De Souleymane Jules Diop, père fondateur de l'activisme virtuel en passant par Y en a marre, Assane Diouf et la nouvelle génération des insulteurs et distilleurs de fausses informations que je me garderais de citer, une pause ne s'impose-t-elle pas, pour évaluer l'impact de cette activité devenue phénomène de mode dans la société sénégalaise ?
En effet, l'activisme dans les réseaux sociaux s'est tellement intensifié ses dernière années, qu'il a damé le pion aux médias conventionnels comme la presse écrite, la télé et la Radio. Même les sites d'informations ne sont pas épargnés, les internautes préfèrent l'interactivité et la liberté dans les plateformes sociales.
Sans tirer des conclusions hâtive,s on peut néanmoins s'accorder sur quelques points concernant cette tendance :
Grâce à l'action de l'activisme dans les réseaux sociaux, l'information n'est plus sous la tutelle exclusive des grands groupes de presse, qui pouvaient se permettre de manipuler l'opinion au vu et su de tous, sans que personne n'ait les moyens d'interagir.
Certes, l'activisme dans les réseaux sociaux aura permis au Sénégalais lambda, d'avoir un accès directe à l'information avec des sources diversifiées. Toutefois, l'info partagé par l'activiste souffre d'ambiguïté de par le traitement et l'équilibre, à cause de sa position partisane frôlant le fanatisme parfois. Donc, sujette à la manipulation.
On remarque aussi que l'activisme a fortement contribué à la décadence de valeurs sociales sénégalaises intrinsèques, tel le respect de l'aîné, de l'autorité, des personnalités religieuses.
L'activisme au Sénégal stimule un sentiment de défiance face l'establishment traditionnel et religieux. De même, les activistes au nom de la liberté d'expression, s'arrogent le droit d'intervenir dans des sujets techniques qu'ils ne maîtrisent pas et le comble est qu'ils sont suivis par des communautés qui les croient aveuglément, à l'instar des adeptes d'une secte. Et pour tenir en laisse leurs souteneurs, la dernière trouvaille des activistes afin d'aligner tous les Sénégalais sur la même ligne, est les insultes aux personnalités religieuses et étatiques.
Au final, l'activisme au Sénégal n'est en réalité qu'une évolution normale de l'avancée scientifique avec les NTIC, mais n'a aucun impact sur la conscientisation des masses qui y bénéficient de l'accès à l'information, sans un contenu fidèle et instructif. La manipulation des masses semble même être au paroxysme de son art, avec le consentement des victimes.
Raison pour laquelle, au vu de la prolifération des activistes, en dépit de l'inflation de revendication sociale, peut-on confirmer la pertinence de cette tendance ?
On pourrait aussi affirmer que l'activisme profite bien à ses initiateurs. Leurs succès ou leurs peines semblent toujours être récompensés, après le mortal combat livré contre le pouvoir en place. En effet, certains activistes entrent dans les bonnes grâces des nouveaux maîtres du jeux, au lendemain de leur forfaiture, comme le cas de Souleymane Jules Diop nommé ministre à l'avènement du Président Macky Sall.
De même quand ils s'opposent ou sont victimes d'injustice sociale, ils récoltent un capital sympathie de la part des populations, qui n'hésitent pas à s'investir financièrement pour leur Cheval de Troie. On peut citer le cas de Guy Marius Sagna, avec la voiture qui lui a été offerte, suite à un levée de fonds initiée par des internautes.
Le cas du mouvement Y en a marre aussi peut susciter des questions, bien que souhaitant sauvegarder leur crédibilité, en gardant leurs distances avec le pouvoir en place après la défaite du Président Wade en 2012, qu'ils ont combattu bec et ongles dehors, ces activistes avaient bénéficié par contre de financements juteux d'ONG agréées par l'État.
Ce qui reste incompréhensible dans l'activisme au Sénégal, c'est aussi cette attitude malhonnête qu'ont certains de leurs souteneurs, à passer sous silence leurs écarts de langage, un scénario digne d'un complot à l'échelle communautaire. Ceci, au moment où la tolérance zéro est appliquée contre tous les hommes publics, politiques ou religieux qui se dédient, même avec un justificatif avéré.
Dans un pays où le dialogue social dans la paix, la fraternité et la tolérance, a toujours prévalu, peutèon se permettre d'importer cette version de l'activisme marquée par l'insolence et le mensonge dont les faits d'armes remontent au printemps arabe, qui a fait de l'Afrique du Nord une zone instable ?
Qui finance certains activistes qui vivent reclus derrière leur clavier et restent connectés 24h/24 ?
D'où tiennent-ils leurs informations parfois très sensibles ou classées confidentielles ?
