‘’L’OFNAC s’est engagé à être le creuset de la réflexion et de la pensée stratégiques au niveau national et en Afrique de l’Ouest où il joue un rôle important dans le cadre du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption (RINLCAO) et d’autres instances’’, a dit Nafi Ngom Keîta.
Cette volonté s’inscrit ainsi ‘’en droite ligne de son habilitation générale et permanente dans le domaine de la lutte contre les crimes économiques et financiers et de son rôle d’institution focale dans la coopération internationale’’, a-t-elle précisé.
Ce programme de renforcement de capacités des personnels et institutions ouvre ainsi la voie à la ‘’mutualisation des moyens et des ressources, en même temps qu’il favorise l’éclosion d’un partenariat fondé sur la réflexion stratégique menant à la production d’approches novatrices’’.
Nafi Ngom Keïta a rappelé avoir invité ses pairs et tous les acteurs lors des Assises du RINLCAO en juin à Bamako à ‘’plus de regard et de prospection sur la dialectique entre le crime et la corruption, plus explicitement l’impact de la corruption sur le terrorisme, le blanchiment des capitaux, le trafic de drogues et le trafic de ressources naturelles.
Faisant part de ses réflexions sur cette question devant des représentants d’institutions nationales de lutte contre la corruption venus de 9 pays d’Afrqiue de l’Ouest, la présidente de l’OFNAC a souligné ‘’la nécessaire collaboration entre institutions, fers de lance du combat contre le crime’’.
‘’Lorsque les réseaux criminels veulent s’implanter en un point quelconque, ils entreprennent d’abord d’affaiblir les systèmes de réponses répressifs des Etats conventionnels ou non’’, a-t-elle expliqué.
Ensuite, ‘’ils (les réseaux criminels) pénètrent et sapent les fondements de ces mêmes systèmes de réponse et enfin avec des méthodes de plus en plus sophistiquées diffusent leurs pratiques illicites, très souvent de trafic de drogue, d’armes, de ressources naturelles dans le contexte de l’Afrique de l’Ouest", a-t-il ajouté.
C’est pourquoi cette rencontre à l’initiative d’Interpol permet aux institutions nationales de lutte contre la corruption de ‘’partager le savoir-faire et les meilleures pratiques en matière de prévention et de lutte contre la fraude’’.
Il s’agit également de ‘’revisiter les approches doctrinales, stratégiques et opérationnelles en matière de crimes économiques et financiers pour une meilleure sécurité des espaces de vie socio -économiques’’, selon la Présidente de l’OFNAC.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Nigeria et le Togo participent aux travaux de ce 13ème programme d’Interpol.
Les participants à ce programme de formation qui prend fin vendredi, vont travailler, entre autres, sous l’égide d’Interpol, sur le cadre légal en matière de lutte contre la corruption. Les travaux porteront également sur "les instruments légaux dans la lutte contre la corruption", "les meilleures pratiques pour sécuriser et présenter des preuves", et enfin sur "l’entraide judiciaire officielle et [les] prescriptions en la matière".
APS
Cette volonté s’inscrit ainsi ‘’en droite ligne de son habilitation générale et permanente dans le domaine de la lutte contre les crimes économiques et financiers et de son rôle d’institution focale dans la coopération internationale’’, a-t-elle précisé.
Ce programme de renforcement de capacités des personnels et institutions ouvre ainsi la voie à la ‘’mutualisation des moyens et des ressources, en même temps qu’il favorise l’éclosion d’un partenariat fondé sur la réflexion stratégique menant à la production d’approches novatrices’’.
Nafi Ngom Keïta a rappelé avoir invité ses pairs et tous les acteurs lors des Assises du RINLCAO en juin à Bamako à ‘’plus de regard et de prospection sur la dialectique entre le crime et la corruption, plus explicitement l’impact de la corruption sur le terrorisme, le blanchiment des capitaux, le trafic de drogues et le trafic de ressources naturelles.
Faisant part de ses réflexions sur cette question devant des représentants d’institutions nationales de lutte contre la corruption venus de 9 pays d’Afrqiue de l’Ouest, la présidente de l’OFNAC a souligné ‘’la nécessaire collaboration entre institutions, fers de lance du combat contre le crime’’.
‘’Lorsque les réseaux criminels veulent s’implanter en un point quelconque, ils entreprennent d’abord d’affaiblir les systèmes de réponses répressifs des Etats conventionnels ou non’’, a-t-elle expliqué.
Ensuite, ‘’ils (les réseaux criminels) pénètrent et sapent les fondements de ces mêmes systèmes de réponse et enfin avec des méthodes de plus en plus sophistiquées diffusent leurs pratiques illicites, très souvent de trafic de drogue, d’armes, de ressources naturelles dans le contexte de l’Afrique de l’Ouest", a-t-il ajouté.
C’est pourquoi cette rencontre à l’initiative d’Interpol permet aux institutions nationales de lutte contre la corruption de ‘’partager le savoir-faire et les meilleures pratiques en matière de prévention et de lutte contre la fraude’’.
Il s’agit également de ‘’revisiter les approches doctrinales, stratégiques et opérationnelles en matière de crimes économiques et financiers pour une meilleure sécurité des espaces de vie socio -économiques’’, selon la Présidente de l’OFNAC.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Nigeria et le Togo participent aux travaux de ce 13ème programme d’Interpol.
Les participants à ce programme de formation qui prend fin vendredi, vont travailler, entre autres, sous l’égide d’Interpol, sur le cadre légal en matière de lutte contre la corruption. Les travaux porteront également sur "les instruments légaux dans la lutte contre la corruption", "les meilleures pratiques pour sécuriser et présenter des preuves", et enfin sur "l’entraide judiciaire officielle et [les] prescriptions en la matière".
APS