invite citoyenne" écrivent-ils dans cette publication.
Ils parlent d’une "invite citoyenne et responsable" visant "à assurer et à assumer la prééminence des valeurs et des choix collectifs de notre société, valeurs fondées sur la démocratie, la laïcité et son corollaire, la tolérance".
"Dans cette fonction de veille, ajoutent-ils, la presse a aussi le devoir de participer au développement de la résilience nationale en refusant d’être les porte-voix d’un message qui, sans porte-voix, tombe dans un trou".
De ce point de vue, il s’agit de "bâtir un consensus fort", pour "opposer au terrorisme une coalition de volontés nourries aux sources de la patience + la lutte pourrait être de longue haleine+ donnant ainsi sens à cette autre réflexion".
"On ne vainc pas une conception du monde à coups de missiles seulement mais en lui opposant aussi une weltanschauung (vision du monde)", peut-on lire dans ce dernier numéro de "Armée nation".
Même si la conception de la défense et de la sécurité nationale revêt souvent "un caractère secret et confidentiel, sa mise en œuvre demande une large implication des populations", est-il encore écrit.
"Les nouveaux défis sécuritaires qui, convient-il d’insister, recentrent tout sur l’homme et non sur l’Etat, commandent de promouvoir des approches inclusives", soulignent les auteurs de cette revue.
"Et parce que le terrorisme (jihadiste en particulier) s’attaque aux fondements culturels et religieux de nos sociétés et se nourrit des dissensions qu’il guette et suscite pour mieux s’incruster dans le vécu des communautés", il "y a lieu de s’unir, sans condition autour de l’essentiel", poursuivent-ils.
Ils soutiennent que la menace terroriste est donne "une opportunité de repenser l’esprit de défense". "En effet, notent-ils encore, l’erreur serait de restreindre la prise en charge de ce fléaux aux seuls organes classiques de l’Etat".
"Il y a comme qui dirait une pédagogie de la sécurité et de la défense à promouvoir, face à la peur et au chaos pour décrédibiliser le discours djihadiste qui doit sa fulgurance virale aux médias", font-ils valoir.
APS
Ils parlent d’une "invite citoyenne et responsable" visant "à assurer et à assumer la prééminence des valeurs et des choix collectifs de notre société, valeurs fondées sur la démocratie, la laïcité et son corollaire, la tolérance".
"Dans cette fonction de veille, ajoutent-ils, la presse a aussi le devoir de participer au développement de la résilience nationale en refusant d’être les porte-voix d’un message qui, sans porte-voix, tombe dans un trou".
De ce point de vue, il s’agit de "bâtir un consensus fort", pour "opposer au terrorisme une coalition de volontés nourries aux sources de la patience + la lutte pourrait être de longue haleine+ donnant ainsi sens à cette autre réflexion".
"On ne vainc pas une conception du monde à coups de missiles seulement mais en lui opposant aussi une weltanschauung (vision du monde)", peut-on lire dans ce dernier numéro de "Armée nation".
Même si la conception de la défense et de la sécurité nationale revêt souvent "un caractère secret et confidentiel, sa mise en œuvre demande une large implication des populations", est-il encore écrit.
"Les nouveaux défis sécuritaires qui, convient-il d’insister, recentrent tout sur l’homme et non sur l’Etat, commandent de promouvoir des approches inclusives", soulignent les auteurs de cette revue.
"Et parce que le terrorisme (jihadiste en particulier) s’attaque aux fondements culturels et religieux de nos sociétés et se nourrit des dissensions qu’il guette et suscite pour mieux s’incruster dans le vécu des communautés", il "y a lieu de s’unir, sans condition autour de l’essentiel", poursuivent-ils.
Ils soutiennent que la menace terroriste est donne "une opportunité de repenser l’esprit de défense". "En effet, notent-ils encore, l’erreur serait de restreindre la prise en charge de ce fléaux aux seuls organes classiques de l’Etat".
"Il y a comme qui dirait une pédagogie de la sécurité et de la défense à promouvoir, face à la peur et au chaos pour décrédibiliser le discours djihadiste qui doit sa fulgurance virale aux médias", font-ils valoir.
APS