D’après Arlette Soudan-Nonault qui intervenait, avant-hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Forum régional africain pour le développement durable (Fradd), il s’agit d’étape “cruciale’’ sur la voie de la réalisation en Afrique des aspirations incarnées par l’Agenda 20-63 de l’Union africaine et le programme 20-30 des Nations Unies.
“Lorsque nous nous sommes réunis à Brazzaville en mars 2021, les conséquences issues de la pandémie de la Covid-19 se faisaient déjà lourdement sentir. Elles ont depuis persisté. Les perturbations causées par cette pandémie ont considérablement élargi les écarts déjà importants en matière d’accès à une éducation et à une formation de qualité.’’
‘’ Cette crise a gravement accentué les inégalités entre les sexes et retarde encore la transition urgente vers des économies plus vertes et plus inclusives, au point de remettre en cause l’application du programme 20-30 et de l’Agenda 20-63. Pourtant, pour l’Afrique, la voie vers une prospérité partagée et durable doit passer par une réponse efficace aux chocs causés par le changement climatique, la dégradation des sols et la perte de forêts et de biodiversités, et par l’exploitation durable de ses ressources aquatiques, marines et minérales’’, soutient-elle.
Au même moment, la ministre congolaise de l'Environnement estime que l’Afrique doit imaginer des solutions “urgentes’’, mais “durables’’ pour s’attaquer au cercle vicieux de la réduction de la marge de manœuvre budgétaire et de surendettement croissant de nombreux pays.
“Il n’est pas impossible de surmonter ces problèmes, mais ils exigent une solidarité et des efforts persistants. Ce forum régional représente une séance décisive et nous offre à nous les Africains l’occasion de renforcer la solidarité régionale et multipartite, d’évaluer en permanence les progrès accomplis et d’identifier des solutions multi niveaux, viables pour ces questions et d’autres problèmes émergent, ’, selon Arlette Soudan-Nonault
Ayant dirigé les travaux de la 7e session de ce rendez-vous, Mme Nonault a relevé que la CEA et ses partenaires ont développé le mécanisme de liquidité et de durabilité pendant leur mandat.
“Nous demandons à la CEA et à ses partenaires de renforcer la capacité des Etats membres à tirer parti de ce mécanisme pour faire face aux énormes problèmes de liquidité auxquels sont confrontés les pays africains. Durant ce mandat, nous avons appelé à une intensification du plaidoyer pour mobiliser les pays africains, afin qu’ils s’offrent à l’examen national volontaire. Cet effort c’est traduit par un nombre record de 21 pays africains qui ont choisi d’effectuer leurs examens nationaux volontaires cette année. Un seul pays manque encore à l’appel’’,plaide-t-elle
Intensifier les actions autour de cinq priorités
Pour la ministre congolaise, le thème de la 8e session est, avant tout, “un appel au rassemblement’’ pour assurer la pleine réalisation des ODD dans le cadre de la décennie d’actions. Cela implique une opportunité et une marge de manœuvre considérable pour consolider les réalisations et intensifier les travaux entamés.
“J’invite donc le nouveau bureau et le forum à intensifier leurs actions autour de cinq priorités. Il s’agit de l’opérationnalisation et le renforcement des mécanismes de financement post-Covid-19 pour une relance inclusive, verte et résiliente ; l’action climatique et le développement durable ; le fonds bleu pour le Bassin du Congo,le mécanisme de liquidité et de durabilité ; des échanges d’obligations pour l’adaptation au changement climatique ; la nature et le développement durable ; la mise en œuvre de mécanisme d’investissement dans la biodiversité durable et la gestion des terres. A cette fin; des efforts accrus et un soutien solide sont nécessaires pour revitaliser les cadres de planification et de budgétisation nationaux et intra-nationaux et pour générer et appliquer des données et statistiques de qualité’’,renchérit-elle
Il urge aussi, parmi ces priorités, indique la ministre congolaise, de renforcer les capacités des jeunes et des femmes à tirer parti de la numérisation, de la science, de la technologie, et de l’innovation pour des entreprises et des industries vertes et créatrices d’emplois. En même temps, de renforcer le soutien à l’égalité des sexes et aux programmes d’éducation et d’autonomisation des femmes et des jeunes afin de générer et de soutenir un développement inclusif.
