Nous avions pensé qu'il ne servait à rien de se prononcer sur les paroles d'un Imam qui a dévié de sa mission en laissant ses convictions personnelles qui sont malheureusement aux antipodes des valeurs de l'Islam prendre le dessus sur le caractère sacrosaint de sa posture d'Imam d'une (grande) mosquée.
Nous pensions qu'il fallait simplement en tirer les conséquences. Nous sommes en religion. Ceux que cela intéresse n'avaient qu'à prendre la décision qui sied, dans le champ intime de leur croyance, après avoir noté les dérives de l'Imam dans son sermon le jour de l'Aïd-El-Fitr.
Un Imam peut effectivement parler de politique mais il n'a pas le droit du haut du Minbar de faire l'apologie des contrevaleurs et d'ignorer les recommandations d'ALLAH en demandant au Président de la république de se dédire, de ne pas faire ce qu'il avait dit.
"Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ?
C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas."
CORAN
Sourate 61
AS-SAFF (LE RANG)
Mais quand-même lorsqu'on cherche à se mobiliser pour défendre une telle dérive et s'ériger en bouclier et en donneur de leçons, cela nous paraît excessif. Le Sénégal court un risque grave avec ce genre de comportements qui commence à pulluler et à envahir nos vues et nos ouïes. Nous ne devons pas tolérer que les valeurs soient piétinées par ceux qui devaient les défendre et les enseigner.
Il est inacceptable que ceux qui portent un tort à leurs communautés soient réconfortés et encouragés par des autorités et hauts dignitaires en lieu et place d'une réprobation ou d'une invite à se rectifier. Le Sénégal ne pourra pas supporter une dépravation de nos valeurs.
Nous ne serons rien si nous tournons le dos aux enseignements de nos illustres guides religieux. Des enseignements qui transcendent les communautés et les ethnies pour s'orienter vers un Sénégal uni dans sa diversité.
Nous devons préférer sauvegarder cet héritage que de nous accommoder aux nouvelles pratiques purement mercantilistes qui ignorent morale, valeur et éthique.
Thierno Bocoum
Député à l'Assemblée nationale
Nous pensions qu'il fallait simplement en tirer les conséquences. Nous sommes en religion. Ceux que cela intéresse n'avaient qu'à prendre la décision qui sied, dans le champ intime de leur croyance, après avoir noté les dérives de l'Imam dans son sermon le jour de l'Aïd-El-Fitr.
Un Imam peut effectivement parler de politique mais il n'a pas le droit du haut du Minbar de faire l'apologie des contrevaleurs et d'ignorer les recommandations d'ALLAH en demandant au Président de la république de se dédire, de ne pas faire ce qu'il avait dit.
"Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ?
C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas."
CORAN
Sourate 61
AS-SAFF (LE RANG)
Mais quand-même lorsqu'on cherche à se mobiliser pour défendre une telle dérive et s'ériger en bouclier et en donneur de leçons, cela nous paraît excessif. Le Sénégal court un risque grave avec ce genre de comportements qui commence à pulluler et à envahir nos vues et nos ouïes. Nous ne devons pas tolérer que les valeurs soient piétinées par ceux qui devaient les défendre et les enseigner.
Il est inacceptable que ceux qui portent un tort à leurs communautés soient réconfortés et encouragés par des autorités et hauts dignitaires en lieu et place d'une réprobation ou d'une invite à se rectifier. Le Sénégal ne pourra pas supporter une dépravation de nos valeurs.
Nous ne serons rien si nous tournons le dos aux enseignements de nos illustres guides religieux. Des enseignements qui transcendent les communautés et les ethnies pour s'orienter vers un Sénégal uni dans sa diversité.
Nous devons préférer sauvegarder cet héritage que de nous accommoder aux nouvelles pratiques purement mercantilistes qui ignorent morale, valeur et éthique.
Thierno Bocoum
Député à l'Assemblée nationale