Si le décès de Mamy Doura Diallo au Centre de Santé de Kédougou, suite à une césarienne de sauvetage maternel, a pris cette tournure, c’est du seul fait de la volonté du procureur de Kédougou de vouloir passer outre l'expertise des connaisseurs dument désignés, le respect du principe de la présomption d'innocence et la mise à contribution du tribunal des pairs.
C’est du moins la conviction de l'Ordre national des médecins du Sénégal. Ainsi l'Ordre déplore l’attitude du parquetier consistant à se substituer à l'expertise des pairs. Cette attitude semble condamner les membres d'un Ordre professionnel régis par la loi avant d'avoir épuisé tous les principes de prudence mettant en danger des populations, du fait de la fermeture d'un service de référence dans une zone difficile d'accès en plein hivernage, fustige le président de l’Ordre, Dr Boly Diop. Les médecins rappellent au procureur les procédures à respecter dans ces cas, notamment la saisine de l'Ordre pour les besoins d'expertise mais aussi le principe de respect de la présomption d'innocence pour les professionnels concernés.
Selon Dr Diop, les droits des prévenus ont été violés parce qu’ils n'ont pas été entendus en présence de leurs avocats. L'Ordre national des médecins en appelle à la responsabilité de l'État pour qu'autant de pouvoirs placés entre les mains d'un seul individu ne puissent nuire aux efforts déployés depuis de nombreuses années pour améliorer la santé des populations. Les médecins espèrent que les autorités apprendront de la situation de Kédougou pour adapter l'arsenal juridique par le renforcement du tribunal des pairs, renseigne L'As.
C’est du moins la conviction de l'Ordre national des médecins du Sénégal. Ainsi l'Ordre déplore l’attitude du parquetier consistant à se substituer à l'expertise des pairs. Cette attitude semble condamner les membres d'un Ordre professionnel régis par la loi avant d'avoir épuisé tous les principes de prudence mettant en danger des populations, du fait de la fermeture d'un service de référence dans une zone difficile d'accès en plein hivernage, fustige le président de l’Ordre, Dr Boly Diop. Les médecins rappellent au procureur les procédures à respecter dans ces cas, notamment la saisine de l'Ordre pour les besoins d'expertise mais aussi le principe de respect de la présomption d'innocence pour les professionnels concernés.
Selon Dr Diop, les droits des prévenus ont été violés parce qu’ils n'ont pas été entendus en présence de leurs avocats. L'Ordre national des médecins en appelle à la responsabilité de l'État pour qu'autant de pouvoirs placés entre les mains d'un seul individu ne puissent nuire aux efforts déployés depuis de nombreuses années pour améliorer la santé des populations. Les médecins espèrent que les autorités apprendront de la situation de Kédougou pour adapter l'arsenal juridique par le renforcement du tribunal des pairs, renseigne L'As.