« Nous allons devoir partager ce grand champ gazier qui est vital pour le développement de nos populations. Nous n’avons aucun intérêt à retarder son exploitation par de vaines querelles », déclarait il y a une dizaine de jours, le président mauritanien Ould Abdel Aziz dans un entretien avec le journal en ligne « Khabar Press.fr ».
En réalité, cette réaction du Chef de l’Etat mauritanien est symptomatique des difficultés des négociations en cours entre les deux pays, dont l’un devrait accueillir, seul, les infrastructures d’exploitation du gisement de gaz qu’ils partagent.
Vu la taille du réservoir du gisement, avec deux nouvelles découvertes aux puits de Gueumbeul 1 (Sénégal) et de Ahmeyim (Mauritanie), Kosmos Energy envisage un projet de GNL (Gaz naturel liquéfié). Et pour cela, seul un pays va abriter les installations de liquéfaction, pour éviter de doubler les coûts, en faisant des installations dans chaque pays.
Mais il est clair, surtout avec le « nationalisme » exacerbé de nos Etats, qu’il faudra manœuvrer ferme pour convaincre l’un des deux pays, d’accepter de s’effacer et de laisser son voisin recevoir toutes les infrastructures. Toutefois, même si des sources proches du dossier relèvent des difficultés dans les négociations que Kosmos Energy verrouille, en faisant signer des clauses de confidentialité à tous les négociateurs et acteurs, il y a toujours des chances de trouver une entente.
Les négociations entre Sénégalais et Mauritaniens ont démarré en toute discrétion à l’hôtel King Fahd, entre le 9 et le 13 mai dernier, pour discuter des modalités de développement du gisement de « Tortue » ou « Ahmeyim », à cheval sur les deux pays.
Le Sénégal était représenté par Mamadou Faye, Directeur général de Tetrosen, assisté de Joseph Medou et Aïssatou Sy, respectivement, directeur de l’exploration-production et chef du service juridique.
Pour la Mauritanie, il y avait le directeur des hydrocarbures Ahmed Salem Ould Tekrour et des cadres de la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier (Smhpm).
Kosmos Energy qui remue ciel et terre pour amener les deux pays à trouver un accord sur lequel des deux va abriter les installations de liquéfaction, a supervisé les discussions. Et pour cela, la société avait envoyé dans la capitale Sénégalaise le britannique Mike Anderson, vice-président chargé des relations avec les gouvernements et la sécurité. A Dakar, il a retrouvé Guillaume Defaux qui y représente la société et Mohamed Ould Limam, son représentant en Mauritanie.
On ose espérer, comme l’a souligné le président mauritanien, que les « vaines querelles » de voisinage ne vont pas prendre le dessus sur l’urgence de trouver un accord afin de démarrer au plus vite les activités d’exploitation de ces gisements de gaz, qui devront constituer une véritable bouffée d’oxygène au plan économique et social, pour les deux pays
En réalité, cette réaction du Chef de l’Etat mauritanien est symptomatique des difficultés des négociations en cours entre les deux pays, dont l’un devrait accueillir, seul, les infrastructures d’exploitation du gisement de gaz qu’ils partagent.
Vu la taille du réservoir du gisement, avec deux nouvelles découvertes aux puits de Gueumbeul 1 (Sénégal) et de Ahmeyim (Mauritanie), Kosmos Energy envisage un projet de GNL (Gaz naturel liquéfié). Et pour cela, seul un pays va abriter les installations de liquéfaction, pour éviter de doubler les coûts, en faisant des installations dans chaque pays.
Mais il est clair, surtout avec le « nationalisme » exacerbé de nos Etats, qu’il faudra manœuvrer ferme pour convaincre l’un des deux pays, d’accepter de s’effacer et de laisser son voisin recevoir toutes les infrastructures. Toutefois, même si des sources proches du dossier relèvent des difficultés dans les négociations que Kosmos Energy verrouille, en faisant signer des clauses de confidentialité à tous les négociateurs et acteurs, il y a toujours des chances de trouver une entente.
Les négociations entre Sénégalais et Mauritaniens ont démarré en toute discrétion à l’hôtel King Fahd, entre le 9 et le 13 mai dernier, pour discuter des modalités de développement du gisement de « Tortue » ou « Ahmeyim », à cheval sur les deux pays.
Le Sénégal était représenté par Mamadou Faye, Directeur général de Tetrosen, assisté de Joseph Medou et Aïssatou Sy, respectivement, directeur de l’exploration-production et chef du service juridique.
Pour la Mauritanie, il y avait le directeur des hydrocarbures Ahmed Salem Ould Tekrour et des cadres de la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier (Smhpm).
Kosmos Energy qui remue ciel et terre pour amener les deux pays à trouver un accord sur lequel des deux va abriter les installations de liquéfaction, a supervisé les discussions. Et pour cela, la société avait envoyé dans la capitale Sénégalaise le britannique Mike Anderson, vice-président chargé des relations avec les gouvernements et la sécurité. A Dakar, il a retrouvé Guillaume Defaux qui y représente la société et Mohamed Ould Limam, son représentant en Mauritanie.
On ose espérer, comme l’a souligné le président mauritanien, que les « vaines querelles » de voisinage ne vont pas prendre le dessus sur l’urgence de trouver un accord afin de démarrer au plus vite les activités d’exploitation de ces gisements de gaz, qui devront constituer une véritable bouffée d’oxygène au plan économique et social, pour les deux pays