Selon Amnesty international, l’amnistie générale annoncée est tout simplement « une prime troublante à l’impunité ». L’ONG s’est élevée, lundi, contre l’annonce de l’examen prochain d’une loi d’amnistie générale des faits de violences en lien avec la politique, perpétrés entre février 2021 et février 2025 au Sénégal, estimant que son adoption constituerait un affront aux familles des victimes et une prime troublante à l’impunité, relate "Le Témoin".
L’adoption de cette loi d’amnistie par le Parlement, constituerait un manquement de l’Etat sénégalais à son obligation de justice, de vérité et de réparation, qui lui incombe, en vertu droit international pour les familles de plus de 60 personnes tuées lors des manifestations, dont une quinzaine ont porté plainte et attendent toujours que justice leur soit rendue, a indiqué l’ONG spécialisée dans la promotion d’actions visant à prévenir et faire cesser les atteintes graves à l’ensemble des droits humains.
Les membres de la Commissions des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l’Assemblée nationale, se réunissent ce mardi, pour examiner le projet de loi qui sera ensuite soumis à l’approbation des députés en séance plénière.
Le projet de loi portant amnistie générale, une initiative du Président Macky Sall, a été adopté le 28 février en Conseil des ministres. L’idée avait au préalable, été agitée par le chef de l’Etat, lors du dialogue « national » organisé les 26 et 27 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Ce projet de loi constitue un déni de justice pour les victimes, ainsi que pour leurs familles, qui attendent justice, vérité et réparations, a ainsi déclaré Samira Daoud, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon elle, en adoptant une telle loi, ‘’l’Etat sénégalais manquerait à ses obligations nationales et internationales et favoriserait également l’impunité par les crimes de sang’’.
Amnesty international réclame donc que "des enquêtes judiciaires rapides, approfondies et impartiales, soient menées sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité, lors des manifestations et que les personnes soupçonnées d’homicides illégaux soient traduites en justice, dans le cadre de procès équitables devant des juridictions civiles ordinaires’’.
L’adoption de cette loi d’amnistie par le Parlement, constituerait un manquement de l’Etat sénégalais à son obligation de justice, de vérité et de réparation, qui lui incombe, en vertu droit international pour les familles de plus de 60 personnes tuées lors des manifestations, dont une quinzaine ont porté plainte et attendent toujours que justice leur soit rendue, a indiqué l’ONG spécialisée dans la promotion d’actions visant à prévenir et faire cesser les atteintes graves à l’ensemble des droits humains.
Les membres de la Commissions des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l’Assemblée nationale, se réunissent ce mardi, pour examiner le projet de loi qui sera ensuite soumis à l’approbation des députés en séance plénière.
Le projet de loi portant amnistie générale, une initiative du Président Macky Sall, a été adopté le 28 février en Conseil des ministres. L’idée avait au préalable, été agitée par le chef de l’Etat, lors du dialogue « national » organisé les 26 et 27 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Ce projet de loi constitue un déni de justice pour les victimes, ainsi que pour leurs familles, qui attendent justice, vérité et réparations, a ainsi déclaré Samira Daoud, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon elle, en adoptant une telle loi, ‘’l’Etat sénégalais manquerait à ses obligations nationales et internationales et favoriserait également l’impunité par les crimes de sang’’.
Amnesty international réclame donc que "des enquêtes judiciaires rapides, approfondies et impartiales, soient menées sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité, lors des manifestations et que les personnes soupçonnées d’homicides illégaux soient traduites en justice, dans le cadre de procès équitables devant des juridictions civiles ordinaires’’.