Autant de questions qu'on devrait évacuer, avant substituer la délicate tâche de journaliste à cette nouvelle élite virtuelle, qui pousse tel des champignons et qui semble être exemptée de toute éthique et déontologie dans l'exercice de la diffusion de l'information.
En effet, l'activisme dans les réseaux sociaux s'est tellement intensifié ses dernière années, qu'il a damé le pion aux médias conventionnels comme la presse écrite, la télé et la Radio. Même les sites d'informations ne sont pas épargnés, les internautes préfèrent l'interactivité et la liberté dans les plateformes sociales.
Sans tirer des conclusions hâtive,s on peut néanmoins s'accorder sur quelques points concernant cette tendance :
Grâce à l'action de l'activisme dans les réseaux sociaux, l'information n'est plus sous la tutelle exclusive des grands groupes de presse, qui pouvaient se permettre de manipuler l'opinion au vu et su de tous, sans que personne n'ait les moyens d'interagir.
Certes, l'activisme dans les réseaux sociaux aura permis au Sénégalais lambda, d'avoir un accès directe à l'information avec des sources diversifiées. Toutefois, l'info partagé par l'activiste souffre d'ambiguïté de par le traitement et l'équilibre, à cause de sa position partisane frôlant le fanatisme parfois. Donc, sujette à la manipulation.
On remarque aussi que l'activisme a fortement contribué à la décadence de valeurs sociales sénégalaises intrinsèques, tel le respect de l'aîné, de l'autorité, des personnalités religieuses.
L'activisme au Sénégal stimule un sentiment de défiance face l'establishment traditionnel et religieux. De même, les activistes au nom de la liberté d'expression, s'arrogent le droit d'intervenir dans des sujets techniques qu'ils ne maîtrisent pas et le comble est qu'ils sont suivis par des communautés qui les croient aveuglément, à l'instar des adeptes d'une secte. Et pour tenir en laisse leurs souteneurs, la dernière trouvaille des activistes afin d'aligner tous les Sénégalais sur la même ligne, est les insultes aux personnalités religieuses et étatiques.
Au final, l'activisme au Sénégal n'est en réalité qu'une évolution normale de l'avancée scientifique avec les NTIC, mais n'a aucun impact sur la conscientisation des masses qui y bénéficient de l'accès à l'information, sans un contenu fidèle et instructif. La manipulation des masses semble même être au paroxysme de son art, avec le consentement des victimes.
Raison pour laquelle, au vu de la prolifération des activistes, en dépit de l'inflation de revendication sociale, peut-on confirmer la pertinence de cette tendance ?
On pourrait aussi affirmer que l'activisme profite bien à ses initiateurs. Leurs succès ou leurs peines semblent toujours être récompensés, après le mortal combat livré contre le pouvoir en place. En effet, certains activistes entrent dans les bonnes grâces des nouveaux maîtres du jeux, au lendemain de leur forfaiture, comme le cas de Souleymane Jules Diop nommé ministre à l'avènement du Président Macky Sall.
De même quand ils s'opposent ou sont victimes d'injustice sociale, ils récoltent un capital sympathie de la part des populations, qui n'hésitent pas à s'investir financièrement pour leur Cheval de Troie. On peut citer le cas de Guy Marius Sagna, avec la voiture qui lui a été offerte, suite à un levée de fonds initiée par des internautes.
Le cas du mouvement Y en a marre aussi peut susciter des questions, bien que souhaitant sauvegarder leur crédibilité, en gardant leurs distances avec le pouvoir en place après la défaite du Président Wade en 2012, qu'ils ont combattu bec et ongles dehors, ces activistes avaient bénéficié par contre de financements juteux d'ONG agréées par l'État.
Ce qui reste incompréhensible dans l'activisme au Sénégal, c'est aussi cette attitude malhonnête qu'ont certains de leurs souteneurs, à passer sous silence leurs écarts de langage, un scénario digne d'un complot à l'échelle communautaire. Ceci, au moment où la tolérance zéro est appliquée contre tous les hommes publics, politiques ou religieux qui se dédient, même avec un justificatif avéré.
Dans un pays où le dialogue social dans la paix, la fraternité et la tolérance, a toujours prévalu, peutèon se permettre d'importer cette version de l'activisme marquée par l'insolence et le mensonge dont les faits d'armes remontent au printemps arabe, qui a fait de l'Afrique du Nord une zone instable ?
Qui finance certains activistes qui vivent reclus derrière leur clavier et restent connectés 24h/24 ?
D'où tiennent-ils leurs informations parfois très sensibles ou classées confidentielles ?
Autant de questions qu'on devrait évacuer, avant substituer la délicate tâche de journaliste à cette nouvelle élite virtuelle, qui pousse tel des champignons et qui semble être exemptée de toute éthique et déontologie dans l'exercice de la diffusion de l'information.