Enquete
“Lorsque nous nous sommes réunis à Brazzaville en mars 2021, les conséquences issues de la pandémie de la Covid-19 se faisaient déjà lourdement sentir. Elles ont depuis persisté. Les perturbations causées par cette pandémie ont considérablement élargi les écarts déjà importants en matière d’accès à une éducation et à une formation de qualité.’’
‘’ Cette crise a gravement accentué les inégalités entre les sexes et retarde encore la transition urgente vers des économies plus vertes et plus inclusives, au point de remettre en cause l’application du programme 20-30 et de l’Agenda 20-63. Pourtant, pour l’Afrique, la voie vers une prospérité partagée et durable doit passer par une réponse efficace aux chocs causés par le changement climatique, la dégradation des sols et la perte de forêts et de biodiversités, et par l’exploitation durable de ses ressources aquatiques, marines et minérales’’, soutient-elle.
Au même moment, la ministre congolaise de l'Environnement estime que l’Afrique doit imaginer des solutions “urgentes’’, mais “durables’’ pour s’attaquer au cercle vicieux de la réduction de la marge de manœuvre budgétaire et de surendettement croissant de nombreux pays.
“Il n’est pas impossible de surmonter ces problèmes, mais ils exigent une solidarité et des efforts persistants. Ce forum régional représente une séance décisive et nous offre à nous les Africains l’occasion de renforcer la solidarité régionale et multipartite, d’évaluer en permanence les progrès accomplis et d’identifier des solutions multi niveaux, viables pour ces questions et d’autres problèmes émergent, ’, selon Arlette Soudan-Nonault
Ayant dirigé les travaux de la 7e session de ce rendez-vous, Mme Nonault a relevé que la CEA et ses partenaires ont développé le mécanisme de liquidité et de durabilité pendant leur mandat.
“Nous demandons à la CEA et à ses partenaires de renforcer la capacité des Etats membres à tirer parti de ce mécanisme pour faire face aux énormes problèmes de liquidité auxquels sont confrontés les pays africains. Durant ce mandat, nous avons appelé à une intensification du plaidoyer pour mobiliser les pays africains, afin qu’ils s’offrent à l’examen national volontaire. Cet effort c’est traduit par un nombre record de 21 pays africains qui ont choisi d’effectuer leurs examens nationaux volontaires cette année. Un seul pays manque encore à l’appel’’,plaide-t-elle
Intensifier les actions autour de cinq priorités
Pour la ministre congolaise, le thème de la 8e session est, avant tout, “un appel au rassemblement’’ pour assurer la pleine réalisation des ODD dans le cadre de la décennie d’actions. Cela implique une opportunité et une marge de manœuvre considérable pour consolider les réalisations et intensifier les travaux entamés.
“J’invite donc le nouveau bureau et le forum à intensifier leurs actions autour de cinq priorités. Il s’agit de l’opérationnalisation et le renforcement des mécanismes de financement post-Covid-19 pour une relance inclusive, verte et résiliente ; l’action climatique et le développement durable ; le fonds bleu pour le Bassin du Congo,le mécanisme de liquidité et de durabilité ; des échanges d’obligations pour l’adaptation au changement climatique ; la nature et le développement durable ; la mise en œuvre de mécanisme d’investissement dans la biodiversité durable et la gestion des terres. A cette fin; des efforts accrus et un soutien solide sont nécessaires pour revitaliser les cadres de planification et de budgétisation nationaux et intra-nationaux et pour générer et appliquer des données et statistiques de qualité’’,renchérit-elle
Il urge aussi, parmi ces priorités, indique la ministre congolaise, de renforcer les capacités des jeunes et des femmes à tirer parti de la numérisation, de la science, de la technologie, et de l’innovation pour des entreprises et des industries vertes et créatrices d’emplois. En même temps, de renforcer le soutien à l’égalité des sexes et aux programmes d’éducation et d’autonomisation des femmes et des jeunes afin de générer et de soutenir un développement inclusif.
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