n conférence de presse hier, Idy Thiam, Ibrahima Lô et Cie disent que contrairement à ce qui est avancé, «il n’y a pas d’homologation des prix». Une homologation n’a de sens que quand il y a un accord formel sur le produit concerné, entre l’autorité et l’entrepreneur concerné qui peut être un industriel ou un commerçant. Arguant qu’une grave situation prévaut dans le secteur du commerce et que les risques qui pèsent sur l’avenir des activités liées à la distribution du sucre et du riz au Sénégal pourraient donner des sueurs froides, les commerçants préviennent que le blocage par l’Etat du sucre importé va inévitablement avoir des conséquences fâcheuses auprès des populations, surtout avec le Ramadan qui se profile à l’horizon. «L’Unacois ne peut accepter les mobiles de ce blocage qui déstructure le secteur du commerce et qui va impacter négativement sur les consommateurs. Cette politique dangereuse prise par les autorités pour protéger des «intérêts obscurs» ne restera pas sans conséquences. L’Unacois ne fléchira pas sur les actes à poser si la situation de blocage perdure», menacent-ils. Les opérateurs déchirent l’arrêté du ministre interdisant l’importation du sucre
Ibrahima Lô, secrétaire général de l’Unacois, ajoute que personne ne peut les amener à arrêter d’importer du sucre. «Pour le faire, il faut trois conditions : il faut que l’Etat saisisse l’Assemblée nationale, utilise la force ou saisisse l’Organisation mondiale du commerce (Omc) pour une dérogation. Cela n’a pas été fait. C’est une simple déclaration du ministère du Commerce. (…) L’Unacois invite l’Etat à plus de responsabilité et à choisir entre vouloir protéger des «intérêts obscurs» au détriment de l’intérêt national et/ou occasionner une pénurie totale du sucre qui déjà se fait sentir».
Invitant l’Etat à assumer toutes les conséquences d’une telle décision, qui du reste porte préjudice aux importateurs qui chaque jour paient des taxes qui occasionnent des pertes économiques incalculables, Ibrahima Lô dit que c’est une situation extrêmement difficile qu’ils traversent. «Nous ne pouvons plus continuer à faire comme si de rien n’était. Ce que nous n’avons pas accepté pour Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, nous ne l’accepterons pas pour Macky Sall. On n’a même pas fini de discuter du problème des taxes de 3 % qu’un autre problème se signale».
La Css, l’absente la plus présente à la conférence de presse
Dénonçant les conditions arbitraires dans lesquelles l’Etat avait confié le monopole du sucre à la Compagnie sucrière sénégalaise, les commerçants disent qu’il est temps que l’on pense aux importateurs nationaux. Malgré une convention qui lui donne tous les droits, la firme de Mimran, disent-ils, peine à résoudre le problème des Sénégalais. La Css n’arrive pas à approvisionner correctement le marché avec des prix au rabais. «Le prix du sucre est toujours à 690 F le paquet. Alors qu’au Mali on vend le sac de sucre à 22.000 F, en Mauritanie voisine à 15.000 F. La Css avec les subventions se fait un différentiel de 27 milliards, essentiellement supportés par le contribuable. Nous avons relevé une différence de traitement extraordinaire, un manque d’équité notoire qui consiste à protéger de manière exclusive la Compagnie sucrière», déclarent les opérateurs économiques.
Ils ont par ailleurs dénoncé la présence de Mamadou Diagna Ndiaye dans les sphères de l’Etat. Selon eux, Macky et son régime ne devaient pas faire de Diagna Ndiaye ministre chargé de l’investissement.
Ibrahima Lô, secrétaire général de l’Unacois, ajoute que personne ne peut les amener à arrêter d’importer du sucre. «Pour le faire, il faut trois conditions : il faut que l’Etat saisisse l’Assemblée nationale, utilise la force ou saisisse l’Organisation mondiale du commerce (Omc) pour une dérogation. Cela n’a pas été fait. C’est une simple déclaration du ministère du Commerce. (…) L’Unacois invite l’Etat à plus de responsabilité et à choisir entre vouloir protéger des «intérêts obscurs» au détriment de l’intérêt national et/ou occasionner une pénurie totale du sucre qui déjà se fait sentir».
Invitant l’Etat à assumer toutes les conséquences d’une telle décision, qui du reste porte préjudice aux importateurs qui chaque jour paient des taxes qui occasionnent des pertes économiques incalculables, Ibrahima Lô dit que c’est une situation extrêmement difficile qu’ils traversent. «Nous ne pouvons plus continuer à faire comme si de rien n’était. Ce que nous n’avons pas accepté pour Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, nous ne l’accepterons pas pour Macky Sall. On n’a même pas fini de discuter du problème des taxes de 3 % qu’un autre problème se signale».
La Css, l’absente la plus présente à la conférence de presse
Dénonçant les conditions arbitraires dans lesquelles l’Etat avait confié le monopole du sucre à la Compagnie sucrière sénégalaise, les commerçants disent qu’il est temps que l’on pense aux importateurs nationaux. Malgré une convention qui lui donne tous les droits, la firme de Mimran, disent-ils, peine à résoudre le problème des Sénégalais. La Css n’arrive pas à approvisionner correctement le marché avec des prix au rabais. «Le prix du sucre est toujours à 690 F le paquet. Alors qu’au Mali on vend le sac de sucre à 22.000 F, en Mauritanie voisine à 15.000 F. La Css avec les subventions se fait un différentiel de 27 milliards, essentiellement supportés par le contribuable. Nous avons relevé une différence de traitement extraordinaire, un manque d’équité notoire qui consiste à protéger de manière exclusive la Compagnie sucrière», déclarent les opérateurs économiques.
Ils ont par ailleurs dénoncé la présence de Mamadou Diagna Ndiaye dans les sphères de l’Etat. Selon eux, Macky et son régime ne devaient pas faire de Diagna Ndiaye ministre chargé de l’investissement.
L'As