D’après nos confrères du Quotidien, l’ambassadeur du Sénégal à Genève, Mame Baba Cissé, s’est désolé de la « désinformation » dans la lecture de l’avis du Groupe de travail de l’Onu dans l’affaire Karim Wade, condamné à 6 ans de prison pour enrichissement illicite par la Crei. En marge de la 5ème Conférence des ambassadeurs et des consuls généraux qui s’est ouverte, hier, à Dakar, le diplomate a accusé les conseils de l’ancien ministre d’État d’avoir fourni des « informations erronées » aux experts de l’Onu. « Ce qui s’est passé est qu’il y a un groupe d’experts indépendants, et non une instance des Nations Unies, qui ont été saisis par les avocats de Karim Wade. Ce groupe d’experts a émis un avis qui est différent d’une décision ou d’une résolution. Malheureusement, ces experts n’ont pas écouté la version du gouvernement du Sénégal. Dans toute affaire contentieuse, il faut écouter les deux parties. Sinon, on émet un résultat partial », a expliqué M. Cissé. Il informe que « l’avis est en train d’être révisé et sous peu, la lumière sera faite ».
Après la bataille d’opinion entre les deux camps, les avocats de l’État sont allés, en septembre dernier, plaider leur cause devant ledit groupe de travail. L’ambassadeur d’en déduire : « Après l’émission de cet avis, les avocats de l’État du Sénégal sont allés rencontrer ce groupe pour asseoir sa version. Au cours des échanges, le Groupe de travail de l’Onu s’est rendu compte qu’il était induit en erreur ». D’après lui, les experts onusiens n’ont jamais ordonné la libération de Karim Wade et ont émis « un avis et non une décision ».
Après la bataille d’opinion entre les deux camps, les avocats de l’État sont allés, en septembre dernier, plaider leur cause devant ledit groupe de travail. L’ambassadeur d’en déduire : « Après l’émission de cet avis, les avocats de l’État du Sénégal sont allés rencontrer ce groupe pour asseoir sa version. Au cours des échanges, le Groupe de travail de l’Onu s’est rendu compte qu’il était induit en erreur ». D’après lui, les experts onusiens n’ont jamais ordonné la libération de Karim Wade et ont émis « un avis et non une décision ».
