A sa sortie, l’homme de l’art lui a délivré un certificat médical, qui atteste une incapacité temporaire de travail de 21 jours. Un document qui n'était pas disponible au moment du déferrement du mis en cause au parquet. Ainsi, le procureur a renvoyé le prévenu devant le tribunal d'instance de Dakar, après avoir retenu le délit de violence et voie de fait.
Toutefois, la mère du mineur s'est présentée à l'audience avec le certificat médical. Ainsi, le parquet a demandé au juge de se déclarer incompétent. Une requête qui a été suivie par ce dernier. D’où la comparution de M. Thiam hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar, pour coups et blessures volontaires.
Le prévenu soutient qu’il est interdit aux marchands ambulants de se mettre devant les étals. Et la victime a violé ce règlement, raison pour laquelle il a confisqué sa marchandise. Le plaignant s'est emparé d'une pierre et l'a jetée à la tempe de son antagoniste. Le comparant dit regretter son acte.
Le juge n’a pas manqué de lui remonter les bretelles. Interrogé à son tour, le mineur E. M. S. renseigne que l’agent de sécurité lui a donné un coup d'épaule, quand il a tenté de reprendre ses bagages de force. Ce qui l’a poussé à lui asséner un coup de pierre. La mère de la victime a réclamé 4 millions pour le dédommagement. Elle vit au village et son fils lui envoyait 1 500 ou 2 000 francs Cfa tous les jours. Le parquet quant à lui, a requis l'application de la loi.
Ainsi, l’agent de sécurité a été déclaré coupable et condamné à deux mois ferme. En plus, il devra payer 500 mille francs Cfa à la partie civile.
Toutefois, la mère du mineur s'est présentée à l'audience avec le certificat médical. Ainsi, le parquet a demandé au juge de se déclarer incompétent. Une requête qui a été suivie par ce dernier. D’où la comparution de M. Thiam hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar, pour coups et blessures volontaires.
Le prévenu soutient qu’il est interdit aux marchands ambulants de se mettre devant les étals. Et la victime a violé ce règlement, raison pour laquelle il a confisqué sa marchandise. Le plaignant s'est emparé d'une pierre et l'a jetée à la tempe de son antagoniste. Le comparant dit regretter son acte.
Le juge n’a pas manqué de lui remonter les bretelles. Interrogé à son tour, le mineur E. M. S. renseigne que l’agent de sécurité lui a donné un coup d'épaule, quand il a tenté de reprendre ses bagages de force. Ce qui l’a poussé à lui asséner un coup de pierre. La mère de la victime a réclamé 4 millions pour le dédommagement. Elle vit au village et son fils lui envoyait 1 500 ou 2 000 francs Cfa tous les jours. Le parquet quant à lui, a requis l'application de la loi.
Ainsi, l’agent de sécurité a été déclaré coupable et condamné à deux mois ferme. En plus, il devra payer 500 mille francs Cfa à la partie civile.